vin en nue an na cn 0e ain un nie nn nn ain al ain ain ain 33
En Amérique, dans cette atmosphère
saxonisée et saxonisante, nous le savons
maintenant: nous sommes restés catho-
liques parce que nous sommes restés
Après Dieu voilà d'où nous est
Français.
venu le salut.
Abbé GROULX.
x je AS CE + Ut LS CO CH CAO CO CE CO LS L' Ce
Volume XIX
CRT TE ELLE DELLE LUE CULOTTE CI TL LES
= GHSERVATOIRE
TUNER BR NUNRURNARASLAREMNTT
Des vues différentes
UHR
Les résultats de l'élection dans Ri-
chelieu-Verchères, bien qu'ils fussent
prévus, ont suscité des commentaires
dans toute la presse du pays. Il est
assez amusant de comparer ceux de
nos deux quotidiens d’Edmonton.
Pour le “Bulletin”, l'élection du can-
aidat libéral est une défaite pour la po-
litioue de M. Duplessis. Vous ne voyez
peut-être pas très bien comment celui-
ci na subi un échec retentissant dans
“ne bataille à laquelle son parti n'a
pris aucune part. Qu’à cela ne tienne!
Vous n'avez qu'à croire aveuglement
uu'il en est bien ainsi. “Les voteurs de
Richelieu-Verchères, écrit le “Bulletin”,
ont dit à Duplessis ce qu’ils pensent de
sont attitude de champion des droits
provinciaux que personne ne menace...
Is ne l'ont pas cru quand il a crié:
«u Joup!; ils n’ont pas pensé qu'il y
Avait lieu de s'alarmer; en fait, ils ont
considéré sa campagne tapageuse com-
ine une blague politique.”
Tout l'article est de cette veine Les
mots de la bonne société lui manquant,
le “Bulletin” a recours au slang pour | chez les chefs dans presque
donner à ses sentiments le ton qui
leur convient.
De son côté, le “Journal” expose des
vucs tout à fait différentes. Pour lui,
le résultat de l'élection dans Richelieu-
Verchères est un signe non équivoque
de l'opposition grandissante du Québec
au parti fédéral d'Ottawa. Pour moti-
ver son affirmation, il compare les ré-
sultats de 1945 et de 1946. A l'élection
cénérale de 1945, le candidat libéral
avait obtenu 12,873. En 1946, ce chif-
fre baissait à 11,988, pendant que les
vates accordés aux autres candidats
russaient de 5,525 à 8,006. Venant après
trois victoires successives de M. Duples-
sis dans des comtés détenus jusque là
par des libéraux, les résultats de l’élec-
tion dans Richelieu-Verchères sont,
Gas l'opinion du “Journal”, un avertis-
sement aux libéraux d'Ottawa, même
s'ils ont conservé un comté traditionnel-
lement libéral par une bonne majorité.
Les vues du “Journal” nous semblent
assez près de la réalité. Les libéraux
d'Ottawa n'ignorent pas d’ailleurs qu'ils
doivent modifier certains points impor-
tants de leur politique s'ils veulent gar-
der le “bloc'”’ québecois sans lequel .ils
ne peuvent se maintenir au pouvoir.
Représentant du Canada
aux indes
Ottawa. — M. Louis Saint-Laurent,
ministre des Affaires extérieures, a an-
“oncé la nomination de M. John Do-
herty Kearney, GM, CR, comme
haut-commissaire du Canada auprès
de j'Inde.
?.
7
Souhaits du Goffeur
Voici venir le Jour de l'An.
Du plus petit jusqu’au plus grand,
Tout le monde formule des voeux.
Je me décide à faire comme eux.
À tout seigneur tout honneur!
Je passe d’abord mes lecteurs,
Et leur souhaite du vrai bonheur,
Du fin fond de mon petit coeur.
& +
A mes confrères les Animaux,
Bovins, moutons, volailles, pourceaux,
Aux chiens, aux souris, aux chattes,
Je tends ma modeste patte.
+ % *#
À mes amis, les cultivateurs,
Dont je connais bien les labeurs,
Je leur promets d'être bien sage,
Et de ne pas faire trop de ravage.
& + *%
Les messieurs de la “haute-gomme”
De quelque nom qu'ils se nomment:
Médecins, dentistes, avocats,
Je vous salue chapeau bas!
% +
A nos députés du Provincial,
Je ne souhaite aucun mal.
Je leur offre en cadeau spécial,
Le dividende du Crédit social.
A notre autre Député,
Je souhaïte de remporter
Un chemin de fer d'Ottawa,
Pour son comté d’Athabasca.
+ %k #
Je souhaite à la bonne Sophronie,
Une heureuse et longue vie,
Du succès avec ses chaudrons:
Belles “tourquières”, bons “guertons”.
Æ + *# LL
Enfin, aux gens de l’A.C.F.A,
Docteur Mousseau et tous ses gars,
Je souhaite succès et bonheur,
Et les invite chez le Goffeur,
Le GOFFEUR
æ
En
Lettre pastorale sur la
citoyenneté
canaéienne
Révérend et cher Père,
La loi de la citoyenneté canadienne entre en vigueur le ler
janvier. Le gouvernement canadien, par l'intermédiaire du Ssecré-
taire d'Etat, a demandé au clergé de toutes les églises d'en expli- ;
quer les clauses aux fidèles le dimanche qui suivra le ler janvier.
Ces clauses ont déjà été publiées par la presse, mais il pourrait aisé-
ment y avoir profit à en répéter
Bien que les demandes publiques de cette
pas toujours qu’on y donne suite du haut de ia chaire, la question |
de la citoyenneté est si importante qu’elle mérite tout le temps;
S'il ne nous incombe pas
dont on peut disposer.
aspects légaux de cette loi, il y
aspects qui ont besoin d’être mis
les principales.
sorte ne méritent
d'expliquer les
a par contre une foule d'autres
en lumière pour le bien de notre
pays. À cause des forces opposées qui sont à l’oeuvre dans tous
les pays du monde, et de la grande confusion d'idées qui règne
ples sont exposés à oublier qu’il ne peut y avoir d’ordr
toyenneté c
comporte des droits et des privilèges en Canada en retour
tous
dans le monde sans la reconnaiss
droits.
les domaines de la vie, les peu-
e et de paix
ance nécessaire de Dieu et de ses
Voici donc quelques points à souligner dans votre sermon de
dimanche:
1.-—La citoyenneté signifie la condition du citoyen; et la ci-
anadienne, la conditi
on du citoyen canadien. Celle-ci
desquels.
le citoyen canadien accepte des obligations déterminées, comme cel-
le de payer des taxes pour soutenir les servics publics par tout le
pays,
Icience et intelligence,
sous-ministre du Travail, a publié une
déclaration au sujet de l'état de santé
2.—Les droits du ci
est qui
nature humaine, soient reconnus
toyen ne viennent pas tous de l'Etat. Ilen
viennent de Dieu. Nous sommes heureux en ce pays que CES
droits inaliénables qui appartiennent à l'homme enr
aison de sa
, du moins officiellement. D’au-
tres droits viennent de l'Etat. Ce sont ceux qui sont généralement
connus comme droits politiques.
notre bien-être social et économique. Il n’y à pas
Is concernent le plus souvent
dant, sans des obligations correspondantes.
3_—Le droit de franchise, par exemple, est un
Il comprend, entre autres choses
gouverner le pays.
par la majorité du peuple.
portés à négliger ce devoir. Il
élections va souvent aux forces d
sieurs pays démocratiques.
Canada à moins que nos gens n
, l'élection de représentants pour
Si les citoyens exercent ce droit avec cons-
le pays aura le genre de gouvernement désiré
Malheureusement, bien des gens sont |
arrive ainsi que la victoire aux
u mal. C’est là l’histoire de plu-
Le même sort peut nous arriver en
‘exercent leur droit de franchise
comme ils sont tenus en conscience de le faire.
4__ Pour avoir un bon gouvernement, le peuple doit compren-
dre la nature des problèmes auxquels ses représentants auront à
faire face; il doit donc choisir ceux-là seulement qui ont la volon-
té et la compétence pour les résou
ments dans les choses sociales
espérer connaître ses D
toute sa vie. L'éducat
pas supposer qu’il suf
se préparer à remplir
tiers le fardeau chaq
dre. A cause des rapides change-
et politiques, le peuple ne peut
roblèmes à moins de s’en instruire pendant
ion donnée dans nos écoles primaires et
secondaires est un fondement nécessaire, mais nous ne devons]
fira pour toute la vie. Nos gens doivent aussi
les fonctions publiques et en accepter volon-
ue fois qu’
on leur demandera de le faire.
5— Pour étre ur bon citoyen, il faut d’abord aimer son pays.
Cet amour exige à son tour la connaissance de son histoire, de
ses ressoures, de son peuple et d
à son progrès et à SO
peut trop espérer dans n0S chèr
Déclaration du sous-ministre du Travail
e tout ce qui pourrait contribuer
n développement. A ces points de vue, on ne
es provinces de l’Ouest à cause de
(suite à la page 8)
sur la santé des immigrés polonais
Ottawa. — M. Arthur MacNamare,
des anciens combattants polonais qui
sont arrivés récemment au Canada
pour travailler sur les fermes. M. Mac-
Namara déclare qu'il fait cette mise au
point à cause de plusieurs rapports ten-
dancieux qui s’accréditent et dont quel-
ques-uns se sont glissés dans les jour-
naux et à la radio.
Voici la déclaration de M. MacNa-
mare:
“Chacun des 2,900 vétérans polonais,
qui sont arrivés d'Italie au Canada au
cours des dernières semaines, a subi un
examen médical complet.
“L'examen médical s'est fait en deux
stages. Les Polonais ont d'abord été
examinés par les fonctionnaires médi-
caux du ministère de la Santé nationale
et du Bien-être social qui faisaient
Noms des gagnants
lirage hebdomadaire en fa-
veur des abonnés dont l'abon-
nement est en règle.
Gagnants de cette semaine
. A.-3. Garon, fils,
Picardville, Alta
R.P. A. Pbilippot,
St-Laurent, Man.
J.-B. Bouvier,
Lac-la-Biche, Alta
Léandre Choquette,
Tee Pee Creek, Alta
Cbacun de ces gagnants recevrg in
album de la Bonne Chanson, com-
prenant trente chansons.
en M
partie de la mission canadienne en Ita-
ont été examinés davantage par les
Î LL La LI e si
Bénédiction du Pape aux
prisonniers allemands
Cité du Vatican. — Le Saint-Père a
adressé aux prisonniers de guerre alle-
imands un message ‘de Noël dans le-
quel le Souverain Pontife les exhorte
ia la patience et leur donne sa béné-
'diction. | ;
6
Mar Moreili: est revenu
dans Îa capitale
Ottawa. — Mgr J'acques Morelli, nou-
vel auditeur de la Délégation apostoli-
que est arrivé de Rome. Mgr Morelli
était attaché à la Délégation apostoli-
tique lors de la déclaration de la guerre,
en 1929. Il quitta le Canada au mois de
mai 1940 et pendant six ans et demi, il
fut attaché au Secrétariat d'Etat, au
{ Vatican. L
i
l
l
ET
Londres. — Le magnat du tabac de
Grande-Bretagne, Mi William Johns-
ton Yapp, décédé au mois de janvier
dernier, a laissé la plus grande partie
de sa fortune évaluée à plus de $18
millions à des oeuvres de charité en
‘expliquant, que de son vivant, ses filles
en avaivnt recu suffisamment, Il a lais-
sé une somme de $25,000 à chacune d’el-
‘les.
|
VATICAN. —- Sa Sainteté le Pape Pic XTIae
de droits, cepen- avant Noël, une foule de plus de 200,000 personnes à redoubler d’ef-
{forts dans la lutte contre “les pervers négateurs de Dieu”, qui ten- |
droit politique. | tent de salir la réputation de l'Eglise catholique dans une campagne
anticléricale italienne.
L'immense foule a acclamé le Saint-
Père, au couts de la brève apparition de
dix minutes qu’il a faite au balcon de
la Basilique.
Le Fanc a demandé à tous les catholi-
ques de combattre pour la défense de la
foi. La bataille aujoûürd'hui est entre
deux groupes: ceux qui sont pour le
Christ et ceux qui sont contre le Christ.
La foule répondit par une immense
clameur “Pour le Christ”.
Le Fape rappela brièvement d’autres
grandes démonstrations qui se déroulè-
jrent sur la Place Saint-Pierre durant la
lguerre ot à la fin des hostilités.
Il fit allusion au 12 mars 1944, lors-
qu’il fit un appel aux alliés et aux puis-
sances de l’Axe d’épargner Rome et la
montra comme une journée où “tant de
réfugiés et de citoyens italiens vinrent
chercher la sécurité et le confort dans
les paroles de leur père et de leur évê-
que!
Au milieu d’une autre bruyante ova-
tion il parla du six juin 1944 date où les
fores alliées dépassèrent Rome et dit
que ce jour-là Rome sortit de la guerre
sans blessures.
.Ce fut sur la Place Saint-Pierre, dit-
lu, que Rome célébra les premières heu-
res de sa libération.
La campagne contre le Saint-Père et
l'Église a été déclenchée, il y à deux
J
U
i
ï
à
res, “Il Mercante”, “Il Poïllo” et “Don
Organe de l’Associaticn Canadienne-Française de l'Alberta
EDMONTON, ALBERTA — MARDI LE 31 DECEMBRE 1946
|
el
|
|
|
|
}
!
Le mois prochain, S. Exc. Mgr Jlde-
|brando Antoniutti, délégué apostolique
au Canada, quittera Ottawa, pour se.
rendre à Rome. Ce sera son premier
voyage au Vatican depuis son arrivée
au Canada, en 1938.
Une grande manifestation de foi
sur la place St-Pierre de fome
vh
si
et au monde chrétien tout entier que
vous êtes fermement unis au siège de
Pierre et vous vous êtes conformés à la!
tradition catholique de votre ville na-
tale, tradition qui surmonte toutes les
menaces, toutes les hostilités, toutes
les hésitations et toutes les épreuves”.
Puis le Pape a parlé de l'Eglise, dont’
Ja mission “n’a peut-être jamais été plus
profitable ni plus indispensable. La
foule inrnombrable de vos martyrs et de
vos saints attend que vous vous mon-
triez dignes d'elle. Du sol de Rome,
premier Pierre, entouré de menaces de
la part d'un pouvoir impérial perverti,
lançait un fier cri d'alarme: “Soyez
forts dans votre foi. Résistez ferme-
ment dans votre foi”.
“Réveillez-vous, Romains, l'heure a
sonné pour plusieurs d’entre vous afin
que vous sortiez d’un sommeil qui à été
trop long. L'heure d'agir avec fermeté
[et de souffrir fortement est venue. Tel
‘est le mot d'ordre pour tous les Ro-
mains.”
! “Pour vous tous, qui écoutez la pa-
‘role du Christ, qui êtes appelés par Lui
‘à porter, dans un secteur si important
‘de la grande bataille spirituelle de no-
Ître temps, la bannière du Christ à tra-
| vers les tempêtes et dans le sillage des
‘erreurs et des passions; pour vous tous,
mais aussi pour tous ceux qui combat-
lie. Après leur arrivée au Canada, ils mois, par trois journaux hebdomadai- ‘tent et dénigrent la religion et ses mi-
“nistres, parce que l'amour de l'Eglise
officiers médicaux du ministère de la | Basilio”, qui ont un tirage combiné de est toujours plus grand que sa répro-
poitrine et une épreuve de leur sang.
“A la suite de ces examens, le total
des vétérans détenus étaient de 198.
Quelques ex-militaires reçoivent un
traitement dans les hôpitaux de l’ar-
mée. Les autres attendent un examen
additionnel dans les centres de répar-
tition. Dans tous ces cas, les fonction-
naïires de l’armée, de la marine et au-
tres fonctionnaires locaux donnent leur
excellent concours aux ex-combattants.
“La plupart des vétérans reçoivent
un traitement pour des maladies se-
condaires et seront prêts à travailler
sous peu sur les fermes. On sait main-
tenant qu’une très faible proportion
exigera un long traitement.
“Le nombre en question est beaucoup
moindre que ne l'indiquaient les ru-
meurs et quand on le considère en rela-
.tion avec le total en cause, il est rela-
itivement petit. On s'attend que la plu-
‘part des maladies seront guéries sous
peu, mais à tout événement personne
ne pourra quitter l'hôpital avant d'être
‘en bonne santé physique.
! “On à fait allusion aux cas de tuber-
culose chez les vétérans polonais. Jus-
‘qu'ici, on à découvert 69 cas actifs et un
inombre plus petits d'autres vétérans
‘sont sous observation. Il est impossible
.de spécifier le nombre exact de ces au-
itres cas, mais on croit que le total des
‘cas de tuberculose ne dépassera pas de
beaucoup les 100.
i
|
‘sujet des cas de tuberculose quant à
leur traitement au Canada, et l’on s'at-
tement de ces hommes.”
et des caricatures contre le clergé et
l'Eglise.
La démonstration avait été précédée
une assemblée sur la place St-Pierre,
pendant laquelle l’anticléricalisme a été
dénoncé. “Vous êtes venus, a dit le
pape, pour démontrer à votre nation
En
La vérite est retablie
Montréal. — Le juge Gordon Nichol-
son, de la Cour des jeunes délinquants
de Montréal, a confirmé la nouvelle de
la fermeture du “Girls” Cottage
School” de Sweetsburg, qui joue chez
les. anglo-protestants le rôle d'école de
tion à la Maison de Lorette, française
et catholique, comme un modèle d'école
de réforme, mais M. Nicholson vient de
la condamner comme une “faillite” et
comme une maison impropre, du poin
de vue matériel et moral, à la déten-
tion d'adolescentes.
On se rappelle qu’à diverses reprises
les journaux ont rapporté que les filles
de Sweetsburg s'absentaient la nuit
‘et passaient parfois plusieurs jours dans
‘les environs de Montréal ou dans la vile
même.
D'autre part, M. Nicholson, invité à
ldire ce qu'il pensait de Lorette, a dé-
ne ——————————_———
i
i
i “On a entamé des pourparlers avec |claré, en faisant allusion à l'affaire du
le gouvernement du Royaume-Uni au mois d'octobre 1945, qu'il était “très
«malheureux que l'on ait blâmé les reli-
‘gieuses du Bon Pasteur, qui dirigent
tend que le Royaume-Uni soumette un cette maison et la maison elle-même,
projet afin d'acquitter les frais du trai- car cette critique était injustifiée: elle
‘était même très injuste”,
réforme pour filles. Plusieurs fois on a.
présenté cette institution par opposi-.
Défense nationale, qui leur ont fait | 200,000 exemplaires environ. Ces trois .bation, Nous invoquons le Seigneur
subir un examen au rayon-x de leur |feuilles publient des articles, des farces Tout-Puissant pour qu'il vous comble
‘de l'abondance de sa protection et de
l'invincible grâce. En même temps, Nous
ivous donnons notre bénédiction aposto-
lique gage et espoir de charité, de justi-
ce et de paix pour Rome, pour l'Italie
‘et le monde entier”.
!
Demande remise
au 8 janvier
4
| Ottawa. — Le bureau des commissai-
res du transport a décidé de remettre
au 8 janvier la demande des chemins
de fer canadiens pour une augmenta-
tion de 30 p.c. de leurs taux de messa-
‘geries, représentant, pour l’année, un
revenu additionnel de $85,000,000.
Les cinq membres du bureau ont déli-
béré pendant une heure après avoir
entendu, durant environ quatre heures,
les porte-parole de la Commission du
transport du bureau maritime du com-
merce et de quatre provinces de l'Ouest,
faisant la lutte aux représentants de
;
t £
J'Association ferroviaire du Canada, et
Îdes chemins de fer Réseau natfonal et
‘Pacifique Canadien.
Le dernier contingent
Londres. — Le dernier contingent de
janvier prochain, à destination du Ca-
nada. Le général Murchie, chef de l'é-
tat-major de l'armée expéditionnaire
canadienne, prendra le bateau lui-même
à Liverpool, dès le 3 janvier. Il voyage-
ra à bord du Beaverford vers St-Jean,
N.-B. On ne verra plus passer des uni-
formes canadiens dans Piccadilly ou sur
la place Trafalgar.
Le danger
orté, trois jours,
le:
soldats canadiens s'embarquera, le 14|
lune
5
VATICAN. — Sa Sainteté le
message de Noël, que la menace
Le Souverain Pontife a exhorté les
hommes d’Etat du monde de tenter de
nouveaux efforts de paix et d'agir de
façon qu’une paix véritable puisse être
iassurée en 1947, Dans un langage so-
i lennel, il à décrit au Collège des Cardi-
:naux et à son auditoire invisible l'état
‘“incertain et fragile” de la paix mon-
| äiale, le manque de foi et la suspicion
igrandissante parmi les nations, ainsi
lque la menace constante de nouveaux
/conflits.
I a ajouté que la nature humaine a
‘donné la preuve d’une force de résis-
itance incroyable durant les années de
guerre, mais que cette force de résis-
tance est limitée.
;
|
Dangers de l'incertitude et
de l'agitation
Il a donné l'avertissement solennel
que la situation troublée dans le monde
jpourrait même conduire à une nouvelle
‘guerre. “Au lieu de s'acheminer sur la
route de la véritable pacification dans
les vastes territoires du globe, dans les
vastes régions de l'Europe, en particu-
lier, les peuples se trouvent dans un
iétat d'agitation constante qui, dans un
javenir plus ou moins rapproché, pour-
rait donner naissance aux flammes de
nouveaux conflits.
La Charte de l’Atlantique
| “L'humanité qui vient juste de sortir
d'une horrible guerre jette les yeux sur
un abime entre lies espoirs d'hier et les.
réalités d'aujourd'hui”, à dit le Pape
au Collège des Cardinaux dans une ailo-
icution transmise dans le monde entier.
Ii a rappelé le regain d'espoir qu'a con-
juu le monde lorsque la Charte de l'At-
|tlantique a été préparée en 1942 par feu
le président Roosevelt et Winston
| Churchill, alors premier ministre de
: Grande-Bretagne.
!: “Qü'est-il resté de la Charte et de ses
articles?” s’est demandé Pie XII.
“Bien peu, sinon une ombre, un faux
lou une contrefaçon au document origi-
| nal”, a répondu le Saint-Père.
Î
4
Appel aux hommes d'Etat
Etant donné “la gravité de l'heure”, le
Souverain Pontife a invité les gouver-
nouve
Le pape a exherté les hommes d'Elat à
Stablir une paix jusie gt déf
EE
TE
Pape Pie XII a déclaré dans son
d’une nouvelle guerre plane sur
un monde désillusionné et malheureux, dans lequel la Charte de
l'Atlantique est devenue simplement une contrefacon des principes
qu'elle formulait au moment de sa publication.
nants de tous les pays à fonder leur po-
litique sur trois lignes de conduite prin-
cipales:
1.—Qu'ils s'efforcent de supprimer les
sujets de tension internationale et le
présent état d’intolérable incertitude;
qu'ils hâtent l'établissement d’une paix
définitive entre les Etats;
2.—Dans leur préparation de la paix,
qu'ils respectent la vraie justice, qu'ils
usent d'une sagesse prévoyante, qu'ils
se dévouent sincérement à l'intérêt gé-
néral de toute la famille humaine;
3.—Que, finalement, dit le Pape, ils
établissent dans les organismes de paix
“une procédure clairement définie” qui
corrige les défectuosités de ces corps
internationaux, de manière que “la voix
de la raison et de l'équité” soit entendue
dans ses justes réclamations de réfor-
mes.
“Nous reconnaissons les efforts in-
cessants des éminents hommes d'Etat
travaillant à l'édification de la paix dé-
sirée par le monde. Cependant, les opi-
nions contradictoires, le manque de foi
et la suspicion réciproque, la valeur dis-
cutable de plusieurs décisions déjà pri
ses ou qui restent à prendre ont rendu
les efforts de paix incertains et fragiles.
“Les compromis et les suiutions fon-
dées sur la puissance ou sur le prestige
du pouvoir politique n'ont laissé dans
bien des coeurs que la désillusion et le
chagrin”.
Le désarmement général
Pic XII a réclamé le désarmement
général. Si des efforts sincères ne sont
pas entrepris en ce sens, de nouveaux
conflits éclateront, ‘dans lesquels de
nouvelles armes si terribles qu'elles
sembleront aux yeux de l'humanité hor-
rifiée des créations infernalcs”.
Le Pape n'a pas mentionné Ia bombe
atomique par son nom, mais l'allusion
était évidente. En face de cette menace,
il invite les hommes d'Etat à travailler
constamment our la paix dans la jus-
tice, “une paix qui ne doit pas être
statique, mais qui laisserait toujours la
porte ouverte aux changements futurs
et aux rajustements éventuels”.
(suite à la page 8)
La Saskatchewan se lance dans
la socialisation à outrance
Le gouvernement C.C.F. de la Sas-.
katchewan, au pouvoir depuis deux ans,
poursuit son programme de socialisation
sur un plan d'envergure. Commerce, in-
dustrie, transport, assurances, etc. le
gouvernement provincial s’immisce en
tout. Pendant que les partis d'opposi-
tion ne réussissent pas à s'entendre, les
partisans de la C.C.F. se hâtent de met-|
tre en pratique leur doctrine d'étatisme
exagéré. |
La bataille politique est déjà achar-
née, mais ce n'est rien, paraît-il, à côté |
de ce que sera dans les semaines qui
suivront le 30 janvier, date de l'inaugu-
ration de la quatrième session de la
Xe Législature de la Saskatchewan. La
C.C.F. détient quarante-sept sièges, les
libéraux, cinq, et il y à trois représen-
tants des forces armées à la législature
qui compte cinquante-cinq sièges.
Ce sont les innovations du ministère
des Ressources qui soulèvent le plus de
protestations.
Un office de contrôle du gouverne-
ment exploite trois usines où l'on tran-,
che le poisson dans la moitié nord aux
nombreux lacs de cette province. Cha-|
que usine possède des droits exclusifs
dans un rayon de soixante-quinze mil- :
les. L'opposition crie que le gouverne- ‘
ment est à bouter dehors les vendeurs
|de poissons, qu’il vide les lacs et qu'il
‘paie bien chichement jes pécheurs. Le
|gouvernement répond que tout le mon-
ide peut vivre à son aise dans les espaces
illimités du nord, qu'il utilise des
moyens scientifiques de fixer des limi-
tes à la pêche et que pour la premère
lfois, les pêcheurs gagnent décemment
leur vie.
| Le gouvernement a créé une agence
des fourrures, agence qui se réserve tou-
tes les transactions touchant les peaux
|de rats musqués et de castors. Un pour-
centage de 10 pour cent va au gouver-
nement qui s’en sert pour exécuter son
programme de conservation.
La troisième compagnie de la Cou-
ronne qui s'occupe de commerce con-
trôle la majeure partie de l’industrie du
bois de construction qui est coupé sur
les terres de la Couronne.
-siste-conservateur fédéral
_Center, à utilisé le mot “collectivisme”
En plus de faire du commerce socia-
lisé, le gouvernement est entré dans
l'assurance, le transport par autobus et
l'imprimerie. 11 manufacture des arti-
cles de laine, de la brique et des chaus-
sures. Les compagnies de téléphone et
d'électricité lui appartiennent.
L'office des assurances s'attend à fai-
re un surplus à même son fonds d’assu-
rance-accident obligatoire, dont le gou-
vernement dit qu'il est “le plus avancé
du monde”. :
Quand l'opposition clame que la lutte
en est une entre “l'entreprise libre et le
socialisme”, le gouvernement rétorque
qu'il est disposé à accepter toutes les
entreprises privées qui voudront s’ins-
taller dans cette province et qui accor-
deront à leurs employés des conditions
de travail respectables. Il fait remar-
quer, de plus, qu'une industrie de sel s’y
établit au coût de $1,000,000.
M John Diefenbaker, député progres-
de Lake-
lors d'une récente prise de becs avec le
premier ministre T. C. Douglas.
Pas de place pour
eux au Canada
Toronto. — Dans un article éditorial
en marge du refus de la Cour d'Appel
de casser la sentence imposée à Fred
Rose, député ouvrier-progressiste, ou
autrement dit communiste, de Mont-
jréal-Cartier, le “Toronto Evening Te-
Ilegram” déclare qu'il n’y a pas de place
jau Canada pour les communistes. Le
ljournal ajoute que le procès de Rose
ia établi que les communistes se moquent
:de leur serment d’allégeance et que leur
‘loyauté est assurée à un autre pays que
le Canada. Il est tout à fait significatif,
dit le “Telegram’, que la conduite de
Rose n'a pas été critiquée par les com-
munistes, car il a été démontré que les
chefs du parti communiste au Canada
‘ont reçu leur entrainement et leurs
Linstructions de Moscou.
Page Z
EE
La Survivance
d' daire publié tous les mercredis à 10010-10%e rue,
cs e Edmonton, Alberta
torts :s 16 uovembre 1923
al indépendant en politique et entiérement con-
sie era la cause religieuse et nat:onale.
P.-E. Breron, O.M.I. Rédacteur €D chef
; * 00
L'ABONNEMENT: Provinces de l'Ouest 82.
PRIE PS gtats-Unis et Québec, 82.50 par an, gurope
83.00 par an.
” -. ise
Oftictel de ‘L'Association Canadienne-Françsa
“SES de l'Alberta”
Autorisé comme envoi postal de la deuxième
classe, Ministère des Postes, Ottawa. |
nn — =
A
MARDI LE 31 DECEMBRE 1946
PS
En marge de la semaine de
citoyenneté
Au cours de la première semaine de jan-
vier, on va célébrer, à la demande du gouver-
nement fédéral, la semaine de la citoyenneté.
Cette semaine fait suite en quelque sorte à Ja
loi votée lors de la dernière session à Ottawa,
loi qui nous reconnait désormais le droit, de
nous présenter officiellement comme Ci-
toyens canadiens”. Jusqu'ici, nous n'étions
aue de simples sujets britanniques, tout com-
me les nègres d'Afrique, ou les “intouchables
des Indes.
Que faut-il penser de notre nouveau titre
de “citoyens canadiens”?
Disons sans äGétour que c’est un pas timi-
de, mais tout de même un pas en avant. in
pas timide, disons-nous. En effet, la loi qui
nous reconnaît notre titre de ‘citoyens ca-
nadiens”, nous iaisse cependant affublés de
J'épithète de “citoyens britanniques”. On fait
de nous des amphibies, doués de deux natio-
nalités. Nous devenons à ia fois citoyens du
Canada, et citoyens du ‘“partoutville” britan-
nique. Nous pourrons, comme la chauve-
souris de la fable, montrer nos ailes d'oiseaux
en Canada, et notre poil de rats dans la souri-
cière de l’Empire. Pourquoi deux nationali-
tés? Est-ce que le titre de citoyens canadiens
n'aurait pas été suffisant? Il faut bien l’ad-
mettre, certains légisiateurs ont craint que le
fait de se proclamer “Canadiens”, pürement
et simplement, aurait été une atteinte, un
accroc à leur loyalisme envers l’Empire. Mais
passons, en souhaitant qu'on nous débarrasse
au plus tôt de ce reliquat d'esprit colonial.
Que nous apportera notre nouveau titre
de ‘citoyens canadiens”? Nous aurons un
peu moins honte de nos origines en traversant
les frontières des pays étrangers. N’allons pas
croire pour autant que nous avons conquis le
véritable esprit canadien. Nous avons trop
de preuves du contraire, trop d'expériences
récentes, pour nous payer d'iliusions.
11 y a quinze ans déjà que le Statut de
Westminster nous a offert notre indépendan-
ce complète; et nous avons jusqu'ici refusé
d’en profiter pleinement. C'est à peine si l'on
entend de temps à autre une mention discrè-
te de cet événement si gros de conséquences
pour j'avenir de notre pays.
On sait comment on a relégué aux ou-
bliettes (du moins pour un temps) la question
d’un drapeau purement canadien. M. King
et nombre d’autres ne peuvent pas se décider
à faire disparaitre l’Union Jack. Ils préfè-
rent ne pas avoir de drapeau canadien, plutôt
que d'en avoir un où le symbole de l’Empire
serait absent. Est-ce faire preuve d'esprit
canadien?
On peut en dire autant de notre hymne
national “O Canada”. Les vieux scrupules
impérialistes troublent la conscience de nos
hommes politiques. Nous sommes un peuple,
non pas sans histoire, mais sans drapeau et
sans hymne. Cette situation devient amba-
rassante, et même humiliante. M. Morris
McDougall, président de la galerie de la presse
en à fait l'expérience, il n’y à pas si long-
temps. Au cours d’un voyage en Pologne,
alors que l’on voulait honorer la mémoire de
héros canadiens, il dut avouer “qu'il ne sa-
vait pas si nous avions un drapeau canadien
et un hymne national”.
On se rappelle encore comment, au cours
de la dernière session, on à fait opposition au
projet de loi qui devait inscrire au calendrier
la “Fête du Canada”. On lui a préféré le
“Dominion Day” pour bien marquer que nous
n'étions qu’un simple rouage de l’Empire.
Vraiment, comme esprit canadien, ça n'est
pas si riche.
Et nous pourrions allonger la liste des
exemples semblables. Pourquoi veut-on une
immigration anglaise intense, sinon parce
que l’on préfère l'esprit britannique à l’esprit
canadien? Pourquoi ne compte-t-on pas un
seul Canadien français parmi nos vingt sous-
ministres, sinon parce que l’on veut conserver
à Ottawa le vieil esprit impérialiste et colo-
nial? Pourquoi d'un bout à l’autre du pays,
à l'exception du Québec, fait-on la lutte ou-
verte ou sournoise à la culture française?
Toujours la même raison: on ne veut pas que
le Canada soit canadien, mais anglais.
En célébrant la semaine de la citoyenneté
canadienne, on fera bien de se rappeler que
le Canada est composé de deux grandes races,
ayant des droits égaux. On devra se rappeler
aussi que l'élément anglais ne forme plus la
majorité, et que l’élément français dépasse les
trente pour cent. On devra enfin se rappeler
qu'il est inutile de célébrer une “semaine de
citoyenneté” si dans la pratique on n'a pas le
courage et le simple bon sens de manifester
un véritable ‘esprit canadien”. Autrement,
notre titre de “citoyens canadiens” ne sera
qu'un jouet de Santa Claus dans notre arbre
de Noël.
P.-E. B.
| Le travail est le moyen naturel voulu par
Dieu pour que l’homme puisse gagner sa vie
honorablement, élever sa famille, ‘jouir au
foyer familial des biens matériels et moraux
nécessaires à une existence vraiment hu-
maine. —Cardinal Liénart.
| Le soleil n'attend pas qu'on le prie pour
faire part de sa lumière et de sa chaleur. Fais
de même tout le bien qui dépend de toi, sans
attendre qu’on te le demande. —Epictète
En lisant les journaux
0
RER EE SR EE
Opinion sur la guerre
PETERBOROUGH EXAMINER.—Pourquoi
tous ces propos sur l'inévitabilité d’une troi-
sième guerre dont Îles destructions dépasse-
raient tout ce qu’on peut imaginer? Ce sont
nos politiciens qui les commencent et ce sont
eux qui répandent l'infection parmi les gens
de moindre conséquence, jusqu’au point où
vient le temps que tout le monde convient,
même si c'est avec hargne, que le règlement
de nos problèmes ne $€ peut moins trouver
autrement que par une autre guerre sanglan-
te, inhumaine, coûteuse et stupide. Nous sou-
mettons la proposition que ça serait un grand
bienfait si chaque politicien, chaque journa-
liste et chaque commentateur biffait le mot
inévitable de son vocabulaire d'ici dix ans.
Pourquoi d'ici dix ans? |
Pourquoi pas, de ce mot, mot qui repré-
sente un mal, la radiation à tout jamais?
Et pourquoi pas, à la fin de nous épargner
la participation à des guerres qui ne nous
concernent pas au premier chef, ne pas dé-
cider une fois pour toutes qu'il n’y aura plus
de participation canadienne à aucune guerre
qui ne concerne directement et immédiate-
ment le territoire canadien?
———
Les suites de ces différends
LA TRIBUNE, Sherbrooke. — Le dernier
conflit qui mettait récemment aux prises les
400,000 mineurs de charbon hpitumineux sous
les ordres de John-L. Lewis et les propriétai-
res de ces mines a eu pour résultat de priver
la nation américaine de vingt-cinq millions
de tonnes de combustible, cependant que le
différend de deux mois, dans les mêmes vastes
entreprises, le printemps dernier, avait eu
des suites plus graves encore. En effet, la
longue inactivité des mineurs, le printemps
dernier, fut cause que 90,000,000 de tonnes
de charbon mou sur lesquelles les Etats-Unis
et maints pays importateurs comptaient gran-
dement ne furent pas extraites des entrailles
de la terre. On conçoit qu’il ne sera pas facile
de regagner le temps perdu et que les expor-
tations de charbon des Etats-Unis, par suite
de ces détestables conflits ouvriers, devront,
pour plusieurs mois encore, marcher au ra-
lenti.
Ceci n’est pas pour aider certains pays qui
comptent sur la république voisine pour une
large part de leurs approvisionnements, no-
tamment la France, qui, malgré ses malheurs,
s'était remise résolument au travail.
Quand on pense que chacun des mineurs
appartenant à l'union de Lewis a perdu plus
de $500 à la suite de ces regrettables conflits,
il y a de quoi s'étonner que ces Pauvres ou-
vriers restent malgré tout fidèles à un chef
assurément plus apte à les égarer qu'à les
éclairer.
La C. C. F.
Lo ,
LE DROIT. — L'hebdomadaire ‘“C.C-F.
News” écrit: “La dette de la province de Sas-
katchewan a baissé de presque 37 pour 100
depuis le 30 avril 1944, alors qu'un gouverne-
ment formé par la C.C.F. a été élu.” Ce jour-
nal donne l'impression que la réduction de la
dette de cette province est uniquement due
à la bonne administration de la C.C.F. La
vérité est que le gouvernement fédéral a re-
mis à la Saskatchewan une quarantaine de
millions que celle-ci lui devait. C'est à la
générosité du gouvernement fédéral que la
Saskatchewan doit principalement l’abaisse-
ment de sa dette. Le “C.C.F. News” s’est
gardé de l’expliquer clairement à ses lecteurs.
Immigration
LE DROIT. — De passage au Canada, Sir
Robert Webber, éditeur anglais, manifeste de
la mauvaise humeur à propos de l'attitude des
Canadiens français sur l'immigration: ‘La
section française de la population, dit-il, qui
est de beaucoup la plus importante dans la
province de Québec, est opposée à une aug-
rmentation considérable de la population par
l'immigration parce que cela lui ferait perdre
la balance du pouvoir dans le monde politique.
Nous savons chez nous combien une minorité
peu devenir fatiguante quand elle tient la
balance du pouvoir dans un parlement qui
est faible’ L'élément français au Canada
a le droit de se prononcer, tout comme les
Canadiens d'autre origine, sur l’opportunité
ou la malfaisance de l'immigration. Il juge
cette question d’après les intérêts supérieurs
de sa patrie, comme il est habitué de le faire
pour tous les autres problèmes nationaux.
Dans le passé, la politique d'immigration du
gouvernement fédéral a été une faillite. Si
elle a servi les intérêts de la Grande-Breta-
gne, harassée par la crise du chômage, elle
a été dommageable aux Canadiens de nais-
sance, qui avaient eux-mêmes de-la difficulté
à établir leurs fils et dont beaucoup furent
obligés de s’expatrier, alors que des immi-
grants venaient prendre leur place. Les Ca-
nadiens français ne veulent pas que cette
histoire se répète, et ils ont raison. Même s'ils
avaient tort, ce ne serait pas à Sir Robert
Webber à leur faire la leçon.
ARGUS
La terre, gardienne de la moralité
* La terre, elle nous conduit plus facilement
au ciel. C'est là un des avantages qui doit
nous faire le plus apprécier la terre, gardien-
ne des familles et de la moralité. Les cuilti-
vateurs qui vivent tranquilles et laborieux
sur ieur terre, n'ont pas le coeur rempli de
désirs extravagants. Leur vie n’est pas exemp-
te de tout danger moral, mais l'atmosphère
dans laquelle ils vivent, eux et leurs enfants,
est autrement plus saine qu'en ville.
R. P. Antonio POULIN, SJ.
MARDI LE 81 DECEMBRE 1946
La Survivance
Radio Saint-Boniface et
| les Anglo-Canadiens
\tissent des oeuvres pareilles peuvent
(Le “Devoir”, de Montréal) sn
Deux choses frappent l'observateur rendre de grands services à la co
qui fait enquête sur CESB, Radio- |munauté, ed peu qu'on ait recours
Saint-Boniface, le seul poste français là leur farent. 1 :
jeu Manitoba: 1—la vitalité remarqua-: Toute Source de conflit n'est P
b
des femmes anglaises ont formé des
“cercles de français,” Un peu comme
les cercles de couture que nous con-
naissons chez nous. On forme un
groupe de huit ou dix auditeurs et
l'on se transporte d'une maison à l'au-
tre à chaque cours. Quelques-uns de
ces cercles interdisent même tout mot
d'anglais pendant toute la durée du
cours!
Les journaux anglais eux-mêmes ont
emboité le pas et font régulièrement de
ja publicité à ses cours.
En parlant de journaux, ajoutons
immédiatement qu’à chaque jour, la
Winnipeg Free Press et la Winnipeg
Tribune publient en français le pro-
gramme de CKSB!
HO % +
big a burry preparing to leave for
work. X recognize most of the praÿ-
ers, but can say only the Hail Mary.
“It is a bit late, Ï know, but I do
now offer my heartiest congratula-
tions on the splendid achievement —
a French radio station, and wish you
every success.”
(Le programme suggéré par la dé-
coupure ci-incluse m'intéresse et je
vous serais reconnaissant de me faire
parvenir le texte en question et tous
les autres renseignements relatifs à
ce programme.
(Votre poste de radio me plait beau-
coup évidemment et je l'écoute plus
que tout autre poste. La musique ÿ
est belle, et îes chansonnettes fran-
çaises le sont particulièrement. C'est |
une idée tellement bonne de réciter| Les Anglais prennent un tel intérêt
la prière du matin et je m'efforce dela CKSB que de gros annonceurs ont
la suivre quand ia besogne ne me PTE” été forcés de commanditer certains
se pas trop. Je reconnais la plupart programmes français, pour capter l'at.
ee des prières, mais ne puis réciter que le|tention de la population française et
(range du Manitoba est réellement mande. Habitués à entendre du fran- Fe ter Mate a ne
len train de transformer la mentalité çais. l'ayant peut-être appris ar D eat dr peur tail JS ss a D
Ë ceux-là mêmes qui se sont evertués ment grâce à la radio, ils seront enr ne ue dattes Glidis-| Le D acc
Î
ji disparue le jour où CKSB est né. Il
: oeuvre encore tellement jeu- :diSD À
ne faudrait être naïf pour le penser, car
ne: 2—la sympathie avec laquelle les | 14 ;
Anglo-Canadiens ont accueilli, d'une le fanatisme a encore de ns
façon générale, la création de cette ! puissants adeptes . Ce
lvoix française de l'Ouest canadien. idien. Mais Radio-Sain -Bon 2.
“Yous seriez surpris de constater crute chaque jour de nouveaux & .
‘ | i ulation anglaise à la
i jais aiment notre pos-,I1 habitue l& POP
combien les Angiais P i cexistence du français et, surtout, il
te” nous déclarait le directeur dec ; :
CKSB, M. Louis Leprohon. ‘forme une mentalité nouvelle aux jeu-
de -Canadi à ceux qui OC-
Surpris? nous l'avons été en effet, NES Anglo-Canadiens, à a
car nous avons constaté que le post
e.cuperont demain les postes de com-
depuis des années à combattre tout : naturellement core AE itions pour le travail magnifique de | joutiers très réputés de Winnipes, à
ce qui est catholique et français. Les droit de cité et à le reconnaitre 0 votre poste français, et je vous sou- décidé de commanditer pendant un
Anglo-Canadiens qui nous étaient déjà ficiellement. e | ë ihaite tous les succès). an les nouvelles que CKSB donne à
sympathiques ont äpplaudi aux pre- Radio-Saint-Boniface, es Sep y avait 600 lettres dans cette |7 heures le soir.
micrs succès de CKSB, car ils ont eu grand mérite, se MÉQUCEHOMS ere Moins de deux semaines après le dé
la preuve que leurs bons sentiments à Elle a COBMence. ÊE travail puis 0 jous a appris à Winnipeg que but de cette émission, le gérant de la
l'endroit de nos compatriotes étaient moins de six mois et déjà les résultats : bijouterie demandait à CKSB de lui
justifiés. Les autres, les tenants de sont très encourageants. £ . = -. trouver “une vendeuse bilingue”. ..
Rs neutre et uniquement anglaise, ‘ k & # i Ë Saai Évangiic C'était un fait inouï dans l'hisivire
comprennent peu à peu que les Ca- Voyons, par des exemples, ce que les > de la lutte pour le français au Mani.
nadiens français méritent que l'on Anglais pensent, du poste français de toba!
s'occupe d'eux, qu'ils constituent Un »;50$ compatriotes. | Le Saint Nom de Jésus
|groupe homogène, bien organisé, aveC Les statistiques prouvent que de 15!
qui il ieur faudra nécessairement comp- à 20 pour cent de la population an- | EVANGILE : |
‘ter. ‘glaise de Saint-Boniface et de Win-| (S. Luc, chap. XIF, v. 21) Faisons commissions. Portons vall- |:
Là comme ailleurs la leçon du suc- nipeg écoute CKSB. C'est un très | En cc temps-là, quand le huitième | SES: caisses. Livrons paquets, messa-
(suite à la page 5)
noel
cès est en faveur des nôtres! Sur- grand succès si l'on sait qu’il y a là-bas ju. fut venu, où l'Enfant devait être ges. Garçons et autos à votre service.
montant des difficultés très grandes, six postes anglais et qu'ils offrent Bt cisioté. donna de nom. de 6
en dépit des pronostics les plus Dbes- jeurs auditeurs tout ce que la radio | ous nom que VAnge lui avait dorné
simistes, ils ont créé un poste de ra@io américaine produit de plus intéressant. |, qu'it füi conçu dans le sein de
bien vivant, qui éclipse déjà d'autres M. Leprohon, je sympathique direc- à mère.
postes anglais bien plus anciens. De- teur du poste français, nous a mon-
vant de pareilles réussites, les Anglo- tré des dizaines de lettres anglaises de
D ne peuvent que s’incliner félicitations. “This is the best station
T.-M. CHAMPION
CHAMPION'"S
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REFLEXIONS Cu
| Aujourd'hui, dans la cérémonie de la -
i Circoncision, l'enfant commence à ver-:
Ë
=
et reconnaitre que les hommes qui Pâ- {0 hear music” (C’est le meilleur poste | er son sang, et il reçoit en même Ltd. En
pour écouter de Ïa musique), écrit Une | temps le nom de Jésus, qui signifie Re)
‘auditrice. “We don't understand on
sour station, but you have the best
music” (Nous ne comprenons pas vo-
tre poste, mais vous jouez la mei-
Sauveur. C’est par le sang qu'il doit
nous sauver. Ces premières gouttes, as-
surément, étaient plus que suffisantes
1 n d idi pour sauver tous les hommes, pour sau-
Y 6 M i 6 Fi ju Fe Û
MOORARCE AMRTEMS 0e 5 leure musique), écrit un autre. ver des milliers de mondes. Jésus pou-
{
inistère é nationale j ù inni i ; 3 DS : ;
ape la Santé nationale Un coiffeur de Winnipeg, anglais et | Lait donc s'en tenir là. Mais non: ce qui
et äu Bien-être social insiste sur l'iM- au service d'une clientèle anglaise, di- = ——— ee.
Fe ; : suffit à notre salut ne suffit pas à son
:portince du repas du midi, au moins sait en montrant de la main son ap-
Leckerhie & Hole
s : LS ; amour. Il faut que cette sainte victime
‘égale à celle du céjeuner matinal. Ne pareil récepteur: “We never touch that È
LINMITED
24 - 1OISt STREET
the Jounal : EDMONTON:
| Conseils d'hygiène
Near
ere D Hard u arrive à la maturité de l’âge parfait
vous conten pas n sandwich at i it i ; Î 2 j
2 co ez pa dial, it is always on 1250” (Nous ne pour étre plus propre à consommer son
n'importe quel breuvage. Un bon repas
: | touchons jamais à ce cadran, îl est | sacrifice. Il faut que ses faibles mem-
Idoit comprendre des plats chauds, si toujours au No 1250). Inutile de dire |}, croissent et se fortifient pour
: L : F :
:possisle, avec du lait, de la viande Où que ce numéro correspond au POSEE | mieux recevoir les coups des bourreaux
là iccédanés de la viande, du pain, CK Aa * É
des succédané d é de pb CKESB. 11 faut que son sang se multiplie dans Plombiers sanitaires |:
\des légumes, un ou plusieurs fruits. Mais un des succès plus grands de | : : / ; : ; .
| Le te È ee é : “ses veines, afin de couler un jour à
ce poste, c'est son cours de français. ! nas flots sur le Calvaire. Voilà com- e
Imaginez! En pleine province anglai- | ont le Fils de Dieu veut remplir à no-
se, dans une région où le français est \{ égard les fonctions de Sauveur, O |
hors la loi, un poste de radio donne, ic Jésus, par ce nom qui m'est si
L'épluchage des légumes
i Les experts en matière d'hygiène
‘alimentaire déconseillent l'épluchage
ldes légumes. En laissant la pelure, vous
Ingénieurs pour systèmes
de chauffage
dcpuis le 23 septembre dernier, des | ous et qui vous a coûté si cher, par
évitez que les vitamines et les sels mi- cours de français, qui sont accueillis |jes prémices de ce sang que vous versez nd
‘néraux ne se perdent dans l'eau de £ves un r ia rès ré Faure 1 : ns Î
pa , pe : ee un enthousiasme très réconfor- | 44 votre enfance, je vous en prie, sau- À Tél: 21768 22 10718 - 10le rue
.cuisson. Les experts nous conseillent tant! vez-moi du péché, sauvez-moi de l'en
a ne SU la pelure, mais Les directeurs de ce poste ont eulfer, soyez-moi éternellement Jésus! FAT
‘âe la manger. en raison de sa valeur recours à un professeur d'université, |
2
alimentaire. 11 faut naturellement net- | afin que le cours, destiné à des Anglais,| un
: toyer les légumes, à fond. soit au point jusqu'en ses moindres:
: EE détails. Avant chaque émission, CKSB
i Utilité des céréales fait imprimer je texte du cours et l’en-.
\ D'après les hygiénistes, il est quasi voie par la poste à ceux qui en font:
indispensable de comprendre des céré-|la demande. Actuellement, plus de .
_ales, par exemple sous la forme de fari- |1,000 personnes, tous des Anglais, de-:
ne d'avoine, dans le petit déjeuner du |mandent ce cours à chaque semaine , Femmes eee ren
matin. Ces plats ne sont pas seulement jet le suivent très attentivement.
appétissants. Ils nous fournissent une | M. Leprohon nous a montré un dos-
provision de calories et d'énergie, par-|sier contenant 600 lettres de félicita-.
le qu'ils sont riches en vitamines B et |tions pour ces cours. Parmi toutes ces
[en sels minéraux. Servez chaud, en llettres, nous en avons choisi une, qui
hiver. résume un peu toutes les autres. En
& % % {voici le texte: |
Hygiène publique “IT am interested in the plan proposed,
L'hygiène publique et les bonnes ins-|in the enclosed clipping, and should.
tallations sanitaires profitent à tout le ; be obliged if you would Jet me have
monde. Le ministère de la Santé na-Îthe seript to and any other informa- |
tionale et du Bien-être social nous en- tion in connection with this prograr.:
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RS ,
MARDI LE 31 DECEMBRE 1946
Radio St-
(suite de la page 2)
Même chose pour deux autres mai-
sons importantes de cette région: Perth
Dyers and Cleaners et Boston Clothing.
Quelques jours après le début de leur
émission commanditée à CKSB, is
ont demandé qu'on leur envoie des
vendeuscs bilingues et une téléphonis-
te bilingue. Le propriétaire du Boston
Clothing s’est lui-même rendu au pos-
te français pour dire au directeur
qui à constaté les résultats de son
émission. Depuis, il a embauché deux
vendeurs de langue française.
Et nous pourrions multiplier
exemples.
M. Leprohon nous disait qu’au dé-
but, il à eu quelques difficultés à
uouver des commanditaires, mais au-
jourd'hui il est reçu à bras ouverts
par tout le monde et que les clients
anglais sont de plus en plus nom-
breux.
Quant aux autres postes anglais,
leur attitude est très sympathique.
Dans le rapport qu'il faisait aux di-
recteurs du poste, le 30 septembre 1946,
M. Leprohon pouvait écrire à ce pro-
pos: “Les postes anglais CKRC, CKY,
CIO nous aident beaucoup. Quand
ils obtiennens une “appropriation”
pour un contrat quelconque, dans cha-
ces
que cus ils recommandent à leur cli-'
ent de se servir du poste CKSB. Nous
avons jeur collaboration en tout temps
ct s0YeZ assurés que nous n’aurons ja-
muis de difficulté de ce côté-là. Il exis-
te une harmonie parfaite entre les
postes anglais et CKSB.”
# Ok #
On peut donc conciure que CKSB
est un grand motif d'espoir. Il aide
directement la cause des Canadiens
français en les regroupant et en ca-
nalisant leur énergie vers un même
but. Il aide aussi cette cause indirecte-
ment en apprenant aux Anglais à ap-
précier le français, à se rendre compte
que c'est une langue merveilleusement
belle, qu'ils auraient intérêt à con-
naître et à bien parler.
Un fait demeure: la création de Ra-
dio-Saint-Boniface a permis à la lan-
LOS ANGELES
Quelques dames essaient de conser-
ver le petit reste de la vieille ville
chinoise, lequel se trouve isolé entre
le nouveau “dépôt” et le centre civique.
Trop tard! Il fallait y penser avant.
Les sentimentaux trouveront regretta- |
ble qu'on ait construit le centre civique
sur l'emplacement de la vieille ville. Ce
nesi pas le terrain qui manquait ail-
leurs, Tl aurait été si agréable de con-
server intact le coin où le Père Serra
blanta sa croix et dit la première mes-
se: où il fixa sa première tente et fit
ss premiers baptêmes d’Indiens; où il
instaïla ses douze premiers fermiers au-
tuur d'une plaza: enfin, le coin où
Angeles prit naissance. L'une des vieil-
les bâtisses qu'on détruira, fut la fa-!
meuse résidence de la famille Lugo qui!
devint plus tard le collège Saint-Vin. |
gue française de sortir pour la pre-
mière fois officiellement de la pro-
vince de Québec. Evidemment le fran-
çais se parle dans d’autres provinces,
mais il n’y est que toléré. Au Manitoba,
en particulier, il est hors la loi par-
tout, sauf à la radio. :
i On peut donc espérer que la créa-
tion de cette radio française ne soit
qu’un premier pas qui conduise à d’au- :
jites succès encore plus grands.
— GIROUXVILLE
Baptêmes
Marie-Irène-Lorraine, enfant de M.
et Mme Philippe Laurin, née le 30 no-
vembre et baptisée le 15 décembre. Par-
rain et marraine: M. et Mme Alfred
: Aubain.
Î Sylviane-Roberta-Marie,
:M. et Mme Douglas Pronovost, née je
‘6 décembre et baptisée le 15 décembre.
‘Parrain: M. Bernard Gosselin; mar-
laine: Mile Claire Landreville.
Joseph-Emile-Roger, enfant de M.
et Mme Henri Bégin, née le 10 décembre
et baptisé le 15 décembre. Parrain: M.
Paul-Emile Côté; marraine: Mille Ida
Guindon.
Î
î
i
NA ee
Qu HG
F4
Î
j Décès
i Le 16 décembre est décédé acciden-
‘tellement M. Charles Perron, de la mis-
ision de Ballater. Il était âgé de 73 ans.
Nos plus vives sympathies à la famille
éprouvée.
EH % %
! Départ
| Le 18 décembre notre curé, le R. Père
Clément Desrochers, nous quittait pour
un voyage de repos dans sa famille.
Toute la paroisse lui souhaite de refai-
ré sa santé et de revenir. En son ab-
sence, c’est le Rév. Père Bouchard qui
aura charge de la paroisse. M. l’abbé
| Wilfrid Dubé qui nous est arrivé le 16
décembre, remplacera celui-ci à la mis-
sion. 11 est très content d'être parmi
nous et nous lui souhaitons de faire
‘beaucoup de bien dans le ministère
qu'il commence.
Éd Éd
r 3:
enfant de:
Boniface et les Anglo-Canadiens
î
|
t
|
|
]
\
a
Près de 1,700 soldats polonais, vétérans de la dernière guerre
. Pour monter immédiatement à bord des tr
provinces du centre et de l'Ouest canadien.
à leur arrivée une derniére tranche de leur
différentes régions du pays, notamment d> l’
des fermes.
LEQAL
À la messe Ge Minuit, la chorale sous
la direction de Soeur Yvonne Morin.
à rendu à perfection la “Messe des
Le 20 décembre avait lieu la clôture :Per8es”" de P ietro Yon, accompagnée
de la retraite prêchée par le Rév. Père |d'Orgue et de violon aux RE de nn:
‘Berthold, Franciscain, visiteur de nos|Albert Graves. M. Jean-Baptiste Con:
'écoles franco-albertaines. Nous remer- lombe chanta le traditionnel “Minuit,
‘cions le Rév. Père et espérons le revoir chrétiens” pendant ja procession. “A-°
parmi nous. deste Fideles” fut chanté en solo par
M. Roiméo Lamothe. Entre autres solis-
k 5 tes, on à pu admirer les voix de Mme
-! |
Nos enfants des écoles nous ont don Graves et de Mllë G. Auger; de MM.
Ré un beau concert, le 20 décembre, au- Dom. Coulombe st Bernard Montpetit,
que RÉRAEnE 5 Ke ue Mgr Rou- dans le répertoire canadien des canti-
:thier, le Rév. Père Pinard, de Tan- ques de Noël.
gente, et la Rév. Mère Marie de Ste-
; Flore d'Auvergne. Mgr Routhier nous a | Parmi les Gistingués visiteurs qui ont
‘donné de précieux conseils sur notre assisté à la messe de minuit, et passé
‘langue et notre religion dont nous le lici un joyeux Noël. à y en avait un, un
‘remercions sincèrement, jeune, venu de loin: M. Maurice Trem-
Iblay, de Danville, Richmond, PQ, pré-:
sident général des Jeunes Fermiers Ca-
ES
RC
Regard en arrière '
SE
inadiens. C'est la première fois que M.
cent, le premier High School de Los:
l
:
Tremblay vient dans l'Ouest et Legal a:
eu l’honneur de lui présenter une pa-!
roisse canadienne dans toute la splen- VOUS ne l'avez pas eu...
La Survivance
P
Le coupable? C’est vous!
—Entrez!
Dans la porte de mon bureau s'en- |
cadre un homine d’une quarantaine
d'années et, derrière lui, un vague 2-:
dolescent.
AttenGs-moi là. J'ai
avec M. le curé.
à parler seul
: =: > " !
Je lui avance une chaise, à cet hom-:
me
suis votre paroissien. .. un mauvais
paroïissien. Vous ne me voyez pas sou-
vent à l'église, et pour plusieurs rai-
sons. Mais cela est une autre histoire.
Aujourd’hui, i] s'agit de mon fils, qui
est 1à, à votre porte. Vous êtes ma der-
nière espérance.
HG ÊS ie
Je m'incline. ..
—Quel âge a-t-il, votre fils?
Quinze ans et demi.
—Je l'ai eu au catéchisme?
—Vous auriez dû l'avoir. Et puis,
Il y a eu
ains du Pacifique Canadien à destination des
Sur la photo du bas ces vétérans recoivent
aye de militaires, avant de partir pour
Ouest canadien, où ils travailleront sur
ue,
TANGENTE
Va et Vient
d'un voyage de quinze jours à Edmon-
ton, Calgary. Ils se sont rendus égale-
ment jusqu'à Marcellin dans le diocèse
de Prince-Albert, Saskatchewan.
M. et Mme Alphonse Tailleur ren-
traient dans leur foyer après plusieurs
‘jours passés à la ville et dans Morin-
| ville.
| M. Lucien Denis décida de revoir sa
petite patrie de sa naissance à Saint-
Eloi de Témiscouata, PQ, qu'il n’a pas
l visitée depuis 1927. Il projette forte-
: d'adoption dans ja nouvelle Angleterre
: particulièrement Manchester.
| Le iendemain, un autre paroissien
; suivait son exemple en montant dans
Il s'agit de M. Honorius Bissonnette.
; k
2.
‘dans leur foyer vendredi après-midi
Librairie
Heure de Bureau:
9 h. 00 à 12 h. 00:
1h. 30 à 4 h. 30:
Samedi: 9h.00 à 12h.00.
sont arrivés à Halifax |
4 Albums à colorier
trois petits cochons
un peu d'argent. Or, j'ai des camara- :
des, de mon âge, qui ont de l'argent
plein les poches, et sans “bachot.” |
M. ct Mme Albert Legault reviennent
ment de parcourir une ancienne région
ile train pour St-Camille de Bellechasse. :
|
Tous les enfants d'école sont rentrés
À
Service de
de l'A.
Albums en couleurs: cendrilon, le
Albums en couleurs: Boum et Patapouf, les trois petits
chats, contes de la mère Oie, etc. 0,20 chacun
Albums en couleurs: la poulette brune, Jeannot Lapin: 0.25 ch.
Série Francette et Riquet (4 titres différents)
Vies aventureuses et personnages illustres (pour les
petits et les grands), 190 pages environ: Cyrano de
Bergerac — D’Artagnan — Richelieu — Napoléon
— Cartouche et sa Bande —— Lafayette -— Charles
Page 3
nn —————————_—_—_—.— Pages
FALHER
Mme M.-L. Vandal, épouse de feu A.
Rose quittait Falher jeudi le 19
décembre pour aller demeurer à Fd-
monton.
| C'est avec tristesse que nous la voyons
s'éloigner parce que Mme Vandal est u-
ne des figures les plus avantageuse-
Iment cennues dans le district étant
june pionnière de 1913. Après avoir con-
nu les difficultés des premiers colons,
ielle jouit maintenant d'une certaine
jaisance.
Î
| Nous serons toujours heureuses de la
revoir à l'époque des moissons,
M mé
‘après quatre mois de bon travail et
d'assiduité satisfaisante,
Paul Bouchard et Jean-Louis Thi-
-bault, étudiants à Vermillon et au Col-
lège Saint-Jean passent actuellement
leurs vacances dans leur famille respec-
“tive.
Nous souhaitons à tous bonnes vacan-
ces, et heureux retour le 7 janvier.
(LL LT LICE
française
C.F.A,
Adresse:
10010 - 109ème rue,
La Survivance,
Edmonton, Alberta.
0.10 chacun
s trois petits ours, les
0.10 chacun
+
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0.25 chacun
—Merci! Ce que j'ai à vous dire se
dit mieux debout. Voici la chose. Je:
4
il
fait pas peur. Et, avec cet argent, is
imênent la vie joyeuse. .
‘voiture, théâtre, casino, cinéma, pen-:
dant que les imbéciles s'asseyent, tout
remblants, =
parcheminés, qui en recalent la moitié. =
ifixe. les yeux dans les yeux.
ilui dis-je.
NA ÊA
À mon tour, je l'interromps. '
—D'où vient-il cet argent. . ?
— Ils le “resquillent.”
—C'est-à-dire: ils le volent.
—$i vous voulez! .. Le mot ne me
. bons diners,.
devant de vieux bronzes
Content de sa phrase, le gamin me.=
— Croyez-vous à quelque chose. . ?
—À rien... Ou plutôt, sil ..
le Féméraire — Louis XIV — Dunois et les Compa-
gnons de Jeanne d'Arc — Surcouf et ses Corsaires
— Henri de Guise — Cagiiostro l'Enchanteur: 81.25 chacun
Collection Signe de Piste — Fait les délices des Scouts:
Le Prince Eric — Pacifique Nord — Le Chef à l'oeil
d'Ivoire — Pied de Biche — Longue Piste — Les
Clubs des Culottés — Fort Carillon — Robinsons
Scouts — Les Chevaliers de l'Ile aux Pies — La Ta
che de Vin — et autres volumes ...…… 0.90 chacun
La Bonne Chanson —
6 différents albums reliés — Cahicrs 8”x10”, 50 chansons
dans chaque album $1.00 chacun
Albums simili-cuir — Cahiers 8”x10”, reliure “Wire-0”,
50 chansons. Une couverture différente pour chacun
des six albums. Série première année à 6e année: $1.50 chacun
Angeles,
ÉA #
I y a longtemps qu'on prépare Noël
ici. Dès le lendemain du Jour du Tra-
vail, le 3 septembre, les décorations
ét “bébelles” de Noël remplissaient les
Magasins. On dit que Los Angeles n’est
pas une ville,
ES
E
ve l’échapne Selle
Par Camille LESSARD
|
Î
EDR. |
Un après-midi, vers cinq heures, alcrs
que Ja brunante arrive, en hiver, je
: eur d'une nuit de Noël. Il s’est procla-
imé enchanté de son séjour. Le plaisir
-A été au moins réciproque. M. Tremblay
‘a été :'hôte de M. et Mme Léon Préfon-
{taine.
Dans l'assistance à la messe, on à pu
mais un ensemble de grimpai au deuxiéme de la scierie pour jentrevoir M. et Mme Ludger Montpetit,
SroS villages. Cela apparaît clairement y attendre mon père qui y “clairait” la M. et Mme P.-E. Séguin, M. et Mme,
à Noël lorsque chaque grand et petit "petite scie. Comme il faisait trop som- | Fernand Montpetit, M. et Mme Sylvain
centre commercial organise pour son bre pour que je m’aperçusse que la scie Lefebvre, Mile Thérèse Labbé, de Bon-
tompie une parade de Santa Clauss. tournait à pleine vitesse, je m'élançai nyville, M. et Mme Henri Cloutier, M.
Los Angeles proprement dit, puis Hol-
lywood et Pasadena sont les principaux
centres,
À l'est de la Californie s'étend la
Ipour aller
me placer aux côtés de mon |et Mme Arthur Coulombe et Mile Thé- |raisonnements effrayants.
:de notre faute. . . Mais c'était la guer-
‘re. .. le ravitaillement. ., des répé-
ititions d'anglais. ., de piano.., de
imathématiques. . , de tout. ..
—— Alors, pas ia premiére Communion?
—Non.
—Pourquoi venez-vous me trouver
‘aujourd'hui?
—Parce que sa mère et moi, nous ne
/savons absolument plus quoi en faire?
Renvoyés de partout, il nous parle
‘comme à des chiens... Il tient des
dépense
»
|
Î
|
{
Î
Es Plus vite que la pensée ce dernier |rèse Coulombe, M. et Mme Gérard sans compter, alors que nous ne lui
me saisit par les épaules ou la tête,
je ne sais trop, me faisant sauter par-
dessus la petite scie. Dire que sans sa
chaîne de montagnes connues soûs le [présence d’esprit, j'aurais aujourd’hui
Nom de Sierra Nevada. C'est une belle [les jambes coupées et peut-être autre
clôture puisque ses pics sont les plus Chose! Mon père tomba assis, le visage
hauts du pays. Le long de l'océan une blanc comme un drap... net, bien
Suite d'autres montagnes, le Coast Ran- entendu. . . “Ma petite vlimeuse, si je
8e. Les deux devraient se rencontrer | te reprends encore à remonter ici, c’est!
Beaudoin, M. et Mme Achäle Létour-
neau, Mme Emile Casavant, et bien
d'autres dont les noms n'ont pas été
retenus.
%Æ 4
Le lendemain de Noël, M. Ferdinand
Martineau est revenu d’un beau voyage
de deux mois à Québec et aux Etats- 1
donnons que très peu d'argent. ..
L'autre jour, il s'est acheté une moto-
cyclette. .. Alors, en désespoir de
cause, je vous l'amène. ..
—Faites-le entrer.
% sk #
Grand, souple, élégant, les cheveux
ondés, ce fils me donne l'impression
inquiétante d’un danseur mondain.
k 4 t à = . d .
au sud si seulement on leur en avait |à mois que tu auras affaire!” Je me le Unis. Sa mère, Mme Martineau est) Il me regarde. .. me toise avec un
donné la chance. Mais elles en sont'le tins pour dit.
empêché par une autre rangée de mon- A Strè
| ne nuit, des voleurs pénétrérent
tagnes, au sud de Bakersfield, qui de d a :
: dans le magasin de M. Georges Tur-
biais coupent la grande vallée centrale. | A 4 :
revenue avec jui. |
air de défi.
Je sens aussitôt qu'il n’y a rien de
direct à lui dire. Alors, j'amorce la|queique chose de lui. En tout cas, ül
iresterait, dans son esprit, ces vérités
conversion sur une voie latérale.
Ce sont 1 i ’a j is!
es Tehachapsi. On n'a jamais cent et marchandises. Un tel exploit,
cotte, député au fédéral, et y dérobèrent
bien expliqué la direction de ces mon- |
: tie.
tagnes de l'ouest à l'est qui sépanrent [Ras un village perdu comme le nôtre
t
d
{après deux parties nulles contre West-
1
}
|
La saison est ouvertement au gouret:
l'effet d’une bombe sur la popula- Fe : &nS
nettement Ia Californie du nord de de Are pa La rte “es ser- |2Ux dépens de la voisine, Vimy. L'équi-
pe cette année est formée de MM. Louis
.Rostaing, Paul Mercier, Armand Saint-
}
celle du sud. Les premiers Franciscains
missionnaires trouvaient que c'était u-
ne bien mauvaise barrière lorsqu'ils
Voulaient se rendre de la vallée de Los
Angeles à celle de Bakersfield, En
1854, on y construisit une bonne route
Pour wagons, puis, de 1919 à 1921, une
Toute pour autos qu'on considérait com-
me un chef-d'oeuvre quoiqu'on y comp-
tât 593 courbes dangereuses. Quand on
R'y accrochait Pas, on faisait Je trajet
velle Ridge Route qui réduisait les 593
Courbes à 22, C'est encore trops de coins
à tourner. On va bientôt s’en débarras- |
ser, Comment? En Passant par-dessous
les montagnes, On traversera un long
tunnel de 26 milles de long, et le tra-
jet ne prendra que 3 heures. Ce sera,
évidemment, un tunnel à la dernière
mode. Même la Sophronie en serait
contente, La route d'en-haut sera ré-
servée à ce qu'on appelle les voyageurs:
celle d'en bas, aux camions et aux che-
mins de fer. Un tunnel à deux étages,
quoi!
lock et Vimy, 2-2, l'équipe de Legal a heurs au collège. Mais je connais, en
iremporté une première victoire 5 à 2,!Province, un établissement
de plein
air, avec un règlement assez large. J’é-
—Je sais que vous avez eu des mal- éternelles qui, tôt ou tard, émergent
crois à l'argent.
—Cela peut vous mener loin.
C'est déjà fait.
—E£t même très loin! ..
i —Les imbéciles se font prendre. Pas,
Îles intelligents.
É A ES
$
La conversation tombe. On ne dis-!
icute pas avec le néant.
Le fils s'en va. Il en a assez de moi; .
et moi, de lui.
Je le regarde, souple et félin, des-
Icenûre mon escalier. Apache élégant,
il me donne l'impression d'un fauve,
qui va se glisser dans la bergerie hu-
maine. ;
De nouveau, le père est seul’ avec
moi:
—Qu'en pensez-vous. . ? me dit-il
d’une voix anxieuse.
—Je pense que le grand coupable,
c'est vous!
—Moi! ..
— Oui vous! Ce n’est pas aujourd'hui,
c'était il y a dix ans qu'il fallait m’a-
mener cet enfant au catéchisme, et l'y
laisser le plus longtemps possible, pré-
cisément parce que c'est une forte
tête. Alors, peut<être, on aurait fait
L
quand les circonstances deviennent plus |
favorables. Vous n'avez rien semé. Et;
mm M ne
La Bonne Chanson à l'Ecole — Nouvelle série, chaque
album contient 25 chansons dont environ cing en
anglais, série: lère année à 8ème année … 0.25 chacun
La Bonne Chanson —— Série des Jeunes, volume de 25
chansons plus spécialement appropriées aux jeu-
nes 0.50 chacun
Volume d'accompagnement — Série des J eunes . . … $1.00 ch.
Chantons en choeur — Chansonnier spécial de 30 chan-
Sons, format réduit de 7”’x9” 0.25 chacun
Œ
El Chansons de Botrel 0.50
= Chansons du Vieux Québec $1.00
= Chansons populaires du Canada 0.50
Chansonniers (Rondes) Vire-vole . 0.50
Chansonniers — Gai-lon-la
* *
Nous avons aussi en vente un excellent choix d’albums
populaires pour les jeunes, romans d'aventures,
jeunes filles, auteurs canadiens, livres de la bonne chanson,
cte. Nous pouvons vous procurer tous les livres que vous dési-
rez. Si nous ne les avons pas én magasin, nous nous les pro-
curerons dans 1 eplus bref délai. Nous vendons au prix cou-
rant de toutes les librairies. Adressez vos commandes à:
Librairie française de L'A.C.F.A., La Survivance, Edmonton
livres pour
CELL DELLE CE TE CETTE
Formule de Commande
|
jou qu'il allait tirer. ..
entre Los Angeles et Bakersfield en 5 |
heures, En ini -t ä
1933, on finissait une nou siffla assez proche de ma tête pour que
[l
vices de deux gardiens de nuit dont mon |
père fut l’un. Comme les gardiens é-
i i i D ham
taient forcés de dormir de jour seule- Louis, Henri Brisson, Fr
1
|
à
[crirai sur votre cas, et je tâcherai d'y
lintéresser des professeurs amis. Seu-
lement, il faudra y mettre tout de
s : s même un peu de bonne volonté. ..
à ain Dumaine, Réal Caouette
ment, mon père alla se coucher un ma- lpl » Léon Du »}
tin mais oublia d’enlevér les cartou- |El0i Proulx, Ernest De Champlain, Ro- . quelques efforts. . .
ches de la carabine qu'il utilisait. Mon ;Pert Mercier. M. Pat. Montpetit est gé-
petit frère Pitou, voulant faire son |rant, et M. Denis Mercier est le ne
hoïmme, s’empara de l'arme et me vi- | Lundi soir, le club a donné un concert
j ir, à l arbre de
sant, m'ordonna de me lever les bras, © plein É + IE AR AUS
Sans attendre | NoËl du age,
une protestation de ma part, il leva la ymière multicolore.
|
. Le bruit du coup de fusil réveilla !
gachette et le coup partit. . . Une balle
je sentisse le déplacement d'air qu'elle
provoqua en passant, comme un souf-
fle. .
mon père, comme vous pouvez vous ima-
giner, et si vous pensez que mon petit
là, vous vous trompez énormément.
(à suivre)
Tout à l'Etat
Ce projet sera nécessaire pour les 241 Moscou. — Une dépêche adressée à
Millions d'habitants que la Californie
Possédera bientôt, d'après ce que dit le:
B&ouverneur,
R. Thibaudeau
resplendissant de lu-
Un nouvel adjoint
parlementaire
M. Louis-René Beaudoin, député li-
É î reuil-Soulanges, devien-
frère eut envie de remettre la main Ée . ne
sur une autre arme à feu, après ce jour , d'8it 8j pee
du Commerce. Le travail de ce ministè-
1
ll
i
1
re pendant la guerre ne justifiait pas la
romination d’un adjoint, mais mainte-
nant qu'on s'occupe davantage de
notre commerce, if est probable qu‘on
donnera un assistant au ministre.
M. Beaudoin est un avocat âgé de 34
ans. Il parle français, anglais et espa-
“Pravda”, de la ville sibérienne de Kras- gnol avec une égale aisance, La connais-
de 17 livres). On l'a remise à l'Etat,
noyarsk, 4 annoncé la découverte d’une sance de l'espagnol lui serait d'un grand
pépite d'or de 7.702 kilogrammes (près secours pour notre commerce avec les
pays de l’Amériquelatine.
Le gamin m'ecoute, la figure fermée,
Fuis, durement, il m'interrompt.
Éd
—Monsieur le curé, pas la peine de;
me faire un sermon.
—Je ne vous fais aucun sermon: je
cherche seulement le moyen de vous
sauver,
—Me sauver. ..?? De qui .? De
quoi. . ?
—De vous-même.
—De moi. . ? Je m'en charge.
—E#£t comment?
—Oh! c'est très simple. ..
+ *%
Alors, d’une voix coupante. .. cette
voix des gosses qui ne savent rien, mais
qui tranchent comme s'ils savaient
tout:
—Je divise l'humanité en deux ca-
tégories: les intelligents et les imbé-
ciles. Les intelligents ont tous les
droits. Les imbéciles, aucun. Moi, je
suis un intelligent.
—Mon père veut que je m'’abrutisse
sur du latin, sur du grec, pour décro-
cher un “bachot” et gagner, plus tard
—ÆElles ne tiennent pas debout. La
Vie passe avant l'anglais et le piano. |
j
{
cette âme abandonnée! .. Fasse ke |
ciel, qu'un jour, vous n'ayez pas du! NOM RS a Rd a en
sang sur les mains. .. |
| Je vous ai dit mes excuses. IE ADRESSE
—Alors, rien à faire?
Î —Prier. .. Tout est possible à Dieu.
j Mais que je vous plains, cher Mon-
isieur! .. |
%
, i et dont voici les noms:
Et c'est avec une émotion toute spé-
ciale que je suis allé, ce jour-là, faire
le catéchisme à mes tout petits. ..
Pierre L'ERMITE.
Œa Croix).
Elles s'opposent à
ces projets
SUNSET
Vancouver. — La section provinciale
de la Société féminine de Tempérance
est à se préparer pour combattre l'a-
vènement de lois plus larges sur la con-
sommation des liqueurs en Colombie
canadienne. Un représentant de Ja So-
ciété a ajouté que les bars que l'Ontario
se propose d'ouvrir serviront d’expé-
rience pour les autres provinces.
Ci-inclus la somme de $
en paiement des livres suivants que je désire acheter
ÉPCES EEE EESTI EE
seovossossssene
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ELLES LL EE EEE EEE INTPNEPTYTTS —_
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LS
Ra ee
Page &
JEAN-COTE
Le 19 décembre au soir:
mées et parlantes à l'école Landry; il y:
î
2 i à in temps, un vrai tem
vues ani- 11 neige à plein k ps, vrai ps
‘de Noël; chacun s'en va réveilionner
lcrèche de Noël qui se plie; à chaque
l'enfant, en plus, un cadeau et une palet-
Îte de chocolat: le tout très apprécié.
avait de très belles vues sur “Le Sague- ;
nay” sur les beautés du Canada com-
me pouvoirs d'eau; on nous fait aussi
visiter les grandes villes du Canada. Bel
auditoire.
Le 20, dans l'après-midi, de nouveau
à l'école Landry pour le dépouillement
de l'arbre de Noël; le programme dé-
bute par un examen de catéchisme et
Jes enfants nous donnent des réponses
personnelles, de vraies trouvailles: puis,
des chants de Noëï, des chants de l’abhé
Gadbnis: le curé est invité à dire quel-
ques mots en attendant Santa Claus;
le curé termine son allocution pour cé-
der la place à Santa Claus et à Jack
Frost; surprise générale, car Jack n’est
pas attendu du tout. On finit par obte-
nir le silence et Santa Claus nous dit
qu'it vient de Wanham à pieds avec
Jack Frost; Santa met son colis par
terre et Jack Frost lui donne un coup
de mains: chaque enfant a un paquet
à son nom; Santa n'a oublié personne:
puis, un sac de ponbons pour chacun;
Santa nous quitte avec Jack Frost pour
aller ailleurs; les enfants nous Gon-
nent encore quelques chants et tous
partent en vacances accompagnés de
leurs parents. Félicitations à notre dé-
voué professeur: M. Canuel.
Le 23, dans l'après-midi, enterrement
d'un enfant de 22 mois: Joseph-Lau-
rent Roby, fils bien-aimé de Emile
Roby et de Yvonne Saint-Pierre; pieuse
cérémonie à l'église pour cet enfant, ce
cher petit ange, qui à déjà gagné son
ciel; il] veillera sur sa famille et sur
notre paroisse.
KA na
se DE
Le 24, dans l'après-midi et dans la
soirée: confessions; les trois messes à
minuit. Le “Minuit, chrétiens” pieuse-
ment chanté; belle grand’messe et com-
munion générale de toute la paroisse;
sermon sur Ja paix aux hommes de
bonne volonté. Durant les deux messes
basses, cantiques Ge Noël en français.
Puis, on transporte Je T. S. Sacrement
à ja sacristie; notre curé. au nom de
l'Enfant Jésus, distribue à chaque foyer
un calendrier; à chaque enfant: une
CBK, 540 kles. — Emissions françaises
pour là semaine du 6 au 11 janvier 1947.
L'horaire est donné en heure normale
des montagnes,
Lundi G janvier
chez soi; Charles Boucher a plusieurs
jinvités sans oublier son curé; un vrai
réveillon à la canadienne; c'est quasi
un diner: conversations des plus ani-
La Survivance
MORINUILLE
La fête de Noël est passée et semble |
avoir laissé de fort belles impressions
de tout côté. D'abord la température!
était superbe et a facilité la venue à:
l'églis: des personnes qui étaient des:
plus éloignées. Le chant a été bien ren- !
SE
. ILS RETOURNENT À LEURS POSTES
MARDI LE 31 DECEMBRE 1946
D ESS
Un geste significatif
{
=
Saini-Alhert Ottawa. — M. Brooke Claxton, nou.
Un concert de Noël très bien réussi [veau ministre de la Défense nationale,
fut donné à la salle paroissiale de St-,a posé un geste significatif à son arri.
| cole. Une foule nombreuse vint applau-
dir aux chants, rondes, saynètes, Téci-
jfait reconnu par tous.
Imées: quatre heures va sonner quand
ù ke du, les confessions très nombreuses et
‘on se sépare.
‘les cemmunions aussi Somme
(Noël est toujours la fête la plus popu-.
äs + Éd
Le soir du 25, deux maisons ambulan-
‘tes, trainées par quatre chevaux, s’en |
“vont chez Eugène Girard de Girouxville neige se mettait à tomber et le froid
pour le souper; dans ces deux maisons .. )
ambulantes, se rendent pour le grand
| SOUPÉE: les familles de Henry Boucher, (sévère. Ce matin, le 28, le thermomètre
François Boucher, Alonzo Boucher, i
CRATIES HOUCREE et Tancrède Gagnon; solation qu'il fera plus beau et plus
il neige à plein temps; les chemins dis ‘doux dimanche. Enfin il ne faut pas
paraissent; nos gens nous reviennent, ! trop en vouloir à ceux qui sont chargés
au pas de leur quatre chevaux, au pas, :
vers les trois heures du matin le 26.
À
Le 27 au soir, par le courrier du sa-
medi, la famille de Charles Boucher:
expédie à Rome, à l'abhé Baril, cigares
et cigarettes qui seront très appréciés
il'hiver fasse son apparition de temps
è autre.
M. Ferd. Steffes
mois avec son fils Paul et sa femme.
: ‘pour une tournée dans les Etats. Ils.
par un célèbre amateur, qui à laissé un ; u ni
ne reviendront que lorsque la tempé-
; me HUE à _côté com- ; ;
SOMVENE oubMabIe-s . ns trature sera moins froide. Donc bon
‘6: R sera tanto ! à ÿ
me cure: Rome sera an une vi voyage à nos promeneurs!
remplie de fumée canadienne. | NES i
ee : ; OO + Î
_ ce AnARE dont! NOUS avons rencontré l'un de nos.
540 SF par Fe e : es de ee janciens dans la personne de M. Léo-
2 Rares ni : É ÉCemMDTE, Lord de Tonnancourt. Il est venu de!
; messe; v re ne ;
CHARS A cs “ À . ve Vancouver où il demeure maintenant.
. Ha s a ÿ à La en e dre = :
CORTE ne np < té PE : . Il à rendu visite à sa vieille mère qui se
SE a RE LE Iporte toujours bien en dépit des années.
HEnÈME sur place. ; à
Et
se ste
HS Ed
Nous apprenons que Demoiselle Irè-
pars : re en SpIeS Mo | ne Coupal est actuellement à l'hôpital
‘per pris chez Algeït Lavoie, COUT VE eye a subi une opération assez sé-
serdeSHDRES CINE 0e Champlain et} ice, Les dernières nouvelles sont
INDES DAbee Je HO: PRRE Mar- | onnes cependant. Nos autres malades
eau. Este FQnE Fe se portent bien et cela en dépit de la
température qui ne les ménage pas. Ils
soi Toë s ss invité :
Le He ce oël, nu en . nn in'osent pas encore tourner les yeux vers
de Albert Lavoie, dans la famille dl temps qui est plutôt loin.
Adrien Bessette. Î
bd HE
il ;
$
Be de
LÉ dSADe ee : es n De ce temps-ci nos fermiers sont
A ae < A ROSERRE ARC enr iplutôt au ralenti et comme l'ouvrage
la journée du 25 et dans celle du 26:
froid Éé Inene 8 ONE ‘sur la ferme est assez rare, ils en pro-
av n fr z in : 35 : :
Prec yn SE0E ee. ne ro loue ritent pour charroyer leur grain et
is Le _ + Fe nn: de Gb x ‘charbon. Ils re sont pas fâchés d’avoir
La eur . ë “ Ne das ofie ‘quelques jours de répit en attendant
’olonté . E. à É
ie FUBES- #0 la saison du travail.
mins pour les rendre passables, au:
noins aux voitures d'hiver; Jes autos: : :
lé PU s Et nos joueurs de gouret? Notre club
sont arrêtés au moins pour quelques
EE dl ne a Need nren er" lE senior fait des prouesses et remporte
5; L Ce F L ! . . . ss s
j NE ee ee à. en des" “ictoire sur victoire. Dernièrement il
| POUNEEPENENT 8 infligeait une défaite aux clubs du Fort
routes pour garder les routes ouvertes
: : , Saskatchewan et de Leduc et montait
durant l'hiver, mais on peut compter :.
ee AL re ed ONE la tête de la ïigue. Pourra-t-il s'y
SRE p pas À “maintenir? C'est ce que l'avenir nous
comme si ces autos pouvaient marcher dire
douze mois par année, Ceci est un :
LS
à
+ Jean-Côté remercie la chambre de
commerce de Girouxville, de Juda et de
Peace River vour essayer de faire ou-.
ivrir la route qui nous mènerait directe-
ment à Peace River (pour Girouxville,
Le er centenaire du
téiégraphe commercial
Ottawa, — Le preinicr service de té- |
toute, :
laire parmi les nôtres. ï
La messe était à peine finie que la,
ja augmenter. Depuis le 25 décembre Ia,
itempérature devient de plus en plus.
‘était à 29 et l'on nous dit comme con- !
’ide la température et il faut bien que:
est parti le 27 de ce
:
î
Æ longs mois de misère et de
privation dans des camps de
concentration japonais ne semblent
pas avoir refroidi l'enthousiasme de
AM. J. XL. À. Middiecoat (à gauche)
et S. P. Healey (à droite) qui re-
tourneront en Orient prochainement
pour y reprendre leur poste d'agents
du trafic du Canadien National.
Faits prisonniers lors de la chute
de Hong Kong, tous deux n’ont eu
pour toute nourriture quotidienne,
de décembre 1941 à juin 1942, que
six onces de riz avec, en de rares
occasions, un petit morcenu de
boeuf. Libérés en 1942 après s'être
vu accorder un statu semi-diploma-
tique en vertu de leurs relations
avec le Canadien National, ils ont
été transportés dans un port de l'est
africain portugais par le navire
La situation de la femme mariée d'apres
e la chioyenneié
la nouvelle ii €
La loi sur la citoyenneté canadienne,
qui doit entrer en vigueur le ler janvier
1947, oùvre un nouveau domaine consti-
tutionnel, particulièrement en ce qui
concerne les femmes canadiennes. Pour
la première fois dans notre histoire, le
statut qui régit la citoyenneté recon-
nait aux femmes urie condition égale à
celle des hommes. Voici quelques-unes
des clauses de la loi qui intéressent
les femmes.
Lorsqu'une Canadienne épouse un
étranger, elle ne change plus de natio-
nalité par le fait même. Elle conserve
sa citoyenneté canadienne tant qu'elle
ne produit pas une formule où elle re-
nonce volontairement à cette citoyen-
neté.
tations, etc. Méritent une mention spé-
ciale les numéros suivants: scénes de
monne Labelle; les chants et rondes
exercés par les mêmes; ja drill des élè-
ves de Mile Marie Wolnievicz; la pièce
des élèves de Mme Vague, la saynèête
de S Lemire, s.g.m. et la récitation du
P. Drummond: “Maxime Labelle”, ren-
due par Lyle Courtepatte. Le R.P. À.
Tétreauit présenta un prix de français
mérité par René Morin.
Se ste
| Une belle messe de Noël en parties
fut exécutée par la chorale de Saint-
Albert sous la direction de Rémi La-
franchise, pour notre messe de Minuit,
‘Xgama Maru et de là à New-York à las que de beaux cantiques en anglais
borä du Gripsholm. : en français, Une foule plus nom-
M. Middlecoat a pour mission de
ré-ouvrir le bureau du Canadien
National à Hong Kong, bureau qu'il
avait été forcé d'abandonner lors de
la chute de cette ville, et M. Healey
se rend à Calcutta, Indes, pour y
ouvrir une nouvelle succursale de
la compagnie. Citoyen américain,
Healey a débuté à Yokohama com-
me agent voyageur du chemin de
fer, Quatre ans plus tard il a été
nommé agent à Hong Kong. ul s’est
enrôlé dans la Marine américaine
confessionnaux et remplit la vaste nef
de notre église, artistement ornée pour
l’occasion. Le RP. alexis Tétreault,
omi. offrit des voeux à tous au nom
et prêcha le sermon.
KA
Î
dès après sa libération, INatif de Es Youville assistèrent avec atton-
l'Australie, Middlecoat est entré au drissement à leur messe de Minuit,
service du Canadien National à | chantée par leur aumônier, le R. Père.
re nt jee Tourigny, omi, et aux chants
sivement à Shanghai, Yokohama et |mélodieux qui avaient charmé les Noëls :
Houg Kong. ;
riaient pendant la journée en échan-
geant voeux et cadeaux. Plusieurs re-
çurent la visite de parents et amis.
Stuart Chase nrédit
la pire dépression
y résider en permanence. |
«br Un an de résidence ininterrom- |
pue au Canada avec son mari.
(cr Production de la formule ap-
New-York. — M. Stuart Chase, éco-
nomiste et écrivain, entrevoit la possi-
bilité que les Etats-Unis comptent bien-
propriée à la division de la na-1{tôt une armée de 20 millions de chô-
turalisation, ministère du Se-|meurs. La déflation et la dépression
crétaire d'Etaf, Ottawa. constituent le principal danger, dit-il,
L'épouse étrangère de cette dernière | si rien n'est entrepris pour prévenir
catézerie doit comparaitre devant un! cette catastrophe.
tribunal pour y être interrogée; elle!
doit être licitement admise au Canada!
pour y résider en permanence, résider |
au pays pendant un an avant la datei
de sa demande de citoyenneté et re- |
meltre unc formule appropriée au gref- :
fier du <ribuna] au district judiciaire où ;
ellr réside. l
Notre Français sur
Ée vif
Par Jean-Maris LAURENCE
| Les entretiens linguistiques de Jean-
RE HA Re y nee à ‘Marie Laurence avec la spirituelle In-
breuse qu'à l'ordinaire assiégea les
du R.P. J. Bidault, o.m.i. et en son nom, ,
Nos nombreux vieux et vieilles au
| Albert le 22 décembre par nos jeunes | vée à ses nouveaux bureaux. Le direc..
| gens du C.Y.0O. et par n05 enfants d'é- |
teur des trois services armés remarque
l'Union Jack qui flottait au mât. Quel.
que peu mécontent, il pénétra dans
l'immeuble et demanda de faire changer
ke drapeau qui “n’est pas le nôtre" pour
Noël préparées par Miles Jeanne et Si- l'étendard provisoire le Red Ensign, Le
personnel chercha pendant assez long.
temps avant de mettre la main sur le
drapeau que réclamait le membre qu
cabinet. On peut voir le Red Ensign
des chefs du groupe croisés de la classe |floiter maintenant au-dessus de l'im.
meuble.
La Éussie demanse
ces nationaux
Paris. — Le gouvernement soviérique
a lancé une vaste campagne pour que
70,090 Russes blancs vivant présente
ment en France acceptent la na
‘hté soviétique et rentrent en Russi:.
Déjà, un navire chargé de 2,058 R::4-
ses a quitté la France et il aurait
atteint le port d'Odessa au début de dé-
cemb'e. L'ambassadeur russe de Faris
a dit que tous les passagers sont des
Russes blancs, exilés de la révolution
bolchévigue qui étaient hors de leur
‘pays depuis 25 ans et qui ont acconié
‘des passeports soviétiques.
Dans l°s cercles russes bien informés
ce la canitale française, on prétend,
cependent, que les passagers étaient
surtout des prisonniers déplacés, relà-
chés des camps allemands par les Alliés
:eprès Ja fin de la guerre. En fait, seule-
‘ment 203 Russes blancs auraient accepté
de rentrer dans leur pays d'oritine,
suivant les informateurs de la BUP. C:5
informateurs ont demandé à la BUP
de ne pes divulguer leurs noms, de pour
de représailles âe la police secrète mrs-
covite. ;
: Ces irformateurs, dont un vieux sé-
néral russe, ajoutent que le gouverne-
:merit soviétique a lancé sa campagne
: dans le but d'obtenir de nouveaux tra-
.vailleurs dans ses camps de travail for-
cé et de renforcer sa politique contre
toute émigration russe. Le général a di:
encore qu'aucun Russe blanc en France
ne veut retourner en Russie, contraire-
‘ment à ce que prétend lambassace
: soviétique.
Editions Besuchemin
Par Eudger Robitaille et Louis-A. Biais
Le premier \’une série d'ouvrages «ur
‘les métiers de construction.
4h.00 à 4h.i5 pm. — La Chanson
française. lieu de 43 milles). Il n'y à que dix milles
4h15 à 4h80 pm. — La Fiancée du le route à ouvrir et cela coûterait |
Commando. viron $6,000.00.
4h.30 à 4h.45 p.m. — Un Homme et son CE
Péché. i
Bonne année à tous et à chacun.
Editions Fides
4h.45 à 5h.00 p.m. — Radio-journal.
Mardi 7 janvier
4h.00 à 4h.15 p.m. — La Chanson
française.
4h.15 à 4h.45 p.m. — Céleste et Valentin
| ce serait 29 milles au lieu de 54 milles, et légraphe commercial au Canada a été
lpour.Jean-Côté, ce serait 19 milles au jinausnré il y; à eu cent ans le 19 dé-| Canadien peut, si elle Je désire, obtenir
La femme étrangère qui épouse un
cembre. Les deux premières dépêches |la citoyenneté canadienne après avoir
furent échangées entre Toronto et Ha- lrésidé un an au Canada avec son mari.
inilto», et les suivantes entre St. Ca-|Ces épouses étaient auparavant consi-
tharines et Niagara. Un mois plus tard, | qérées comme “ressortissants cana-
la ville de Buffalo, N.-Y, était reliée | diens” au sens de la loi de 1921 des
au réseau. Pour commémorer ce cente- |ressortissants du Canada, même avant
paire, M. R.-C. Vaughan, président et|qu'elles ne mettent pied sur le sol cana-
directeur général du Canadien National ldien. En vertu de cette loi de 1921 elles
adressa le message suivant sur une lavaient droit à un passeport canadien
formule télégraphique employée par la [leur assurant aide et protection à l'é-:
4h.45 à 5h.00 pm. — Radio-journal.
Pêche et Chasse
Mercredi 8 janvier ———
C'est un avantage pour un pays de
4h.00 à 4h.15 pm. — Musique et Litté-
Toronto, Hamilton, Niagara & St. Ca-|tranger à titre de ressortissant cana-
tharines Electro-Magnetic Telegraph|dien, mais elles n'étaient pas considé-
Co. lors de linauguration du premier |rées comme citoyens canadiens en vertu
service télégraphique commercial, le J9 /de la loi de l'immigration. Cette ano-
décembre 1846: malie est disparue avec la Loi sur la:
Rangoon, Birmanie. — Trois mille
étudiants birmans ont défilé dans les
principales rues de Rangoon, au cri de
“A bas l'impérialisme britannique”,
“Retirez les troupes étrangères immé-
diatement” et “Etablissez un gouverne-
ment national”.
La manifestation marquait le huitié-
me anniversaire du “jour des martyrs”,
que l’on observe chaque année en mé-
.moire de la grève nationale de tous les
‘étudiants birmans en 1938, grève au
cours de laquelle un étudiant fut tué
j L'auteur présente au public lecteur
|génie font depuis quatre ans les délices. Ge litre révond aux ecdoenees ue
du public auditeur de Radio-Canada. :, | de PS nue
formation élémentaire du charpenti-”-
Le ea menuisier.
une série de ces dialogues amusants et ‘
instructifs sur La Philologie, La Lecture VORRE A CRANAE AR ASE etNREEe Ce
et Le Style. $3.00; par la poste: 53.10.
Une introduction précise l’état actuel
de la linguistique et définit la situation :
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nombreuses questions grammaticales,
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__{ 14 tesonce, ju | L
O2 AVE.
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tOt ST.
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Commando.
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4h.30 à 4h.45 p.m. — Un Homme et son {croissement de possibilités d'échanges | phe commercial”.
Péché.
&h.45 à 5h.00 p.rm. — Radio-journal.
Jeudi 9 janvier
4h.00 à 4h.15 p.m. — Prenons le Thé.
4h15 à 4h.45 p.m. — Les Voix du Pays.
4h.45 à 5h.00 p.m. — Radio-journal.
Vendredi 10 janvier
4h.00 à 4h.15 p.m. — La Chanson
française.
4h15 à 4h.30 pm. — La Fiancée du
Commando.
commerciaux. C'esi heureusement le cas
pour le Québec où, en plus de la culture . ia x
äu sol arable et de l'industrie du cd Ajournement ‘’mouillé“
la chasse et la pêche occupent une place ; Pr
marquée dans l’économie. Lonûres. — La Chambre des Com-
La collection “Etudes sur notre Mi-|munes s'est ajournée avant Noël pour |
lieu” ajoute aux volumes déjà parus|U" congé d'un mois.
chez Fides: La Forêt, une étude rédigée! Des débats portant sur la Birmanie
en collaboration par des experts en la et l'orge ont marqué la dernière journée
matière, intitulée Pêche et chasse, Ce! de travail des députés.
grand ouvrage, bourré de faits et de! L® journée s'est terminée par une
statistiques sur le Québec a pour but! discussion sur ie prix de l'orge d'Ecosse
4h.30 à 4h45 pm. — Un Homme et son |de faire connaître au public les proble-, ©t SUT SOn usage dans la fabrication de |
Péché.
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syndicalisme catholique Fides vient de réunir en plaquette,
dans Ja collection du “Message fran-
par Alfred Charpentier | cais” les extraits les plus riches et les
L'auteur expose les raisons qui ent. plus émouvants de l'écrivain, sous le ti- |
présidé à son évolution syndicale. D'a-:tre de Guy de Larigaudie dans ses plus
bord partisan de l'Internationale, il ra-! Peaux textes. Nous y retrouvons des
conte comment il en vint, à la suite de °Pisodes tirés de ses récits de voyages
discussions et de recherches à adhérer : ©t AUelaurs pensées de l'Etoile au grand
au Syndicalisme catholique. large, oeuvre posthume qui met en lu-!
Cet ouvrage à portée sociale est avant : MIÈTC ce qu'on peut appeler sans exa- |
tout un débat d'idées, Il soulève les pro- : S6'ation, sa sainteté. ‘È
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au prix Ge $1,23.
H DE
bd
Hérauts
Alburn relié no 3
FIDES vient de réunir en un ravissant Testament, moins burlesques que ceux
album relié, 8 numéros du mensuel il- du petit son encore souvent
lustré favori des jeunes Canadiens! Enfin quelques poésies diverses ter. !
français. L'album ‘“Hérauts” ne fait minent ce recueil.
pas dà morale, il prêche par l'exemple
| 3 Éd i
| Villon À
Les éditions Fides viennent de pu-:à
‘blier un recueil de la plupart des poë- Re
‘mes de Villon. On y retrouve presqu'en | É
entier: Le petit Testament, suite de! à
bu legs fantaisistes qui témoignent de'À
Pour la troisième année consécutive, beaucoup d'esprit, Les legs du grand
ironiques. :
“I y a cent ans aujourd'hui était {citoyenneté canadienne et la loi de dans une escarmouche.
l'immigration a été modifiée en consé-,
1
quence.
Par suite du principe qui accorde aux,
femmes une condition égale à celle des !
hommes, l'épouse étrangère n’acquiert ,
pas la citoyenneté canadienne du seul :
fait que son mari devient un Canadien
par naturalisation. Elle doit faire sa |
propre demande et, après s’être confor-
mée aux règlements, elle recevra son;
propre certificat de citoyenneté.
Les femmes qui ont épousé des Ca-:
nadiens et qui ont été licitement admi- :
ææs au Canada avant le ler janvier
1947, date d'entrée en vigueur de la Loi
sur la citoyenneté, deviendront des
“citoyens canadiens” en vertu de cette
loi, sans autre procédure. Après le ler
janvier 1947, elles devront avoir résidé
1 an au pays avant de pouvoir acquérir
la citoyenneté canadienne.
La femme qui a épousé un Canadien
et qui est déjà sujet britannique peut
devenir citoyen canadien aux conditions
suivantes:
(ai Admission licite au Canada pour
les CONCENTRES SHUR-
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intellectuels comme aux
non-initiés. Les religieux, les religieu-
ses, les prétres et les fidèles de toutes
catégories en feront avec profit un li-
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aspirent au bonheur et à la paix de |
l'âme y trouveront une lumineuse con-
ception de la vie.
Chaque page apporte de sûres ee
lations: les âmes assaillies par le doute
ct l'incertitude puiseront dans “Pax”
de merveilleux remêdes destinés à met-
tre un terme à leur angoisse.
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MARDI LE 31 DÉCEMBRE 1946
Revue générale des événements
mondiaux de l’année 1946
Par la British United Press guerre civile entre le gouvernement cen-
| : tral du général Chiang Kai-shek et les
pour les diplomates et les hommes | mmunistes.
d'Etat, 1946 fut une année de el Néanmoins, la plus grande lutte en-
nements et de luttes politiques. . |tre la Russie et l'Occident se fait autour
1946 A ÉUSSL DAS AANEE de FARINE le l'Allemagne. Il est étonnant de voir
ct de privations de as sortes. 165 | comment les grandes puissances alliées
mr de beve ont écuffert de: faim | 1 OU ravagé l'Allemagne en exigeant
nom p , vien de moins qu’une capitulation sans
et un grand nombre d'entre elles en | ondition cherchent, moins de deux ans
en
sont mortes. ns iaprès la guerre, à gagner le pays qu’elles
1946 fut une année de vengeance avec | ont ainsi ravagé.
le procès de Nuremberg et d'autres pro-; Les élections ont eu lieu en Allemagne
cès de chefs ennemis accusés de crimes let l'on a vu la coalition dominée par
de guerre. I y eut Fe ne : CéS les communistes remporter la victoire
« e 4 n sie
procès de vengeance, de Tokyo à Berlin | jons la zone d'occupation soviétique
et de ARQUE à la PrAndnens, que la itandis que les partis modérés du centre
fin de 1946 execution su général des | éclipsaient les communistes dans l'ouest
puissances de l'axe ou d’un politicien ‘du Reich. Au début on avait cru que
français est à peine mentionnée dans ‘jes Russes avaient réussi à implanter le
nos journaux. leommunisme en Allemagne, mais les
DOURTRE re à la suite : communistes ont subi une écrasante
ts . " a A .
de plébiscite en Italie et en Yougoslavie Géfaite même dans la capitale, Berlin.
où un régime communiste a supplanté. Régimes co Hnistés
î L-2
la monarchie. . | Pendant toute l'année 1946, la Russie
Un autre roi, George de Grèce, est} cherché à étendre davantage et à
retourné sûr le trône, mais Son TefOUT consolider son emprise dans l'est de
a déclanché une guerre civile qui Se jpurope. Elle a réclamé la domination
FURTSMIE ENCORE: ‘des Dardanelles, mais la Turquie qui
Luttes politiques _ est actuellement la seule gardienne de
Il y eut une foule d’autres batailles à étroits s'y est opposée avec le
La Survivance
| Naissance |
| Le 24 décembre M. et Mme Evald |
‘Forsland (née Pauline Lajoie) avaient
Île plaisir de faire baptiser par le Rév.
lPère Patoine, om, une petite fille qui
| PRLES les noms de Marie-Henriette.
M. et Mme Charles Lajoie, de Mo-!
|rinvitte, grands-parents de l'enfant, fu- :
irent parrain et marraine.
Félicitations. |
1
i
SAINT-ALBERT
|
|
i
La Journée des
Vieillards
La Journée des Vieillards a eu lieu
Jundi dernier, le 30 décembre. On l'ap-
pelle la Journée des Vieillards, parce
qu'on dirait qu’il n'y à rien qu'eux qui
comptent ce jour-là. Et comme nous
‘sommes environ 135, ça fait pas mal de
monde à plaire.
| Nous commencons d’abord par chan-
ter des bons vieux cantiques à la messe. :
C'est normal qu'à notre âge surtout.
nous pensions plus au bon Dieu. Et.
d'ailleurs, tous aiment bien la chapelle,
‘et beaucoup la fréquentent pour ainsi
‘äire à coeur de jour. Pour rafraichir
nos voix et nos mémoires, la Soeur su-
périeure met une Soeur à notre dispo-
1
|
M. et Mme Jos. Normandeau,
célébrer sous peu leurs noces d’or de mariage.
C
L'atitiuce du régime polonais à l'égard
de l'Éslise est une feinte nelitique
Londres. — L'attitude du gouverne-
ment polonais et de la presse polonaise
(sous contrôle communiste) envers l’'E-
glise catholique a subi, depuis quelque
temps, des changements fréquents al-
-part des observateurs croient qu'il est
absolument impossible qu'elles soient
vraiment libres. Les méthodes du régi-
me de Varsovie, régime sous le contrôle
communiste, étant les mêmes que celles
lde la Providence de Saint-Brieux, Ma-
i iCécile (Mme Maxime Villeneuve). Ils :
autrefois de Lamoureux, qui vontiont aussi 54 petits-fils et un arrière |
\petit-fils. M. Normandeau est le frère
Noces d’or
M. et Mme Jos. Normandeau
fêtent leur 50 ans de mariage
|
|
|
|
M. et Mme Jos. Normandeau (né?!
Ernestine Montpetit) d'Edmonton, vont !
célébrer le 13 janvier prochain leurs no-
ces d’or de mariage. Les jubilaires sont |
tous deux originaires de St-Etienne de |
Beauharnoiïis, Québec. Arrivés en Ai-
berta en 1913, ils vécurent toujours sur ;
jeur terre, à Lamaureux, jusqu'en 1942, ;
alors qu'ils se retirérent à Édtonton:
M. et Mme Normandeau comptent
huit enfants: cinq garçons: Eucher,
Henri, Jean, Emile et Zéphir; trois fil-
les: Rév. Sr Saint-Laurent, des Filles
rie-Laure (Mme Euclide Villeneuve),
de M. l'abbé J.-A. Normandeau et de
MM. Louis et Dollard Normandeau.
Une messe d'actions de grâce sera
célébrée pour les jubilaires, le 13 jan-
vier prochain, en l'église de l'Immacu- |
|lée-Concention d'Edmonton. Et il y aura
| banquet le midi à l'hôtel Corona.
{ Nous offrons nos meilleurs voeux à;
M. et Mme Normandeau.
Dans fe seul but
| LOIN
DU FOYER
Quand la mort frappe dans |
une ville éloignée — durant
une visite ou un voyage d’af-
faires — tous les arrange-
gements funéraires peuvent
être faits dans votre milieu
propre. Grâce à nos relations
nombreuses par tout le pays,
nous pouvons voir à tous les
détails, transmettre toutes les
instructions telles que dési-
rées. Vous avez le même con-
trôle absolu sur les détails
comme sur toutes les dépen-
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Cannelle
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|
a
Club La Selle
(IMMACULEE-CONCEPTION)
Le Club des jeunes tenait récemment
sa soirée de Noël. A cette occasion, les
anciens membres du Club qui sont
en plusieurs coins de la terre et tou-
jours elles mettaient en oppositions les
ambitions de la Russie soviétique et les :
intérêts des démocraties occidentales.
‘ferme appui de j'Angleterre et des E- sition une couple de jours à l'avance,
tats-Unis. ide sorte que noire chant sera plus
Les régimes communistes de Bulgarie agréable au bon Dieu. Car même si nous
lant des menaces et de la persécution
à une attitude très conciliante. Aussitôt
avant le voyage à Rome du cardinal
Hlond, archevêque de arsovie, Poznam
ee j } d'ex orter maintenant mariés étaient les invités
des Ds de Fe et : eue p d'honneur. La salle, décorée de ses plus
nie, beaucoup de Polonais et d'étran-] TE b LV _ , br.
Rs TS : : : eaux atours, en plus d'un arbre de
gers vivant en Pologne ont exprimé l'o- Londres. — Deux leaders du gouver-
INoël bien garni qui occupait le centre
et Ge Roumanie, fantoches de Moscou,
‘ent réussi à se faire élire dans des élec-
tions nationale qu'ils avaient eux-mé-
mes préparées el en refusant toute
VieRtere Ankara et même dans des Ca-! surveillance extérieure. L’Angleterre et
pitales aussi éloignées que Téhéran et es Rtats-Unis ont mis en doute l’hon-
Buenos-Aires. inêteté de telles élections et ont refusé
Le conseil de sécurité et l'assmblée : Ge reconnaitre les régimes communistes
générale des Nations unies furent les élus dans de telles conditions.
principaux théâtres de ces luttes poli-! Z6s communistes ont étendu leur lut-
tiques. T1 y eut aussi des batailles se- ‘te jusqu'à l'Espagne. Ils ont réussi à
condaires dans les jungiles de lIndo-
É :obtenir des Nations unies une rupture
chine en révolte contre la France dont : &Ges relations diplomatiques avec le
cle veut secouer la domination, dans £ouvernement espagnol actuel. Immé-
les Indes néerlandaises où la population
indigène a également voulu se libérer
Cet antagonisme entre les grandes puis-
sancses s'est fait sentir à Londres, à Pa-
ris, à Berlin, à New-York, à Tokyo, à
: gleterre a rappelé son ambassadeur et
diatement après cette décision l'An-:
sommes sur le soir de la vie, nous ai-
.mons à bien faire les choses, surtout
quand ça regarde le bon Dieu.
| À midi, c’est un délicieux banquet
‘qu'on nous sert, comme des Soeurs seu-
les peuvent en préparer. Elles s'’effa-
cent devant nous, elles nous cèdent leur
‘salle à manger, et c'est là qu'elles nous
servent notre banquet des fêtes. Com-
me les Pères de la Mission sont inté-
‘ressées à nous et font pour ainsi dire
: partie de notre grande famille, ils sont
: invités et se font un plaisir de présider
‘à notre repas de famille.
Tous admirent la qualité et la quanti-
té des gros plats et des petits plats, et
et Gniezno, et primat de l'Eglise ca-
tholique en Pologne, l'attitude conci-,
liante semblait prévaloir. Par exemple, :
vers le milieu de novembre, la presse du :
régime Bierut admettait la nécessité
d'améliorer les relations entre l'Eglise
et l'Etat. Quand le cardinal Hlond par-
tit, des rumeurs persistèrent à dire:
qu’il serait suivi par une mission du:
gouvernement, sous la direction de M.':
Chromecki, haut fonctionnaire, et que |
cette mission tenterait, d'accord avec
le cardiral Hlond, d'étudier avec les au-.
torités du Vatican la possibilité de trou-.
ver un terrain d'entente. Cependant, on.
pinion que le résultat des élections en|"ement ont jeté une note pessimiste,
Pologne sera le même qu’en ces pays, et, en déclarant que la pénurie des stocks
que leé communistes voudront garder le. Mondiaux menace de réduire les ex-
pouvoir à n'importe quel prix. Plusieurs ! portations britanniques et, que déjà, le
de ces observateurs croient que l'attitu- gouvernement s'était vu dans l'obliga-
de conciliante du régime vis-à-vis de ‘tion de diminuer d’une once la ration
l'Eglise catholique n’est ni plus ni moins | de bacon. | e
qu'une feinte politique en vue des Portant Ia parole à un déjeuner de la
élections prochaines. : Chambre Ge commerce canadienne, sir
| Stafford Cripps déclara que la Grande-
‘l'acier sur les marchés mondiaux sans
‘quoi elle devra réduire ses exportations
Bracken conêre la
politique du bie
‘ajouta-t-il, est très décevant pour un
‘Bretagne doit absolument trouver de”:
: de machines et de matériel lourd. “Cela,
peuple qui s'est imposé les plus &äurs.
de l'estrade, offrait un coup d'oeil at-
trayant.
Un joli programme musical bien rem-
pli de chants de Noël, de même que
plusieurs jeux et concours bien diri-
igés par les membres du comité conte-
inaient tout le nécessaire pour une soi-
‘rée intéressante et en esprit avec la
‘saison des Fêtes.
: Un délicieux goûter, qui fut suivi par
‘quelques paroles de remerciements de
la part des invités, a terminé la soirée.
Hausse de salaires pour
de toule domination étrangère; aux In-
des où les Hindous et les Musulmans Se
combattent tout en réclamant à l’unis-
son l'indépendance de leur pays et la
fin de Ia domination anglaise.
La Palestine fut également le théâtre
d'une vague de terrorisme où les deux
principaux éléments de la population:
Juifs et Arabes, réclament l’'indépen-
dance et la fin de la domination anglai-.
se. Les Juifs sont en révolte ouverte
contre les autorités anglaises qui crai-
gnent de perdre ce pays et qui cher-
chent à satisfaire les deux partis à la
fois en ne réussissant qu'à les mécon-
tenter tous deux.
La Chine es£ aussi la proie d'une vaste
Le 22 décembre nous avions notre
dernière partie de cartes. Onze tahles
furent occupées et tous jouérent avec :
ambition. Cependant la victoire favori-
sa Miles M. Dumaine et Murielle Nadon
chez les dames et Georges Thibault et
Arthur Chouinard chez les hommes.
Thérèse Duchesne et Joseph Bonin re- i
une revue anglaise, le “Tablet”, a pu-'se, demandent bien quelle somme de
blié un éditorial exposant tout le ridi- ‘dévouement pareil festin demande de la
‘cule de la situation alors que l’Angle- Part des Soeurs. Mais ce que je trouve
terre rompt ses relations avec le gouver- encore de meilleur là-dedans, c’est de
nement espagnol tout en maintenant voir un quinzaine de Soeurs en tabliers
‘une mission diplomatique auprès du blancs, à commencer par la supérieure
gouvernement de Varsovie qui s'est é- ‘elle-même, nous servir comme si nous
tabl sans le consentement populaire et étions les supérieurs, nous, les pauvres
‘avec le seul appui de Moscou. : vieux et vieilles.
L À la fin du repas, un choeur mixte
ROSSEAU
AT EE 3
Be SE
‘chante une chanson appropriée, et le
; Chapelain dit quelques mots pour re-
._mercier les Religieuses en notre nom, et
Est en promenade chez M. et Mme | NOUS ee. ue Fi es
Ë 2 , Lo a
: Alexandre Brosseau, Mme Noëlla Hrus-1 SSD 5 ch au POST ECOE GER
k4 de Vesreville | din, sous la direction des Soeurs de l'As-
, Mile Juliette Grenier d'Edmonton est Res dede a Du
en repos chez sa soeur Mme Adélard)} rnb RARES CES AT ue
Ouellette. | heu ei Forestier y vont de leurs chants,
M. et Mme Claude Lord de St-Paul tant en anglais qu'en français.
passèrent le jour de Noël chez M. et ne CR ä eillard
Mme Sylvio Ouellet et Florian St- DÉRRRLE CAA END GES AIRE ARCS REE
Hilaire. M. Maheux, maire de Saint-Albert,
D'Edmonton, M. et Mme Wirachowski et le R.P. Tétreauit, curé, remercie tous
-sont à visiter leurs parents Wirachows- LATE us 90 PHS'URE Part active ons
ky et Lavallée l’organisation de cette Journée des
É . Vieillards: les Soeurs Grises, la Com-
munity League de Saïint-Albert, qui
“niens, remai it Mme et M. l’avo- |
UE RENE : Lu offrait les cadeaux, les Soeurs de l'As-
icat Ponich membre du parlement pro-
Pour terminer la soirée, un cadeau
n'envoya aucune mission du genre et. Toronto. — Portant la parole au con-
quelque temps après le départ de Rome ‘grès annuel du parti progressiste-con-:
du cardinal, l'hebdomadaire communis- : servateur, le leader national de ce parti,
te “Glos Ludu” (La Voix du Peuple), : M. John Bracken, s'attaqua violemment
lançait une attaque perfide contre l'&-!;à la politique du blé du gouvernement :
glise catholique, accusant le Vatican King en disant que ce fut une bien.
de sympathies ‘“‘pro-allemandes”. ; mauvaise affaire et au’en vertu de l’en-
D'un autre côté, l'abbé Zygmunt tente signée avec la Grande-Bretagne :
Jarkiewiez, curé de Kiczki, récemment :le Canada était “revenu économique-
condamné à mort par la Cour Militai- ment au statut d'une colonie de la cou-
re de Varsovie n'a pas encore été exé- :ronne”. Le Canada a signé un contrat
cuté et on s'attend dans grtains mi-.de quatre années avec la Grande-Bre-
lieux de Varsovie que la sentence soit ‘tagne par lequel celle-ci achète 600 mil-
commuée par le président Bierut. On ‘lions Ge boisseaux de blé canadien dont
jranpelle dans ces milieux qu'autrefois, 160 millions doivent être livrés durant
dans le cas de l'abbé Mantey. qui fut en- .chactne des deux prochaines années
lvoyé aux travaux forcés en Poméranie, €t 140 millions durant les deux autres.
ile président Bierut employa tout son ‘Le prix est de $1.55 pour chacune des
pouvoir à faire diminuer la peine au ‘deux premières années, de 5125 au
‘prisonnier. -minimum pour la troisième et de $1
Les intentions réelles du régime de au minimum pour la quatrième année.
: Varsovie envers l'Eglise catholique ne Les prix pour les deux dernières années
, seront probablement pas connues en- seront déterminés à la suite de négocia-
! tiérement avant les élections du 19 jan- | tions.
vier. On a abandonné le projet de créer! “Cela est une mauvaise affaire pour
un Parti catholique, ce qui diminua ile Canada, dit-il, parce que durant les
id'autant le danger d'un éclat pendant jureize années qui ont précédé la guerre,
ila campagne électorale. Quant à la 64 pour cent des exportations de notre
tournure générale des élections, la plu- blé fut vendu à d'autres pays que la
$256,000,060
Washington. — Les syndicats ont
demandé à l’industrie du téléphone aux
‘Ltats-Unis des augmentations de salai-
fÂort de Roth schilid ‘res d'un total de $250,000,000, ainsi que
Éne ;certaines concessions. Ils appuient leur
Paris. — Le baron Robert-Philippe de demande d’une menace de grève le 7
Rothschild. chef de la branche fran- | avril prochain. Joseph-A. Beirne, prési-
enige de fabuleuse” rarnitie batauière : dent de la National Federation of Tele-
européenne, cst mort à Lausanne. en phone Workers, dit s'attendre à ce
Suisse, Il était âgé de 66 ans. On le con- “aton ue nn accord avant la date
sidérait comme le génie financier de “AIRES pour la grève.
sa génération de Rothschild. Lui sur-
vivent sa femme, deux garçons et deux
filles. !
sacriiices et a négligé son propre con-
fort dans le seul but d’accroitre ses ex- ‘
portations"”.
Lisez et faites re
ja Sursivance.
Gérant demandé |
| Gérant avec expérience demandé pour la coopérative de Vimy.
‘| S'adresser à M. Edmond Sabourin, secrétaire, Vimy, Alberta.
ñ
l
çurent les prix de consolation. Le prix |vincial, Mme et M. le docteur Wanatol
d'entrée échut : Roméo Dumaine. Re SR a-Biche M.
: eine Martin Lavallée de Brosseau.
Napoléon Martel est arrivé de Prince- M. et Mme Norman Mailloux (née
Georges, C.-C., retrouver sa famille. ‘Florence Brosseau), sont revenus de
Jules Nadon est aussi arrivé de Mc- j Windsor, Ontario. Ds projettent de s'é-
Bride, C.C., passer les Fêtes chez SeS ‘toplir dans la paroisse.
parents. M. John Oberkisch achève de peintu-
Miles Annette Plouffe et Bernadette |. je presbytère à l'intérieur.
Bureau, élèves du grade XI, sont ve-; ;
nues de Bonnyville dans leurs familles
respectives pour leurs vacances.
Arthur Chouinard est retourné dans
sa famille à Lumby, C.-C., après avoir
passé quelques mois chez des parents.
EE % #
Il paraitrait qu'il y aurait bientôt
des changements au magasin coopéra-
tif. M. Hoolihan de Bonnyville rempla-
cerait À. Lord comme gérant au début
de l'année.
Roïlland Limoges et son frère Guy
reviendraient aussi de Legoff pour tra-
Vailler au magasin de ieur père ici.
Mme Albert Ouellette doit partir pour
Edmonton pour soins médicaux.
Pour cause de santé, M. Armand Vin-
cent doit laisser sa ferme. Il est très
lanxieux de la vendre à une famille
catholique. |
| Sont au Fort Saskatchewan: M. et
Mme Roger Coutu.
M. René Robinson de Duvernay, en
compagnie de Philippe Blanchet, son
oncle, est dans les chantiers de la C.-C.
A la mission de Beauvalion, le 15 dé-
cembre, fut baptisée Shirley Helen, en-
fant de Gérard Bourget et de Jeannette
Beaudette. Parrain: Bernard Grames;
marraine: Annette Beaudette. L'un et
l'autre furent représentés par M. et
Mme Eugène Beaudette.
| Le 6 janvier, doivent suivre les cours
’action catholique au collège Saint-
Jean Edmonton M. Robert Bachelet,
(M. Rosaire Tessier et M. Jean-Marie
Ouellette.
À la messe de minuit, le choeur de
chant sous la direction de M. Adélard
Ouellette à exécuté la messe Royale.
Mme René Robinson touchait l'orgue.
|M. Léo Marceau entonne le “Minuit,
chrétiens”. Enfin le tout fut couronné
par un sermon des plus touchants de
la part du Père Campeau.
Une fois le souper traditionnel termi-
né, chez M. Joseph Brosseau, M. le curé
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lis émigrent
Compatriotes désireux de vous éta-1
biir dans des centres canadiens-fran- |
Rome. — Le ministre des Affaires
çais ou à Edmonton, soit sur fermes ou l'étrangères, Pietro Nonni, a reçu une -ebt administrateurs de l'hôtel Winecoff, |
\ Parmi les nombreux assistants ukrai-
Iles délicatesses dues à chaque membre,
somption et leurs élèves de St-Joachim
pour leur splendide concert.
On nous sert un goûter, et Bonsoir,
mes amis, Bonsoir!
se sont donné le trouble de l’organiser,
ou.les bénéficiaires. Je pourrais en dire
davantage, mais il faut que les plus
vieux montrent aux moins vieux à ne
pas tout dire.
Un membre du Foyer.
Appel du cardinal
Francis Spellman
Moscou. -— Le journal russe, “Izves-
ta”, a accusé Son Eminence ie cardinal
Francis Spellman, archevêque de New-
York, de tenter d’innocenter les “trai-
tres qui ont combattu aux côtés de
l'Allemagne nazie en les faisant passer
pour des martyrs et des anticommunis-
tes”. Le journal a prétendu aussi que
Mer Speliman méprise tout ce qui est
‘progressiste, y compris l'Union soviéti-
lque,
* Le cardinal n'a fait aucun commen-
taire. Après avoir célébré la messe de
iminuit en la cathédrale St-Patrice, il
‘a parlé brièvement. Il a demandé aux
“hommes de bonne volonté de demeu-
lyer en face de ceux qui cherchent à
prendre de nouveau la voie qui con-
:duit aux champs de batailles”.
| La viande exportée
| grâce aux coupons
Î
. Ottawa. — Par la remise volontaire
: de coupens de rationnement, lès Cana-
‘diens ont rendu possible, durant le
mois de novembre, l'exportation d'un
‘quart de million de livres supplémentai-
res de viande vers la Grande-Bretagne
et les pays de l’Europe continentale.
on
‘
k
‘ls sont traduits en cour
1 Atlanta, Georgie. — Les propriétaires
Les cloches seront
rendues aux églises
Rome. — L'Etat italien s’est engagé
à rendre aux églises, dans un délai de
5 ans, les cloches ramassées en 1942 par
les fascistes.
A cette fin, le journal officiel publie
un décret autorisant les ministères
compétents à acheter le matériel né-
[
Grande-Bretagne. Le gouvernement al
ainsi renoncé aux avantages reconnus |
des accords économiques multi-latéraux |
|pour se confiner aux ententes commer-:
ciales bi-latérales”. l
M. Bracken ajouta que le contrat!
actuel avec l'Angleterre donne virtuel-
lement à celle-ci un monopole sur nos
*UEPIÉS d'exportation durant quatre
ans. di
\ Ford poursuivi pour
ANNEE
AVEC LE PARADIS À LA FIN
_ DE VOS JOURS
Mais les plus heureux de la journée,
nous ñe savons pas si ce sont celles qui:
men cm mon de
cessaire à la fonte de nouvelles clo-! hu sili
ches, et de conclure un accord avec la | uit mIIHIOonS !
commission pontificale de l’art sacré! nes
tpour le choix des ateliers cpécalisss | Chicago. — Les “United Auto Wor-:
ikers” (CIO) ont imtenté une poursuite!
| de $8,000,000 à la Ford Motor Company l
en recouvrement de salaires présumés |
iperdus par les employés. L'union pré- |
|tenà que pendant plusieurs années, les |
Washington. — Le professeur Henri jemployés n'étaient pas payés lorsqu'ils :
Piccard, savant d'origine suisse qui passaient 10 minutes, chaque matin, à
étonna le monde, il y à une douzaine lattendre, en files, le moment de poin-!
d'années, en atteignant la stratosphère | S0nuer leur carte, alors que la compa-
en ballon à une altitude de 58,000 pieds, |gnie était tenue de les payer pour ces :
tentera d'atteindre une. altitude dei dix minutes, en vertu de la loi sur les,
100,000 pieds ou plus-en juin prochain. | salaires et les heures de travail. |
chargés de ce travail.
—
Haut dans les airs
et : MACHINES À COUDRE
Invitations à des savants.
EERSS
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10042-109e rue, Suite 6 Edifice {Institute — Edmonton
PAS ne ner Vs Vo. Voie RTS . PSS ne Tan ee Sas Toner Vs Te Ti
Se TT ALT es Re RE IP ES
“Dame
00
en
allemands
Canberra . — Le premier ministre
John Chifley a annoncé que le cabinet
a décidé d'inviter des savants alle-
cord volontaire”.
Protection des forêts
Saint-Jean, Terre-Neuve. — Les au-
torités du département des Forêts de
Terre-Neuve font des expériences avec
des ‘“Walkie-Talkies”, appareils de ré-
ception et d'émission portatifs, dont
ils sc proposent de sé servir pour la pré-
ventien des feux de foréts.
L'université Dalhousie
demandera $3,000,000
dans places d'affaires, j'ai en vente mission d'immigration argentine, diri- ‘où 121 personnes ont trouvé la mort| Halifax. — Le président de l'univer-
plusieurs propriétés de choix qui fe- gée par le R.P. Jose-Clemente Siva et
raient sans doute votre affaire. Pour ! Adolfo Scilingo. Il a convenu qu'un
détails, écrivez à Robert Croteau, agent ! premier contingent de 5,000 travailleurs
d'immeubles, 10043, ave Jasper, Edmon-
ton, Alberta.
"dans un incendie, le 7 décembre, seront
traduits en justice. Un grand jury du
| comté de Fulton les accuse d’avoir tenu
italiens s'embarquera pour l'Argentine un hôtel qui ne présentait pas les pro-
| “dans les premières semaines de 1947”. tections requises contre le feu.
sité Dalhousie, le Dr A.-E. Ker!, a an-
noncé qu’une campagne de souscriptions
au montant de $3 millions sera lancée,
le 12 mai prochain en faveur @e cette
institution.
mands en Australie en vertu d’un “ac- :
Machines à coudre réparées. Aiguil-
les et morceaux. Nous achetons et
i| vendons les machines à coudre.
COMRIE
Renominée
a fait de la maison T.-J, LA
‘| UTILITY SALES AND SERVICE
' Ph. 31349
10507-82e ave
FLECHE, la maison du bon
Î
: : , .
. Avis aux Créanciers goût, de l'élégance et de l’é-
Succession de few Léon Breault,
! cultivateur de Picardville, Alta ,
| Avis est par les présentes donné que
‘toutes personnes ayant des réclama-
tions contre la succession du défunt
Léon Breault, décédé le 18 novembre
.1946, sont tenues de faire à Me Paul-
E. Poirier, C.R., avocat de l'exécutrice
Marie-Louise Breault, Edifice Banque
Royale, Edmonton Aïberta, le ou avant.
le G février 1947 l’état complet et dû-
ment vérifié de leurs réclamations et
de toutes sûretés détenues par elles, et:
.qu'après cette date l'exécutrice distri-,
‘buera les biens du défunt entre les:
ayants-droits, ne tenant compte que des :
réclamations ainsi présentées ou qui!
auront été portées à sa connaissance. |
Edmonton, ce 17 décembre 1946. i
Paul-E. Poirier, |
Avocat de l’exécutrice, |
Etude Müner, Steer, Dyde, Poirier, |
Î
conomie. Joignez-vous aux
nombreux clients qui ont
attiré à cette maison cana-
dienne-française une aussi
bonne réputation.
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Edifice Banque Royale,
.Edmonton, Alberta.
Hommes et
Tél. 26119
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es
Page 6
Cours à domicile de l'U.C.C.
La famille et la terre
Sixième leçon: Le droit de propriété
Par Gérard Filion, secrétaire général de l'Union catholique des Cultivateurs
PSS RTS TR RIT RP RP RP PR RP RSR RP)
D D D RE RE NN a A
Le cadre dans lequel évolue la famille agri-
cole est la propriété rurale. La ferme est à
la fois foyer et atelier de travail; on y vit eton
y travaille.
Personne, dans nos milieux ruraux, ne
conteste la légitimité de la propriété. Possé-
der la terre que l’on cultive, la maison que
l'on habite, les outils avec lesquels l'on tra-
Vaille, parait aussi légitime que de respirer
librement. Cependant le communisme, doc-
trine de plus en plus à la mcde chez les ou-
vriers et chez une certaine espèce d'intellec-
tuels, conteste le droit de posséder des biens
en propre. Pour faire échec à cette propagande
qui utilise souvent des arguments subtils, il
n'est pas superflu de démontrer, par des preu-
ves tirées de la raison et de l'expérience, la
légitimité du droit de propriété.
Légitimité du droit de propricté
a) La propriété est basée sur le travail.
Tout homme qui s’adonne à un métier ou à
une profession le fait en vue d'acquérir cer-
tains biens au moyen d’un salaire ou d’un
bénéfice. Personne ne conteste au travailleur
le droit de disposer comme il l'entend du fruit
de son travail. Or, dit l’encyclique Rerum
Novarum, ‘si en réduisant ses dépenses il
(le travailieur) est arrivé à faire quelques
épargnes, et si, pour s’en assurer la conser-
vation il les a, par exemple, réalisées dans un
champ, il est de toute évidence que ce champ
n’est pas autre chose que le salaire transfor-
mé: le fonds ainsi acquis sera la propriété
de l'artisan au même titre que la rémunéra-
tion même de son travail”. Les communistes
qui crient: la propriété, c’est le vol, devraient,
pour être logique, ajouter: le travail, c’est le
vol, puisque la propriété provient du travail
et n’est rien autre chose qu’un salaire éco-
nomisé.
b) La propriété privée et personnelle est
conforme à la nature même de l’homme. Ce
qui distingue l’homme de l'animal c’est la
faculté de prévoir, c’est-à-dire de voir en
avant. L'animal se laisse conduire par l’ins-
tinct et obéit aux impulsions de ses sens.
L'homme au contraire domine ses facultés in-
férieures pour 5e laisser guider par la lu-
mière de la raison.
1 y a pour les animaux une providence,
en ce Sens que le Créateur les a doués d’un
instinct sûr qui leur fait chercher ce qui leur
convient et fuir ce qui met leur existence en
danger. L'homme, parce qu’il est doué d'in-
telligence et de volonté, est en quelque sorte
sa propre providence. “C'est pourquoi, lit-on
encore dans Rerum Novarum, il (homme) 2
le droit de choisir les choses qu’il estime les
plus aptes non seulement à pourvoir au pré-
sent, mais encore au futur. D'où il suit qu’il
doit avoir sous sa domination non seulement
les produits de la terre Mais encore la terre
elle-même qu'il voit appelée à être par sa
fécondité sa pourvoyeuse de l'avenir.”
c} Le droit de propriété, qui est naturel à
l’homme, est indispensable au chef de famil-
le, “La nature, d'après Rerum Novarum, im-
pose au père de famille le devoir sacré de
nourrir et d'entretenir ses enfants; elle va
plus loin. Comme les enfants reflètent la
physionomie de leur père ct sont une sorte
de prolongement de sa personne, la nature
lui inspire de se préoccuper de leur avenir et
de leur créer un patrimoine qui les aide à se
défendre, dans la périlleuse traversée de la
vie contre toutes les surprises de la mauvaise
fortune. Mais ce Patrimoine pourra-t-i] le
leur créer sans l'acquisition et la possession
de biens permanents et productifs qu’il puisse
leur transmettre Par voie d'héritage?”
d) L'expérience prouve que les plus grands
progrès matériels et spirituels de l'humanité
se sont réalisés sous le régime de la propriété
privée Par contre, l’on constate que, dès que
le principe de la propriété est discrédité par
la corruption des hommes où combattu par
les lois, le peuple a tendance à travailler le
moins possible et à consommer immédiate-
ment, sans prévoyance de l'avenir, tous les
produits du labeur quotidien. Or J'impré-
voyance de la masse est une Source de déca-
dence matérielle et un signe d'amoindrisse-
ment spirituel, car la vertu de prévoyance est
précisément l'une de celles qui distinguent
le plus nettement l’homme de la bête.
RER See tt
Nature de la propriété
La propriété dont nous avons établi la
légitimité dans les paragraphes précédents est
la propriété privée et individuelle. : Il ne faut
pas la confondre avec la propriété collective
et impersonnelle. Même les communistes aûd-
mettent une certaine forme de propriété col-
lective; les socialistes proposent de la substi-
tuer à la propriété individuelle. Mais ce que
la doctrine chrétienne défend, c’est le droit
pour chaque individu de s'approprier des
choses matérielles par son travail ou son in-
dustrie.
La propriété indivise du sol prévaut chez
les peuplades qui vivent d'élevage ou de la
cueillette de productions spontanées. Mais
on remarque que plus l’agriculture se perfec-
tionne dans ses procédés, plus les peuples ont
tendance à refnpiacer ia propriété indivise par
là propriété individuelle. Sous le régime de la
propriété collective, “les membres éminents,
dit Le Play, supportent plus que les autres les
fatigues du travail et les privations de l'é-
pargne; tandis que, dans le partage de la ri-
chesse accumulée, ils ne sont pas mieux trai-
tés que les moins sobres et les plus indolents.
Les personnes les plus recommandables de ces
communautés sont dont naturellement por-
tées à se soustraire aux charges que la tradi-
tion leur impose, et à se faire concéder dans
la propriété et le travail ies bienfaits du ré-
gime individuel”. On remarque ce phéno-
mène chez certains peuples aux moeurs pa-
triarcales qui habitent les plaines de l'Ouest
canadien. Tandis que les vieux continuent à
vivre sous le régime de la propriété collective,
les jeunes ont terdante à s'affranchir du
fardeau des obligations imposées par la vie
communautaire.
Les droits du propriétaire
Sous le régime de la propriété personnelle,
le propriétaire possède des droits étendus. Le
Code civil dit qu’il a le pouvoir ‘“d’user et
d’abuser” de la chose, ce qui veut dire en
disposer à sa guise sous réserve du respect
de l’ordre et des droits d'autrui. Il peut 1a
céder à titre gratuit ou onéreux, la vendre,
l’échanger, lhypothéquer ou la gager, et mêé-
mé la détruire. Il existe cependant quelques
exceptions aux droits absolus du pronriétaire:
l’expropriation et la mainmorte.
L’expropriation, c’est le droit pour l'Etat
de s'emparer, moyennant une juste indemni-
té, d’une propriété privée quand cette mesure
est utile au bien commun. Ce privilège peut
donner lieu à des abus dans les sociétés où
les droits des individus sont peu développés;
mais dans les pays où la liberté est étendue,
l'expropriation ne dépend pas uniquement du
caprice de l'Etat mais est réglée par des lois
qui garantissent les droits du propriétaire et
permettent de faire juger les litiges par des
tribunaux ordinaires ou Spéciaux.
On appelle mainmorte l'état de biens qui
appartiennent à des Corporations perpétuel-
les comme les communautés religieuses, les
hôpitaux, etc. Parce qu'ils sont inaliénables,
la plupart des Etats Surveillent la constitu-
tion de biens de Mainmorte pour des fins au-
tres que des fins éducatives ou charitables.
En agissant ainsi, “PEtat, écrit Le Play, se
propose surtout de conserver à la Propriété
le caractère fécond de la possession indivi-
duelle, et d'éviter les abus auxquels a donné
lieu dans le passé la PosSession collective et
perpétuelle”.
Le corollaire naturel du droit de propriété
c'est le droit de tester, c’est-à-dire de trans-
mettre sans entraves les biens dont on s’est
assuré la libre possession durant la vie. Le
régime des successions a une répercussion di-
recte et profonde sur la propriété rurale, sur
lies habitudes des familles, même sur La mora-
lité de la population. Le sujet a une impor-
tance telle qu’il vaut la peine de lui consacrer
une leçon entière.
QUESTIONNAIRE
l—Donnez deux arguments en faveur du
"droit de propriété,
2.—Y a-t-il une différence entre la propriété
individuelle et la Propriété collective?
3.—La propriété individuelle est-elle un signe
de civilisation et de progrès?
4.—Dites quels sont les droits du propriétaire
d’une chose,
5—Qu'est-ce que l’expropriation?
La Survivance
Le Pape et la J.C.C.
canadienne
ÉSCELTEE TELE EE CTEETELEEL DEL TEU TOC COO LTELCLELLLELCOLETERTELEE DELELLLEELELEUCCLELEE ELLE CELL CETTE EE
Roman historique canadien
————
Bruxelles. — Au retour d'un voyage
à Rome, le chanoine Joseph Cardjin,
fondateur de la J.C.C. a déclaré: “Le
Saint-Siège a appris avec joie les pro-
grès reniarquables de la J.O.C. au Ca- :
Par Joseph
Publié avec l'autorisation des Edite
rue Lagauchetière, Montréal-1.
nada”.
“Le Saint-Siège, poursuit le chanoine,
témoigne en outre un grand intérêt
pour je premier Congrès International :
jociste sur le continent américain, con- :
grès qui se tiendra à Montréal en 1947.
à l'occasion du 15ème anniversaire ce
OÙ IL EST PARLE DE DIFFERENTES
CHOSES
a J.O.C. canadienne. Rome fait le voeu
” Charles et Eva
L RE
Les quatre jours de marche qui sui-
MARDI LE 31 DECEMBRE 1946
pas à Tougir de notre arbre généaln.
gique, et que nous devons Conserver,
sans honte, la langue et les usages de
nos pêres.
Nous disions donc tout à l'heure, que
grande fut la sensation produite dans
la Nouvelle-York par le succès des ar-
mes françaises: cet effet ne se fit pas
moins sentir chez les Indiens qui har-
celaient ie Canada de tous côtés. Car
M. de Frontenac, qui savait aussi bien
prefiter de la victoire que l’assurer par
MARMETTE
urs: Les Editions Lumen, 494 ouest,
EC LLDETEEECEEEE ER EUTEECE FER ETEEETETE
= CÉTECEEEONEE CE TE DS ù | à
LULITELTENTETEEETTECOTEEEETERETEEE EEE TTL LEELTELUELEEILECOECETEELUELLEELEL ldes mesures à la fois sages et hardies,
turiers, des étres chéris que leurs re-
igards n'y pouvaient rencontrer parce
‘que Ja mort les leur avait ravis.
, C'était à qui logerait les nouveaux
“envoya, le printemps suivant, pour s'at
tacher les Indiens occidentaux, un con.
‘voi considérable de Marchandises à
Michilimakinac. Cet acte de bonne po.
qu'il y ait des délégués du monde en-
tier ct que le Corgrès connaisse un
plein succès”.
Pour faire rater vue
| entreprise
| ee
|
|
|
|
Les dix commandements pour
la faillite de toute entreprise
I-—Ne venez pas aux assemblées ou
bien arrivez en retard.
2.— Trouvez toujours à critiquer les
officiers et leur travail.
3.—N'ayez rien à dire aux assemblées,
tout à redire après.
4-—Faites le stricte minimum d'ouvra-
ï ge. :
5—Quand on veut aller de l'avant,
accusez une clique de tout meenr.
6—Nésligez de payer toute contribu-
tion.
7.—Laissez les autres chercher de nou-
Ï veaux membres,
8.—Ne prenez jamais l'avis d’un autre.
%.-—Soyez aussi pessimiste que possi-
ble, découragez les autres.
{1—Ne montrez d'enthousiasme pour
i aucune amélioration.
I faut dire combien de fois
on a été coupable!
Récital ennuyeux
Le compositeur russe Igor Stravinsky,
assistait avec un ami à un récital de
piano fort ennuyeux. Vers le milieu de
[Ja seccnde partie du programme, l'ami
se mit à ronfler.
—Réveille-toi! lui dit Stravinsky, en
le secouant vigoureusement, ton ron-
flement dérange.
i —Je suis peiné, réplique l'autre en-
| core assoupi. Ai-je distrait le pianiste?
— Non, reprit Stravinsky,
faill réveiller l'auditoire.
.ractère de réservoir d'épargne et de cré-
‘Git. Par
‘au'elle fonctionne dans un milieu très
‘restreint, la paroisse; par son caractère
‘quasi familial, elle ne peut être que
itrès attrayante pour tous et invite à y
verser ses économies; par les prêts
qu'elle consent à ses membres, elle leur
offre les avantages les plus précieux.
| C'est grâce à elle que l'épargne du peu-
ble peut être mise à la disposition du
| Peuple, lui être doublement avantageu-
se en aidant £es initiatives et en Iui
faisant toucher du doigt, pour ainsi
dire, les bienfaits ‘qu’apporte Ja vertu
l'de prévoyance. C'est ce double caractère
qu'a fait dire à Luzzati, l'illustre fonda.
iteur des Banques populaires italiennes,
que ces institutions étaient des banques
d'épargne perfectionnées. C'est au point
ide vue économique, le triomphe de la
| démocratie honnête et laborieuse. C'est
|l'organisme que l'on à cherché si long-
Léon de travers bien des tâtonnements,
“ont de déplorables déviations ont re-
tardé l'avènement, mais que l'on a enfin
trouvé, et dont la solidité est attestée
aujourd’hui par plus d’un demi-siècle
d'expérimentations les plus diverses.
sommaire de ses moyens d'action et de
Il nous reste à donner un exposé
son mécanisme.
[
On pourvoit à la formetion des res-
Sources utilisables pour les prêts par la
Icréation de parts minimes, payables par
[SE de quelques sous Par semai-
ne où par mois, et en faisant appel à
es Editions Fides
Le Baptême
J.-M-R. Villeneuve, 0.m.i.
Par Son Em. le cardinal
On ne saurait former les fidèles à une
vie chrétienne forte et Tayonnante qu’à
la condition de les instruire des doctri-
nes substantielles du Christianisme.
S. Em. le cardinal J.-M.-R. Villeneu-
ve, o.mi, l'avait bien compris lorsqu'il
prononça à la basilique de Québec, une
série d'instructions sur le sacrement de
Baptême.
Pour répondre à la demande générale,
Fides vient de réunir en un volume |
ces instructions. L'auteur explique aux
lecteurs le sens sublime de leur Baptême
et des réalités de leur filialtion divine:
Ü apprend aux laïcs la façon d'assurer
la validité du Baptème lorsqu'ils sont
appelés à l'administrer, La dernière
Caitie intitulée Rites liturgiques présen-
te à la méditation des fidèles les ensei-
snements dogmatiques et moraux con-
:ernant le Baptême.
Volume de 247 Pages, en vente partout
au prix dt $1.25.
KE % +
Le problème des lectures
Allocution par S. Em. le cardinal
J.-M.-R. Villeneuve, o.mii,
Il importe davantage que les prêtres,
TR nn 2
6.—Qu'est-ce que là mainmorte? ; :
l'esprit d'épargne sous la forme de dé-
TT pôts simples. C’est ici que la Caisse ré-
les éducateurs et tous les catholiques se Vêle son caractère particulier de véri-
Soucient de Ia saine orientation des table école d'épargne, de la petite é-
lectures et du choix judicieux des livres. Païgne, par conséquent, de celle que
Le Cardinal se dit heureux d'apprendre tout le monde, hommes, femmes et en-
que Fides lance une revue “essentielle- fants, peut pratiquer, car dans notre
ment critique, qui se Propose, par l'a- Pays tout le monde a des sous et c’est
rientation des lectures, de défendre la avec des sous que la Caisse forme les
véritable hiérarchie des valeurs”, fonds qu'elle fera fructifier par des
En terminant, Je Cardinal félicite ' prêts à ses membres. 11 n'y & certes pas
Fides de l'oeuvre accomplie en ces der- lieu d’insister Sur le fait que les chefs
nières années dans le domaine de l'E- de famille et les jeunes gens doivent
dition, de la bibliographie et des bi-.être les premiers à s'inscrire comme
bliothèques. {membres d'une telle Caisse, cela est
Tract de 27 pages, en vente partout d'une évidence qui saute aux yeux. Mais
au prix de $0.15. Îles femmes, les jeunes filles et les en-
TS Pourquoi les y inviter?
l
l
en
Lisez et faites lire
£ La femme, quand elle est bonne, éco-
la Survivance
nome et vertueuse — c'est, grâce à Dieu,
ne
Mais tu as 'cée et d'un ami cherchaient en vain,
Î La Caïsse populaire a le double ca- Ja grande majorité — est d’ordinaire
Son accessibilité facile, elle canadienne.
réalise l'idéal à ce Boint de vue, puis- :
virent, n'offrirent aucun événement re- ‘arrivés, qui n'avaient point leur eme
marquable à Charles Dupuis et à ses cile à Montréal, pour ApprenATe MEnX
hommes. Ils vécurent de la viande d'un quelle avait été l'issue de l'expédition
‘ours uu'une balle de Thomas Tournier et leur en faire raconter les HER
“fit passer de vie à lrépas. Quoique l'a-: Tout rentra bientôt dans l’ordre ac-
nimal eût un ëge respeciable, à en coutumné, et le bruyant tumulte du de-
juger par sa chair coriace, les Cana- hors fit alors place aux scènes plus
.Giens trouvèrent cependant succulente calmes mais expansives et plus tou-
Icette nourriture qui ranima et soutint chantes de l'intérieur. .
‘leur vigueur. | Ici vient naturellement le place de
Sur lie matin de la cinquième journée, quelques réflexions sur les résultats de
‘on aperçut en avant, à quelques milles cette entreprise, aussi hardiment con-
le Montréal, une bande assez nombreu- : cue que bien conduite, et sur ses effets
se d'hommes armés. C'était le gros de relativement aux coionies anglaises et
l'expédition que commandait M. de aux peuplades indiennes ennemies des
Mantet. Les deux groupes se reconnu- Canadiens. | f
(rent, se saluèrent par des acclamations, Grande fut la sensation qu'éprouvé-
: multipliées et se rejoignirent animées rent les habitants de la Nouvelle-York
Îdes sentiments les plus joyeux. ‘et des tribus indiennes à la nouvelle
La marche du détacehment de MM. de ces audacieux coups de main, et la
de Mantet et de Sainte-Hélène avait destruction de Schenectady plongea
été retardée par la disparition de quel- dans la plus grande consternation les
ques Canadiens qui s’en étaient sépa- ‘habitants de la capitale de cette pro-
irés et qu'on avait attendus en vain vince. La peur des citoyens d’Albany
pendant quelques jours. l'était telle, que l’on disait que les Fran-
On ïignora toujours quel fut le sort'çais marchaient sur la ville au nombre
de ces infortunés qui, selon toute pro- |de quatorze cents. “On tira le canon
|
n
n
i
î
‘
babilité, furent surpris et massacrés par ; d'alarme, la ville fut mise en défense, et
la milice appelée sous les armes jus-
qu’à une grance distance.” Les rumeurs
qui étaient parvenues aux oreilles de
nos voisins, touchant l’organisation de
l'expédition, s'étaient changées en faits
trop positifs, ces bruits qu'ils avaient
quelque bande d'Iroquois maraudeurs.
y Après quelques moments de repos,
les deux détachements, confondus en
un seul, hâtèrent je pas vers le lieu qui
HERE promettait un repos si bien mé-
‘rité.
i Vers trois heures de l'après-midi, üls d’aborà pris pour de vaines menaces
arrivèrent à Montréal. On les avait étaient devenus de trop cruelles cer-
aperçus de loin dans la ville, et lors- titudes, pour que l’on refusât désor-
qu'ils y firent leur entrée, tous les ha- mais de croire à l'audace, à l’intrépidité
le se pressant sur leur passage, les et au patriotisme de nos ancêtres.
actompagnèrent de mille cris joyeux,, Ni les éléments déchainés, ni la dis-
tandis que les cloches carillonnaient à tance,
En
{
|
méêlaient leur grosse voix à tout ce ta- pouvait arrêter cette poignée de bra-
page.
Ces manifestations enthousiastes é- bords incuites et sauvages. qu Sante
touffaient cependant des sanglots et Laurent, qui y introduisirent la civili-
3
A É “ : É ôr a ë }
ne mère et d’un parent, plus d’une fian- |luttèr ent avec succès, pendant plus de
deux siècles, contre des ennemis sans
1 È ARS 2 .
‘dans les rangs éclaircis des hardis aven- Ombre acharnés à leur perte.
de valeur et de sang répandu, après
à l'horizon où
pi re En : = be regardé longtemps
Qui peut faire partie de la Caisse populaire? ie rer lensienne à norton où
‘leur espoir et leur vie, après avoir ac-
quis la triste certitude qu’on les avait
oubliés, là-bas, sur les terres loin-
itaines qu'ils avaient rendues éminem-
yment françaises, et s'être assurés que
le ministre des finances de la famille
C'est à elle que le bon mari confie
‘son salaire, c'est elle qui l'administre leurs cris de détresse ne trouvaient plus
avec sagesse et prudence. Or, une telle d'écho dans le coeur de la mère patrie,
femme saura toujours trouver le moyen il leur fallut mourir! Mais ils tombè-
de mettre quelques sous d côté pour : lent en braves, et nos champs de batail-
l'épargne, elle saura accumuler ainsi , le S'Abraham et de Sainte-Foi ont bu
un petit pécule pour les mauvais jours, |U® SANS aussi généreux que celui que
pour parer au chômage forcé, à la ma | tant a auires enfants de la France, nos
ladie ou autres imprévus, et si elle est'Îrères, ont si souvent versé en maints
merhbre de la Caisse populaire, elle s’y; Cndroits de la vicille Europe.
intéressera davantage, elle saura é-| Mais cette digression, me direz-vous,
galement y intéresser son mari. Cette ; M'entraine loin du sujet de mon récit. :
Que voulez-vous, chers lecteurs et lec-
union des volontés produira des mer-
veilles de prévoyance et d'économie. itrices, c'est le coeur qui parle lorsque
Les jeunes filles doivent s’y intéres- l'O Parcourt les pages si bien rem-
ser également. Ne sont-elles pas pour :Plies 9e l'histoire fe: ou _ 6
la plupart appelées à être épouses et à sent ému, transporté, au ns de
remplir par conséquent le rôle que leur l°U" Gévouement et de leurs PORE
mère remplit aujourd'hui dans la fa-!faits d’ârmes, et l'on voudrait com-
mille? Or, peut-on les former trop vite | Muniquer aux autres ce que l'on ressent
à ce beau rôle, ne faut-il pas leur in- Isoi-méme. Il en est tant de Canadiens,
culquer aussi l'amour de l'épargne qui S ; à
séTa En partie la source du bien-être At" se e qu'ils se dû être,
matériel de ceux qui leur seront chers. qu'il faut bien ee e quelqu'un leur .
et partant d’une vie bien ordonnée, à pelle de temps à autre, et leur redise
l'abri des privations et de la misère jC° Au'Üs semblent méconnaître ou a-
Les enfants doivent aussi être socié. | "OÙ oublié, à savoir que nous r’avons
taires, parce qu'il faut leur enseigner,
au plus tôt cette belle vertu Sociale de: Cra pau d s qu i se
l'épargne, afin de combattre de bonne !
heure les instincts de dissipation, de nourrissent d'abeilles
légèreté ou de Bourmandise qui se dé-.
veloppent hélas si vite dans notre pau-
vre nature. En agissant ainsi, non seu- fa
lement on obtiendra un heureux ré.
sultat en formant ces jeunes esprits à
la prévoyance par l'épargne et à des
Les apiculteurs d'Australie doivent
ire face à un nouvel ennemi. IL y a
environ 12 ans, les producteurs de su-
re d’Australie importérent d'Hawaïii
ni le nombre presque toujours “ but eee difté
et que les canons de la place supérieur de leurs ennemis, rien ne (au but se rétablir entre ces différen-
ives que la France transplanta sur les
Et pourtant, après tant de sacrifices,
dans notre pays, qui oublient ce qu'ils |
litique prouva à ces peuplades oue les
victoires des Français ne leur étaient
pas inutiles, et qu'ils se pouvaient pas-
sér du commerce anglais. Ce convoi ar-
riva au pied du lac Supérieur, Comme
des envoyés des nations de ces contrées
‘allaient se mettre en marche pour con-
clure ia paix avec les cantons Iroquois.
Mais la vue des Français victorieux et
assez nombreux pour les défendre con-
tre leurs ennemis, ainsi que de leurs
articles de commerce, les fit changer
de résolution et rompre complètement
avec les Iroquois. Ces derniers, la rage
et la soif de la vengeance dans Le
coeur, promirent l'assistance de leurs
armes aux Anglais, et lancérent contre
le Canada plusieurs partis de guerre,
Mais ils jouaient du malheur: Partout
leurs guerriers furent repoussés: cer
les Canadiens, se brisant de plus en plus
à ces guerres presque toutes de ruses
et d'embüches, opposèrent, sur tous les
points du pays, la plus vigoureuse ré-
sistance, et forcèrent les ennemis à
‘retourner dans leurs cantons avec la
“honte de leurs défaites pour tout bu-
tin.
C'est ainsi que par les trois €xpédi-
tions contre Schenectady, Casco et Sal-
mon Falls, M. de Frontenac en imposa
aux ennemis et raffermit la puissance
de la coionie qui, sous M. de Denonril-
le, avait été à deux doigts de sa perte.
Comme le printemps n'était pas loin,
Charles et les autres Canadiens, qui
demeuraient aux Trois-Rivières et à
Québec résolurent d'attendre à Mont-
réal jusqu’à ce que le fleuve redevenant
‘libre de glaces, la communication par
tes villes. Leur retour dans leurs foyers
serait alors plus rapide et offrirait
“moins de dangers,
La généreuse hospitalité qu'ils recu-
Me tes à i y ‘ent des habitants de Montréal, leur fit
{voïilaient bien des iarmes: car plus d'u-,Sation au prix de leur sang et qui y
‘oublier les périls et les souffrances qu'ils
avaient éprouvés et leur fit trouver bien
courtes les quelques semaines qu'ils
‘passèrent à Ville Marie.
: —Mais vous ne nous parlez point d'E-
‘va? allez-vous me dire.
—Eva avait demandé et reçu l’hospi-
talité des soeurs de la Congrégation
de Notre-Dame fondée, comme vous le
savez, en 1653 par la soeur Bourgeois:
là, dans le silence du monastère, elle
se remit des émotions que sa frêle
constitution avait éprouvées à la suite
des lugubres événements qui s'étaient
déroulés devant elle. Les bonnes soeurs
äâu couvent auraient bien voulu prolcn-
ser. . . indéfiniment le séjour de notre
iéroïne dans leur maison; mais celle-
ci, qui ne se sentait aucune disposi-
ion à s'ensevelir vivante dans le tom-
beau du cloitre, où l'on va prier, pleu-
rer et mourir, les remercia gracieuse-
ment de leurs bonnes intentions.
. Charles la voyait souvent, et à chaque
Visite qu'il lui faisait, il sentait granair
de plus en plus son amour pour la jeu-
ñe personne, tandis que ce sentiment
ne faisait pas moins de progrès chez
Ja ‘dernière,
Enfin, ils s'entendirent si bien, qu'ils
‘étaient fiancés avant la fin d'avril.
j La situation exceptionnelle dans la-
quelle Charles et Eva s'étaient trou-
1 VÉS, avait mis peu de temps à dévelop-
‘Per en eux et à leur faire avouer l'n-
,mOur qu'ils avaient l'un pour l'autre.
[Toujours ensemble durant un voyage
de quinze jours à travers les bois, parta-
[8eant les mêmes périls, l’une deux fois
sauvée et toujours protégée par l'autre,
découvrant chaque jour l'un dans l'au-
tre par la force des circonstance, des
qualités nouvelles, ils s'étaient connus
eb compris plus vite qu'on ne peut le
faire de nos jours dans nos salons où il
[faut, la plupart du temps, s'aborder
[eantés et cravatés jusqu'aux oreilles, et,
joù lon est souvent obligé de reconquérir
habitudes sérieuses, aux sacrifices né-
cessaires pour acquérir les vertus con-
traires aux funestes pratiques d’aujour-
d'hui, mais aussi, on contribuera à fai-'
re de la Caisse une oeuvre prospère, so-
lide et durable, en lui préparant des so.
ciétaires de premier choix, En effet, ces
enfants d'aujourd'hui seront Jes jeu-
nes gens et les jeunes filles de demain,
futurs maris et futures femmes de mé-
nage, et s’ils sont bien formés dès leur
bas âge, ils seront les plus fermes sou-
tiens de cet organisme paroissial si uti-
le qu'est la Caisse populaire. Donc, les
enfants doivent en être membres afin
d'en faire des épargnistes plutôt que des
dissipateurs, et s'assurer ainsi pour plus
tard des sociétaires actifs et nombreux.
Le commandeur
Alphonse Desjardins
le crapaud géant, bufa marinus, pour [dans la Prochaine visite le peu que l'on
combattre le charançon de la canne à 2 Obtenu dans la courte entrevue qui
Sucre, qui était devenu une véritable l'A Drécédée.
plaie. Voici que le crapaud est devenu | Outre cela, et ce qui certes valait
une plaie à son tour, d'après l'‘Aus- | quelque chose, ils n'avaient pas eu pour
tralian News”. Un crapaud qu'on à fné |entraver leur amour, les cancans et
récemment avait 500 abeilles dans l’es- |commérages des voisins et surtout des
tomac. Les crapauds atteignent une | voisines. Car, infailliblement, les cho-
taille d'environ un pied de hauteur et |ses n'auraient pas été aussi vite, si des
Pêsent jusqu'à 5 à 7 livres, Leur langue | tierces Personnes aussi indiserètes que
2 6 Pouces de longueur, ce qui leur per- | {op officieuses, comme on en voit de
met d’attrapper un grand nombre d’a- [nos jours, avaient pu s’immiscer dans
beïlles à l'entrée des ruches. Les cra- leurs affaires, En effet, que de brouil-
pauds se multiplient Tapidement et|[les causées entre les jeunes amoureux
Émigrent vers le Sud. On en à trouvés | d'aujourd'hui, par les inquisitions mal-
dans les faubourgs de Brisbane, | Veillantes, les insinuations hypocrites
Queensland. A une Conférence d'api- |et les faux Tapports de ces commères
Culteurs tenue dans cette ville, on a dé- | qui semblent n'avoir d'autre but et d'au-
Cidé de demander au Conseil fédéral |tres instincts que de semer la discorde
d'apiculture de déclarer les crapauds [dans leur Quartier, et de troubler chez
un fléau nuisible.
(Suite à la page 7)
—_—— . __—
RS
MARDI LE 31 DECEMBRE 1946 La Survivance
a Surv ance
Souhaits de Grand-Père Le Ci Li
Mes chers enfants,
l'ai quelques étoiles piquaient le ciel;
L 3
les chevaux marchaient bon train, nous | Le vocabulaire du
arriverions avant la tempête. Et la | L
cariole, au son gai des grelots, fila sur jeu de gou ret
la neige brillante.
Voilà déjà plusieurs semaines que vous n'avez pas eu de nou- - ————
Ignorant que j'étais des traitrises de
velles de Grand-Père. Me voilà, enfin! Quand on est grand-|}; prairie! Le cinquième mille était àl MN-B—Les linguistes admettent que
père, voyez-vous, et qu’on à de nombreux petits-enfants, on estlpeine entamé qu'une bourrasque de l'on peut employer le mot “Hockey”
Page 7
Savez-vous. . .?
| —Que signifie expression italienne
|
L
|
I
‘
CPIPHANIE
En robes longues à ramages,
Voici les mages
Portant l’encens, la myrrhe, l'or.
Balthazar, Gaspar, Melchior
Descendent à pied la colline.
En les voyant chacun s'incline.
Des chameaux viennent derrière eux,
Lents et poudreux.
: “Bel Canto”?
L'expression italienne “Bel canto”
signifie “le beau chant”. C’est une façon
.de chanter, où, conformément aux tra- .
ditions de l'opéra italien des XVIIe et
. XVIIIe siècles, on s'inquiète surtout
ide la beauté du son et de la virtuosité.
| OK %
| —D'où vient le mot “bootlegger”?
Le mot ‘“‘bottlegger” qui désignait les
l'contrebandiers américains d’alcool au
Ftemps encore récent de la prohibition,
date de l’époque où l'on abreuvait les
@& Peaux-Rouges d'eau-de-feu. YI vient de
Et de l’étable qu’on découvre
La porte s'ouvre.
Saint Joseph, humble et triomphant,
Aussitôt désigne l'Enfant.
Les rois pénétrant le mystère,
©
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Ô
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Y
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bien occupé, quand vient le temps des Fêtes. Vous êtes maintenant [vent éveilla mon inquiétude. À perte de lorsqu'il s’agit du “jeu”, mais non lors- Tombent la face contre terre & de. — ou botte — et les contreban-
ce vacances, et moi aussi. J'espère que vous passerez de bonnes et | vue, sous le ciel bas, la blancheur mor- [qu’il s'agit d'un bâton, d’un gouret. Jésus sourit à sa Maman & | diers cachaient les bouteilles dans leurs
saintes vacances, ‘ne s’étendait sans un arbre, sans une Le terrain Divinement. SiIongues bottes de cavaliers pour les
Je tiens, au début de cette nouvelle année, à vous offrir mes [maison, sans un point de Tepéré. Les | Patinoire (fém.) Skating-Ring transporter.
meilleurs voeux. Je remercie en même temps tous mes petits létoiles avaient disparu. Ma femme Bande Board, Band; | *
amis, ceux de Donnellÿy, de Fort Kent, et d’ailleurs, qui ont eu une lchantonnait doucement pour endormir | But Goal
bonne pensée pour le vieux grand-père. Cela m'a fait grand je petit. Lui faire part de mes craintes? : Filet Net
Alors, comme sortant d’un rêve, —Qu'est-ce que l’Anonyme dans la
On se relève, |
Puis les cadeaux sont bien reçus
‘littérature?
‘encoïe son cri: “Pierre, arriverons-
'Flastron Body-protector ;
De ses chameaux et chameliers XVe; les Tudor, dans le même siècle et
©
@
©
©
A
© :
& Î
© Late
| VA NS Dans la littérature, on appelle “ano-
plaisir de lire vos bons souhaits. iRebrousser chemin? Je n'osai. .. Elle Les joueurs et les positions ; & | “ 2, .
Puissiez-vous être bien travailleurs et appliqués au cours de paraissait si heureuse! Elle aurait élraue Team Di de au. tu .
cette nouvelle année qui commence. Efforcez-vous de toujours |prouvé une telle déception! N'avions- | Gérant Manager Hiééente Lo Léncens la mine Sd ne ….
remplir vos devoirs parfaitement. Par dessus tout soyez tOujOUTS : nous pas, d’ailleurs, près de la moitié de lPilote Coach Et les beaux mages ho es pe . HE FR
à'excellents catholiques et de fiers patriotes. ‘Ja route de parcourue? Gardien de but Sons Sont bien contents & MERS a |
Je vous répète ici la parole que, nous autres les vieux, NOUS} Maintenant, la vue ne dépassait guè- ‘Compteur : Scorer :$ ) & | AA :
avons apprise quand nous étions jeunes comme vous: Bonne, heu- lre la tête des chevaux. La neige com- l'arbitre Referee | & a Es PR RER
reuse et sainte année; et le Paradis à la fin de vos jours. |mença à tomber—une neige fine que 1e | Chronométreur . Time-keeper | $ Ils pensent tout bas: “Le tétrarque . ;
Votre vieil ami, ivent, devenu soudain glacé, furieux, Marqueur Fo © pe aus RE
nous cinglait au visage. Equipement © Adorera le Roi des Juifs”, S l'Angleterre: les Saxons, au IXe siècle;
G À : M Me ee {Chandail Sweater : 8 Et vont, radieux et naïfs, . Danois et les Normands, au Xle;
Î : Enr L ss Se coucher en #rand éaquipase & les Angevins ou Plantagenets, au XIIe;
2 | 1 |Epaulière Shoulder-protector | S g quipage, ‘
Ram 7274 À sa ! Alors Louisette eut peur. J'entends | ee Elbow-protector | & Chaque roi suivi de son page, & les Lancastre, au XIVe; les York, au
\ ©
©
nous?" Je la rassurai; mais, de minute |
et joyeuse l'accueillit: “Pêre Ricard! pin était pas alors comme aujourd'hui! .moyait. La tempête redoublait. L'atte-
Passe (une) Pass, combination
©) É
| Suspeusoir Jack Particuliers. .pendant le XVIe; les Stuart au XVIIe:
: ‘en minute, mes Gernières espérances : ‘rambière Pad |à les Brunswick-Hanovre, au XVIII et
s ’éteignaient, comme tantôt les étoi- 1 ® jusqu’à nos jours. Cette dernière maison
i Genouillière Inee-guard : © F ù ‘
les. Le vent tournait. Comment s'orien- | Courroie © Strapl$ Hérode ayant fait un mensonge, est devenue la “maison de Windsor” à
nn Oo ans la prairie lter? Déjà, les chevaux aveuglés, suant, ‘Rondelle, disque Puck © L'Esprit au songe la suite de la guerre de 1914-1918.
{soufflant, n'obéissaient plus au mors.| Bâton, tel Hockey | £ Parle aux rois qui, le lendemain, ï & OO
‘Malgré moi, ils chan e ’enfui i
C'était la veille de Noël. Tandie dues et so que et son regard parut fixer quelque chose done Rd Autres termes rue | —Comment représente-t-on la Cu-
Mme Jailbert et ses filles s’affairaient | d'invisible et de lointain. É : : | Exercice Pratice / LUE £ FIRCOUPEr riosité?
AR ENS de eee | NES ; Puis ce furent les heures d'horribles!, ne Mais, dans les lointains de la route F Nan
aux préparatifs du succulent réveillon ! -Ce soir me rappelle. .. ! x LE : S'exe»cer To practice | : ? On représente la “curiosité” sous la
De Cane ; : angoisses. Nous étions perdus: perdus : ® Les chameaux filent sans arrêt. ; , Se :
qui réjouirait petits et grands au retour & | : 5 Partie Game | & : À figure d'une femme ailée, dans l'attitu-
; : ‘dans le noir, dans le froïd, dans la pou- :. . cs Tout disparaît. : ; ; à
de la messe de Minuit, son mari, leurs En un clin d'oeil, les chaises se rap- drerie. . Ah !ceux qui se sont égarés For SRE Le 06 RS DA SORNE Gb Est AUR SCQUTES,
fils et quelques “bachelors” des alen- S q 8 * Période supplémentaire Overtime | et vêtue d’une draperie parsemée d'yeux
prochérent. Un éclair de plaisir brüillait un jour, Sontelesene seuls cette sensa-,... : É © Paul HAREL Sims : :
tours causaient gaiement en fumant | ia ans tous les yeux: le vieux picnnier al “tion d'épouvanteet-de désespoir, J'en Période (un vingt) FA Period & et d'oreilles. Les Egyptiens lui don-
£ a =
F PDODODOODODODDOE SODOOOC A de. dE C Al aol ille.
leurs pipes. ‘lait évoquer un de ses souvenirs! .tendais ma femme pleurer tout bas; je HIER RUES FORER play a A D PLOboooocoo® aient pour RHONE RE ENOMEE
Soudain, la porte s’ouvrit, et un peti i$ ; lFranc jeu Fair play EVE
: —Ce soir me rappelle, reprit-il, mon Ja sentais frissonner en serrant dans ses | : | ST PEUR EE PE PRE EEE
vientud tout énneisé parut dans T'en” réauer Noël dans la prairie. Ah ce ‘bras so etit qui avait faim et lar- AO IEn DIRAIES L fi d’ £ | En ere UN
cadrement. Une exclamation spontanée : pe a : : Passer To pass, to combine a un un proces |
j
|
‘Les maisons spacieuses et confortables age n’avançait plus qu'à peine. J avais |
—et son regard embrassait la cuisine ‘abandonné les guides. Déjà, tandis que !
qui faisait l'orgueil de Mme Jalbert— je cherchais à protéger contre le froid!
On l'entourait. Lui répétait: “Bonsoir, :
bonsoir, mes enfants”, tout en serrant,
jJouer du bâton
‘Evoluer avec la :
Stick-handling
a ronde, les m s ndaient. rond ick-handlin
à EOIONAE ESRARE Qui SE STGRIQNr n'avaient point encore remplacé les ma femme et mon enfant, l’engour- LL SUARE
! À s , à ;Bousculer To check
ns. CR “huttes en tourbe. C'est là que nous dissement fatal me gagnait.
Heurter, arrêter To check
ne d, ï ; nous terrions, une partie de l'hiver,; Je recommandais mon âme à Dieu,: Coup d'épaule
€ Père Ricard, comme on l'appe eee ayant pour voisins que la neige et les a ma Louisette—ah! la vaillante er
n'aurait pas été le premier pionnier de Inuages, n'entendant, des mois durant, et sainte femme—+ut une inspiration. |
Boûy-check
Coss-check
CARTES D'AFFAIRES
“Votre satisfaction est notre succès”
re
Deux Arabes peu riches avaient mis :
leurs fonds en commun pour acheter
une poule et une douzaine d'oeufs; ils
espéraient, grâce à une bonne couvée,.
ayant été mürement examinée, ils con-, Morin & Frères MH. Milton Ma rx
vinrent que, la couvée en âge de s'élever
FACE ISHAALeE pete patois, id'autres voix étrangères que celles du C’est la nuit de Noël, dit-elle, d'une voix: ee ur seule, la poule servirait à un festin au-; Entrepreneurs en construction MAISON FONDEE EN 1906
que seule sa bonhommie, le, cordialité de | Lente et des loups kurlant leur faim. que les pires appréhensions faisaient aie re quel tous deux prendraient part, et que. Téléphone 26405 Assurances de toutes sortes
son sourire et de ses manières lui au- ‘Lancer o shoot
Cet hiver-—!e remier que n os. trembler. Comme nous, dans la ee
raient conquis là faveur de tous. A ces! : REC q oùS pes
tre “T tead: 38 de Bethléern, Jésus souffrit et la Vierg HRDCE GR
sions sur notre “homestead'”—avait été
mérites, le malheur avait ajouté son! KE s © | Dégager le but
artic â pleura. O Jésus de la Crèche, ayez pitié i
auréole: le vieillard, tel l'arbre décerne ulièrement hâtif et risoureux. ÿ
Shot, shoot
To clear the goal
‘Aide (fém.) Assist
les poussins seraient ensuite partagés. |
Mais, chose imprevue, un nombre im- | PUIS RS us
paire de poussins vint au monde; n0s1 : |
augmenter ainsi leur pécule. L'affaire ' meme 7 mn Rens US |
Edmonton Tél. 24244 721, édifice Tegler
d }: ant, les larmes 10= bons Arabes furent très perplexes; ils! :
qui survit à ses frondaisons, avait a - - Rs Penn compter un point To score | discutèrent et ne purent se mettre d'ac-| Nichois Brothers La Porisienne { La Parisienne Drug
disparaître, autour de lui, toute sa fa- S j £t £ur- , , Pointage, nombre cord sur le partage, aussi prirent-ils le! Machinistes
mille. C'était l'espoir de retrouver un .tivement les larmes qui jaillissaiont de notre reconnaissance, je promets: de poibté Score ? | Stores
|malgre elle de ses yeux au souvehir des d'offrir à l'église qui sera construite: | Flâner
“fêtes” joyeuses d'En-bas, je n'y tins bientôt, je l'espère, une belle crèche |
plus. Le temps était clair et sec, la neige de Noël où ics petits enfants des aen- |
side. “Si nous allions surprendre les tours viendront apprendre à vous chérir |
; Larose? proposai-je, après le diner. Ils et à vous prier”.
ine doivent pas sennuyer moins que Quelques minutes s'étaient à peine
nous. . ”’ Ah! quei sourire de gratitude écoulées depuis cette promesse que les P «
teuil le L hé illumina la figure de ma Louisette! chevaux parurent reprendre vigueur. our rl re
. Es ui . approcne. # l“Mais le petit? objecta-t-elle aussitôt. Eux qui tournaient, las et sans but, dans
—Oui, la it sera mauvaise. ne!
t. de é ä de dE t \S'il allait prendre froid? C'est si loin.” l2 prairie, depuis des heures, on les es ,
. . nn ent ea . ee ë Ne plus proches voisins demeuraient à Aurait dit subitement aiguillonnés, com-| CA
re en C £. ; ,
. : re . Se Le ! Gouze milles, et notre bébé avait à peine Me lorsqu'ils sentent l’étable, La car-
n “oh!” de protestation se fit en-| ie is “Bah1 dans des couvertures” iole buta contre un obstacle; ils s’ar-
tendre, et une ombre passa sur les fi- \Le voyage fut décidé. rétèrent. Je descendis de voiture. a |
reconnus le traineau dont je me servis |
peu l'Ilusion des bonheurs perdus qui
l’'emmenait, ce soir, au foyer nombreux :
et hospitalier des Jalbert.
—Il neige donc, père Ricard? ques-
tionna Marie-Anne, une des jeunes fil-
les, tandis que le nouvel arrivant s'ins-
tallait, les pieds au feu, dans le fau. |
Fläneur Loufer
Discuter une décision
“Parlons bon français toujours!
+0 joaf |bey de Tunis qui, chaque jour, de 10!| facture de machines à moulin à scie
To protest|Gait justice à ses sujets.
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La poule, les poussins et les deux pai- |
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nant son parti, il ordonna de remettre L 1
ja oule : ses poussins à son cuisinier FARHEANtS deétampes er cBtieRone, [à
P po ; et de sceaux
et d'appliquer cent coups de bâton à Téléphone 26927
chacun des deux plaideurs, “afin, dit-il, |? 10127-102e rue (2e étage) Edmonton
d'ôter pour toujours à l'un et à l’autre me)
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voulait plaire à Marie-Anne. décembre--quand nous partimes. J'a- chez nous.” =. fournitures pour toutes marques, SUPPLY
—Braver la tempête? | vais bien remarqué, tout au bord de; LE de Bonne année à 10115 - 100e rue Edmonton Place du Marché, — Edmonten
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Le vieillard secoua la tête gravement | l'horizon, une longue ligne blanche. | 4 )2 messe de Minuit, ce soir-là,
ke émotion particulière la crèche res-|ment les lettres de bonne année.
(aa confiance et d'amour le divin Enfant. |sée.
Mme Annette St-Amant
près de chez vous.
L'écolier curieux
res la conclusion
Le roi Edouard VII racontait un jour
ijour à Brighton, alors qu'il se prome- | bre?
nait, il fut interpellé par un petit bon- | HE %
‘homme qui, poliment, lui adressa le Examinateur religieux
Itraditionnel: “Pardon, Monsieur, pour-
iriez-vous me dire l'heure?” ‘passées, à ton examen?
—Certainement, répondit le roi. (Et
ayant tiré sa montre): il est 4 heures |était bien gentil, et si religieux!
Imoins le quart.
—Well, en voilà assez déclare le ga-
pour voir le “type” royal, je ne vais rait: Seigneur, Seigneur.
EE % %
Pas si bête
pas l'attendre davantage.
Ni moi non plus, répliqua le roi
en riant; si vous voulez, nous revien-
drons demain. Et il s’éloigna.
Le lendemain, nouvelle rencontre.
_Eh bien, demande le “boy”, l’avez-
un bon garçon livreur.
et si peu de temps pour les accomplir !
un bon garçon livreur.”
Je n'ai pas le temps de courir les rues. . . alors je me servirai de la postel re ee Barç
—Parfaitement, il est ici.
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réception au moyen d’une carte postale spéciale. Quelle que soit la
distance qui vous sépare de La Survivance elle n’est pas plus longue que
celle qui vous sépare de la plus proche boite aux lettres.
—Devant vous. : .
L'enfant regarde le roi, interloqué, et [Celui que j'ai”.
avant qu’il ne soit revenu de sa stu-
peur: pour vous et je voulais me rendre comp- déjà trouver assez long.
ñ _Tenez, lui dit Edouard VII, en lui |te si vous étiez content de moi.”
Servez-vous de la formule ci- -dessous, RENÉ A -nous le P'ÉX ll annt une guinée, voici son portrait KE æ %
de votre abonnement par la poste pour que vous le connaissiez désormais, En fuite
! : p
Merci à l'avance: et, maintenant que votre curiosité est
satisfaite, filez à l'école: cela vaut |se, tourne le dos au feu et se sauve
Nom de l'ADOnné nn neenniesesceneneeneenneseesnenesnsenseerseneesenenense {planade.
Et le gamin s'enfuit, éperdu. d'importance.
Chez le coiffeur
Un ‘paysan est assis chez le barbier | votre crime est 1a mort?
du village qui, sous couleur de le raser,
lui taillade terriblement le visage.
—Dites donc, coiffeur, avez-vous un
autre rasoir?
—Qui, pourquoi?
_—Pour me défendre.
AÂTESSE ne cerenecarenreeverassnens a cesenenen nes one tonte ceneenes cree aeeereveseseseeessmneetees
Ci-inclus veuillez trouver la somme de $.. ss
monner ainsi?
Srsssisee es idée te AU, :
pour 2bonnement pendant ss à nel
” il y a tant de choses à faire
N.-B. — Voyez les prix au haut de la page 2, à see
si loin Gu danger.
C'est le 30 décembre: dans un orphe-
iquelques fidèles contemplérent avec u- linat, les jeunes élèves font pénible-
—Vous pouvez mettre le 31, répond I& rent de pouvoir jamais rencontrer pour || mé. 26175
maîtresse, puisque votre marraine reste elles-mêmes. Mais vous allez me dire mn
La petite Jeanne tire immédiatement temporaine, et, que l'an dix-huit cent
. RE Re W. H. Clark
: soixante et six, dont je parle, n’est pas LUMBER., CO
—La mienne, marraine, reste loin de|je même que seize cent quatre vingt- 4 ,
là quelques intimes que, pendant un sé-|Chez nous, faut-il mettre le 32 décem-| aix dont je devais parler. C'est vrait !| COURS A BOIS —GROS et DETAIL
Maman. — Les choses se sont ee rien qui pût empêcher Eva de
Fonfonse. — Très bien. L'examinateur |sétait fait son protecteur. Eva était]
Maman. — Religieux? Comment Ça? |gjon, elle était orpheline, aucun de ses
Fonfonse. — Oui. Après mes répon- parents n'avait été enveloppé dans le
Ron et en songeant au drame| —Mademoïiselle, quelle date faut-illjes autres un amour qu’elles n'ont ja-
jenrente rappelait, invoquèrent avec plus mettre? demande Françoise embarras
: min: vorlà une heure que je me promène [5es, il levait les yeux au ciel et soupi- |massacre des habitants de Schenectady
Un jeune nègre téléphone à un gara-|jeune et noble gentilhomme possédant
giste et lui demande s’il peut employer | toutes les qualités requises pour rendre
“Non”, dit le garagiste, nous avons [Eva aurait-elle plus longtemps dissi-
“Oui, mais moi je suis un vrai bon|] Mais laissons les deux jeunes gens
“Je regrette, mais je suis satisfait de | verra unis l'un à l’autre par les liens
“Merci, patron, c'est moi qui travaille iminons ce chapitre que le lecteur doit
mieux que d'attendre les rois sur l'es- [toutes jambes. Il tombe sur un vieil of-'bons habitants de Montréal qui veu-
Un soldat, pris d’une invincible frous- printemps, mange, boit, fume et dort A VI S
ACHAT, VENTE ct ECHANGE de tous
ficier imposant qui l’arrête et le trance. lent lui entendre raconter son histoire,
—Lâche! Fuyard! Que faites-vous 1à9 comment est mort son campognon le'| @ C.P. 627, Tél: 1657-M.
Ne savez-vovus pas que la punition de ipauvre Pierre Mathurin, et comment
_—E$ vous, qui êtes-vous pour me ser- griffes de ces démons qui l'emmenaient
_Le général? Cristi! j'en ai fait du.
chemin! Jamais je n'aurais cru étre N.B.— La semaine prochaine: “Con-
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(suite de la page 6)
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MARDI LE 31 DECEMBRE 1946
Lettre pastorale . ..
suite de ja pags
leur histoire encore neuve ct de ln diversité des races qui y habi-
tent. Muis les chefs qui aiment Jeur pays et qui désirent le bien-
être de son peuple, ne se laisseront pas décourager par ces condi-
tions. Ils travailleront, au contraire, avec confiance en faveur
de l'unité et de l'harmonie, même si les fruits de leur travail se
tont attendre longtemps.
6—-Pour être un bon citoyen, il faut aussi coopérer dans
toutes les questions qui concernent Le bien-être sucial et économique
du peuple. I faut pratiquer la tolérance à l'égard des convictions
religieuses des autres, de leurs coutumes nationales, et ne pas les
taxer pour le support d'institutions auxquelles ils ne peuvent en
conscience prnedre part, pourvu du moins qu'ils apportent le mi-
nimum d'assistance requis par le pays dans les différents domaines
en cause. Le bon citoyen ne condamne jamais publiquement ceux
dont les opinions religieuses diffèrent des siennes, car peu de
choses peuvent conduire plus sûrement à la désunion et à la mé-
sentente entre les éléments qui doivent coopérer avant que leur .
pays puisse espérer être heureux.
7—-Le bon citoyen est toujours sobre, économe, industrieux
et fiddle aux lois. I tâche d'être un exemple à son foyer, d'aider
à l'éducation de ses enfants, de coopérer avec les autres en tout
ce qui regarde le bien de la communauté, de vivre toujours en paix
avec ses concitoyens et de promouvoir de sen mieux Ia paix dans
le monde.
S.——Rien n'est plus contraire à l'esprit de la loi de la citoyenneté
“anadienne que de précher la discorde, que ce soit en chaire, dans
la presse, sur les tribunes publiques ou ailleurs. On n'arrivera
jamais à l'unité en imposant aux autres ses Dropres vues,
On n'ob-
tiendra rien de bon en mettant en doute ou en dénonçant les
opinions religicuses des autres.
que nous sommes de différentes origines raciales qui, nous l'espé-
rons, seront un jour vraiment canadiennes ini le fait qu'il Y a en
ce jeune pays une variété d'opinions religieuses et de coutumes,
auxquelles
n'ont pas le droit d'envahir les maisons privées où on ne les désire
pas. de faire les fanfarons quand il ne
et des enfants, ou de porter des accusations fondées souiement
sur des préjugés et l'ignorance. Quel pars heureux et prospère
pourrait devenir le Canada —- et plaise à Dieu qu'il le devienne! —
si tous ses citorens se supportaient les uns les autres, dominaient
les différences qui les séparent,
gieuses diverses exerçiient honnètement leur droit de franchise
et coopéraient, par l'étude et par d'autres morens, à Ia solution
de leurs problèmes sociaux et économiques.
En vous offrant de nouveau mes meilleurs souhaits de bonne
année, je demeure sincèrement vôtre dans le Christ.
Nous ne pouvons ignorer le fait!
prochaine
Mais s'il doit être permis à des hommes de déterminer les conditions :
les autres peuvent devenir membres de leur secte, ils
S'Y trouve que des femmes :
respoctaient leurs croyances reli-"
: Si personne ne présente un bill pour que
.ne national je présenterai un tel bill”,
Enfin,
1
La Survivance
: Conte de Noël ou
réalité?
Chicago. — Les larmes d'une jolie
fille et l'esprit de Noël ont arrêté un
bandit qui allait vider In caisse d'un
magnsin de lingerie.
Comme Ruth Fagan allait fermer les
portes de son établissement, n-t-elle
dit à la police, un jeune homme bien
mis se présenta, déposa $40 sur le comp-
toir et commença à choisir divers arti-
cles qu'il désirait.
Tout à coup, il tira un révolver d'un
journal qu'il nortait sous le bras et dit:
“Donne-moi tout l'argent de In caisse”.
Pendant que Mile Fagan lui passait”
les $il qui s'y trouvaient, elle éclata en
sanglots et it: “C'est tout coque j'ai
perçu aujourd'hui”.
Le bandit hésita, puis il lui dit:
“Garde le tout, tu en as plus besoin que
moi. Ne pleure plus et va-t-en chez toi”.
mentaire de “l'Action catholique” a Ot-
tawa, vient de raconter l'aventure ar-
rivée en Pologne à M. Morris McDougai,
président de la Galerie de la Presse.
“Elle est, dit-il pleine d'une saveur
ironique et elle devrait servir de leçon
aux derniers Canadiens qui voudraient
tue notre nation demeure accrochée à
l'Union Jack’ comme aux jupons d'une
meérc-patrie."
Hymne national
j M. McDougaill est revenu de la Po-
logne. Il a raconté devant tous ses con-
frères d'Ottawa comment le gouverne-
ment de la Pologne s'est ingénié à dé-
[couvrir un hymme national et un dra-
Il recule ensuite jusqu'à ln porte, sa- “HEAR distinctif pour ces pauvres Ca-
lue et s'écrie: “Joveux Noël”. lnadiens qui n'ont ni l'un Dé Fautre.
F : Notre confrère présentait une pila-
que commémorative dans la ville de
Varsovie, à la mémoire de cinq avia-
gurs canadiens qui ont donné leur vie,
l'an dernier en transportant d'urgence |
Ge la pénicilline en Pologne. Le gou-
Le bill revienéra
devant la Ghamère vernement de la Pologne — qui a reçu:
depuis cinq mois $185 millions de se-
Otiawa. — Le projet de loi en vue de cours dont une bonne partie venait du
jrempla acer le Dominion Day par la Fête Canada — voulait bien faire les choses
du Canada, soumis aux Communes au : et ne rien épargner pour que la cérémo-
icours de la dernière session, sern de nie soit digne d rôle que les Cana-
suGuveau présenté à In Chambre à Indiens jouent dans l'univers.
session par le député Philéas' y
iibéral Œ Matapédia-Matane.
, Toutetois, ce député Inissern d'abord le yon je lendemain. Les autorités polo-
-fouvernement libre de prendre l'initit- ;;jses ont demandé à M. McDousall de !
un e et de soumettre lui-même le projet jun indiquer l'hymne national du Ca-
de loi, "Si le gouvernement ne donne nada. Notre confrère, — qui est un
pas priorité & la fête du Canada, sur bon Canadien avec “äâu poil aux pat-
tous les autres bills, je vais présenter ce comme on dit Dar Chez nous, — a
bill une seconde fuis” na déclaré M. Côté. été obligé à
Je ne veux pas tout accaparé, mais que le - Canada n'avait encore
d'hrmme national et que l'on jouait ha-
‘bituellement le “God save the King”
quand on ignorait l'O Canada!” qui
n'a aucun caractère officiel.
}
i
ï
!
|
d
lt
de
Î
cé s'agissait d'élaborer le programme :
“Ote,
tes,
ES
"O Canada” soit reconnu comme hvm-
M. Côté se dit prèt à démission-
i on présente un projet de drapeau
HU Les autorités 8 œ à as
“ani Gien portant une réduction de l'U- Fe AUIQNtES QE IS E'OIDERS-D'ONERE
ion Jack.
se Se les nsidé 4) ies coloniaux. :
eine au bill de ia Fête du Canada. S na UE RE de Fed
malgré qu'un grand Poe de nos com-
vn se souvient que dans une seule jour-
de cette démonstration qui Gevait av -oir |
d'avouer à sa courte honte:
voulu faire aux Canadiens l'affront de:
La nécessité de choisir sans retard un
hymne national et un drapeau distinetif
M. Lorenzo Paré. chroniqueur ir ogrles rÉs de la Pologne demanda à notre
confrère MecDougall quel emblème ils |
devaient arborer le lendemain pour dis-
tinguer comme il convenait la nation
canagienne.
—“C'est un problème que nous som-:
mes justement en train de résoudre :
répondit le journa-
liste qui n'était certainement pas à son
dans notre pays”,
aise. Finalement il fut obligé encore
cette fois de signaler aux Polonais qu'ils,
| pouvaient arborer l'Union Jack”, puis-.
| que c'est encore ce drapeau que l’on voit
partout au Canada et que le “Red En-:
sign” n'est heureusement pas officiel.
Durant toute la nuit, le ministre po-
lonais a travaillé comme une coutu-
rière.
flottant aux vents, faisait de son mieux:
pour ressembler au ‘‘’Red Ensign”. C'é-
tait vraisemblablement le drapeau de la
| Russie soviétique, — et de nos jours le.
i
| drapeau rouge n'est point rare en Po-
‘logne communiste.
À ïa place de la faucille et du mar-
tenu. les ingénieux ee. avaient
cousu un petit “Union Jack‘ et & la pla-
ce d£s armoiries compliquées … ja Con-
fédération Canadienne, ils avaient collé :
lun monogramme obscur que notre com- :
‘patriote n'a jamais pu déchiffrer.
i
|
1
Î
|
i
Voilà comment 1e Canada, — ce pays
iqui nourrit une partie considérable de :
l'humanité. — a obtenu pour une jour-
in iée un hymne national et un drapeau
iaistinetif. grâce à la bonne volonté et
‘à la reconnaissance d'une nation étran-
loère qui avait honte pour nous.
Congres des ouvriers
catholiques
t
i
ll
i
|
rès
Ne
Le
d'ouvriers catholiques d'après-
rre à eu lieu au cours de la première
1
Le lendemain, notre compatriote put.
admirer un grand drapeau rouge qui, :
n Allemagne, le premier grand con-
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Un geste de charité envers ur pauvre qui
a été royalement récompensé
|
i Chicago. — Il y a 35 ans, Se une
chaude journée d'automne, un étranger ;
jsans le sou se présenta à l'hôpital de la
Merci, à Chicago, et demanda à voir
:la soeur supérieure.
: “Ma soeur, je suis malade, dit-il. J'ai
“besoin d'un traitement médical qui
prendra des semaines cu des mois. Je;
n'ai pas d'argent; je ne suis pas même
catholique”.
Les Soeurs de la Merci le reçurent
comme elles avaient fait pour bien d’au-
tres. Le meilleur traitement lui fut don-
né et, plusieurs semaines plus tard, il
LPAEVAIE guéri,
Les religieuses avaient tout oublié de
cet incident quand près d'un an plus!
tard un chèque au montant de $250,000 |
leur arriva de Paris, France. Le chèque
était signé par Ferris Thompson, un
.New-rorkais habitant Paris avec
sa ;
femme. Thompson écrivait que l'homme
qu'on avait soigné était un ami. EH ajou-!
tait qu'il n'avait jamais entendu parler :
paire. En 1933, les religieuses construisi-
rent un foyer d’infirmières près de l'h5-
pital .et l'appelèrent Salle Ferris
Thompson en l'honneur de leur bien-
|faiteur.
Jeudi, la Rév. Soeur Mary-Thérèse,
surintendante Ge l'hôpital recevait de la
firme légale Stewart & Shearer. à
New-York, une lettre l'informant que
Mme Thompson était décédée à Ncx-
York, le 20 août. Elle avait légué S293,-
‘000. aux Soeurs de la Merci.
| Cette somme porte à $615,000. le men.
itant rapporté par un acte de charité.
Soeur Mary-Thérèse dit que ce 1-5
sera considéré comme un cadeau anni-
iversaire pour commémorer le centerai-
re de l'arrivée de six religieuses de
Chicago.
! Pittsburgh à
i
t
Le XVe anniversaire
de la J. O. C.
|
j
Î
Î
AR PS CRT CPR TER jui ne Petites se complaisent encore dans semai = : :
née. la Chambre des Communes iui fit tes Se complaisent encore dans semaine de décembre. à Recklinghau- Ges Soeurs @e la Merci et qu'il n'était in à Sen nés
i © ) Ê frè - se » Mon , réu-
| ce rôle. Notre bravo AcDo: v à S Montréal. — Lors de la dernière réu
subir trois lectures qui rent H e brave confrère McDou- sen. Westphalie, dans la zone d'ocrupa- s cstholi | ï ir:
Ed le 27 décembre 1946 & È Trois è $ qui donnèrent lieu DRE : : k L. . . 5" BRS catnoïque mails qu'il leur envoyait ji ju Conseil ti 1 L
Edmonton, le £4 decembre 1946. (à des divise : point une belle voix, c'est lë tion britannique. alors que plus de nion du Conseil national de la J.0.C.
à des divisions parmi les ministres et: MU ETS cêt argent pour leur permettre de Soi- canadi nfirmé la ter:
= D os RU i défaut. I re pouvait enseigner 5.000 délégués assistèrent au congrès cure aS bent CADAMENNE ON. F4 CONTE" CRUE
AS DUO J La Let . s* 2 2: se LE [est &. sis =: à : 4 rs
. . de mélodie à"O C aux Polonais .diocésain des corporations d'ouvriers re id'un grand congrès national de chefs,
= personne qui ue sern pas en mesure de SR Cr Fit beaucoup parler de lui Ce | ue “ see : sue Een S5.000.00 tous les ans Île 99 juin 1947 pour marquer le 15èm
nl QI ASFICÙ € Qour ie ture prodtire m'est qu'aux tout derniers jours de Je 0 CIGUES He jeure poionsi- ; saliques de ins le diocèse de Muenster. ! : à be
ES \V R ture produire sq ou È È Ÿ ge, par on te sa connais. Le Congrès aan ssnlaraii Dorénavant, les soeurs reçurent un'anniversaire du mouvement au pars.
ï ne session, qu'il revint à la Chambre des > Fe, hr CORSRS" BR ÉONS ae Aésenn snédé :
Sas PEUR Communes avec des amendements, Les “ lRFMRe de ée. Elle Ge princines formulant un programme Chèque de 65.000 tous les ans. soit $165.- _. congrès sera précédé d'une Semaine
N " ss . : OMIEMRLCS Qes GMICNQACMIONtS, LS cs ss ù & An. F 2 tout = : 25
les veicrans Pix faviours principaux sont consi- Sabre es re + ie de réformes éconcmiques et sociales, er (00 EE tout. Thompson mourut en 1913 | d'études ter diicale allant du 25 2u
; LES T & F ais
derés Chaque fois que lo comité consul- fendaient d° de . t Que ia fanfare nr Fo - ie groupements profes- 1 chèques FRAC ERIOrE Der | ss LR
endaient d'attirer l'at- ; Da tres : F
es. tit à à examiner le cas d'un vétéran bin député. T — x j'apprenûre par oreil- sionneis afin c'évirer le lutte des classes, Veuve. l'ancienne comtesse de Beaure- ‘jocisies de 48 pays.
D de député. Toutefois. ee ° Érbe
“Pourvu Qu'il possède les qualition- Aspirant cultivateur, ee sont: ne If Louis Suint-Lauren: glors min … La déclaration se lit ainsi: “Les cor-
Ne ne Mie à Us CUT iurent. ai ninistr j
tions requises tout ancien combattant Ste, Fexperionce, Phistruction là pere Le te Justice lussa entendre que eu “Le lendemain &@it M MeDougail. d'ouvriers catholiques s'op- à
vitesses et »s caractôre l'orns «A ps, FE Lee PR F Fe Si s… #: L S ° a = AS PS
Qué desue devenir propriétaire d'une One, et ke caraetère, etat de ST- Lonverement prendrait le bill à son ‘Ye "O Canada” a été joué à ma POsent à toute idéologie matérialiste,
É à . SUUVer ement prenûra ùl & son L
ferme ut d'un petit établissement rural Vior, Tétat matrimonial Ki personnalité à Le vro _ Do ar i comme le marxisme, et: i
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Ni sos sv es SE “à assé È xpii ton es ai , 5 2 : "
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AUS Sains-Laur 2e L :
COS NES ne At Donges AT n& SES DEA TS à del S : 5
des. D. . Tet NL _ sa SET nr : à g' “Les honoruibles députés
à ER RUSSE J.-D. Bel- E siioues S spérer que ir Chambre, le pays
Jiies MINI ù Queter, CARÈUT est G rmient érudieront l'écnpro. PE EU Un ine ad:
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pour L'établis ment | agritoie des MOST, Es US ls Polonais qui l'avaient
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mme = : 5. 5 : St acer i = pes ; : Q
Dimi : : h a. Votre side doit toujou rs être pratiqueit le érok svant d'entrer dansijune élection partielle dans Montréai- ! #
iminution de l’armée ESponible et généreuse. Votre regami ne le corps Giplometique en 1941. D éair Cartier d'ici un an pour remplacer le: à
. doit se porter que sur In S ipuré : Re at RE:
française Re a IS mire er, haut commisire en Irinnde ec. en fe- GSpuié Fred Rose trouvé coupable ce $ Nous avons un assortiment complet de ch
EL PRIGESSUS tout, sur LA trigédie des mil- vrier Gernier, il & été désigné comme Se dans l'effsire Héepionnese es hommes, fem en nier
PRIS — Le progremme du premier one et de jeunes sens parmi ministre en Norvège et su Danemark ITUSS& au Cenads. Ls Cour d'appel ce! à mes et enfants.
É n de L Srses Fa x 52 r<s
ministre Léon Blum misce les elfectits . fsmine si tant de ravages. :On ne ssit pas qui le remplacers à ce | Montréal : & rejeté ln requête du député! à M R.-A. Pigeon ainsi que d’autres commis de langue fran-
rite Ce ss $ rsp ST & ii
srmés de là France au niveau de œux ha pelé ee messe du poste. | RRRCE a décision é'un sutre | È çaise sont au service des clients canadiens- -français.
LkRnce es deuxième ot même RS dernier en faveur des misé-. M Sainr-Leurent croit que le eou- rs + qui l's trouvé coupable et hi, &
rrisième onire. FEUX des psys Tavaigés par ls guerre vernement des Indes enrerre bientôz | infligé une peine de six ans d'emari- À
: & _ in - É i
RS "Or sit beaucoup pour eux. s-7-il dit. rrprésentant semblsble au Cunsée, |SOnnement. de
S ns Ya sos à TS + "+ y m Sie i i i
de SPEARS AU Q Que LE oifa res . | lebswmbie Ges secours Connés s Pour poser ainsi un geste miciproque AL! I se rourrsit bien que Fred Rose :
P pi Lars Demsene ont sauté à Is. Kuvé pren de l'humanité Mais Kenñrney & serri pendent Is première |pere & son sppel Gevant ls Cour suprême’
Crngasi OÙS CODNSÈOANS que r'est tel ês } on van un se Ch À
$ l S game, LOS FARQU'E $ Bosceaux. 1 ee . ne ce m'est Sal encore grande guerre dans le coms d'arilierte ICu Censds. Cerenéent, cet sppel sers €erTchez-vous )
méV IranGR, de SOU hommes, vs: © Re - notre de lsarmée CERSÈeNTE : Ë s reçu Œificlle per le fai que le déci-: = :
P À l ñ G L E COEIPTIS lis gendarmes les marins et QU RERUENNS Certier, Des popu- Croix milirsire ision &e is cour québécoise £ été unani-: un Linpri meur e.
# les aviateurs. est moinère que lle & Rtions entières Menquent de psin. Cans: ime dans son rejet. ;
D DE pus ES L Fr.
DE R À CE R O P ET le Yoxguavie. RE +8 Sens Ettérsl du mor. Ce danger ce … . : : Î MC Arthur Besuchesre. greïfier €e la!
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Son à mncontrT cite route en ŒuX que ls Selpique S raspels qu'aucun chrétien n'a .te Le Jon Disfenteker. député conser- | GEST Feuteus présiéens de ls vivance”
TR LL EU EE e 2. Es nos à ren + <S is Sete à
Re re ee . tÈs, Les pois- Rd ar Dit de ssiwtenir du combat contre | ve -Pivgressiste de ls Givision élec 'CEambre des Commures, une cogie €u |! !
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Ap- ‘StTUveS". testé de relicion : 12 = S
EOP prou- A l'école de Bathiéem de | Menus
pè ; = : à Tan Îs nor Sa Prin Frare reste 3 Lors = en Er { ;
Sied ve sou . ne ES Roule, éstée de Princs-aiters. Ces Ékcrions et Fappei ax reu- | î TETES Ë
Leghorns arts SON RTC Sin Les grands Ssk. Like entendre que à député de | =-Carsier pourrai s-: || DE LETTRES
Foiestes Les. Manches SLOÙ Srincipes de justice qui conduiront à la Lake-Cenire à Far cette céclaration à : ‘T Faire-part
SE- SS $ Res 15 0 six lon Gois peser par Bethliéem et !s suite de questions qu'on ht sreit po- i CARTES MORTUAIRES
NS. GERS Eee: > Touicur = 7 na? D Se 5 : ï ' +
Reë Barres 2.00 — SES . à l'escri l'exemple er sées sur l tuée de XL Dupiessis TE : à Périodiques
AS S. S ss otre ce ki ct ne Sn ss dits = s : ; i
N. Hsayvhires 200 | qui ses tenue à elente, Ont. E 3 Cri Se CR GR Gars 1 Grèce Hier mini de Le province £e Québe. | FACTURES -— AFFICHES
. S<S _ LOL, OL. : = Feel Sue an îe : =
Foutertes N. Harmme so | : - ns 2 | > I. DECONONE QE a à l'endroi de !5 secte des Témoins ce! M FBesuchesne a expiqué que le £é- à à x
Cu Lehorns S.co FT cure JD. Lécisir, céfere per E Paccomobsement de E rolon-'Jéhoven Iuté ée MontrésiCurtier n° vai pes! | Catalogues
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L'IMPRIMERIE “LA SURVIVANCE”